Pepitooo [[ Le Yaoi c'est bon pour le moral XD ]]
Chapitre XIX
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Le trajet en voiture fut court pour certains et long pour d'autre. Sunao était lové dans les bras de Torin qui n'arrivait plus à masquer son attachement pour le blond. il passait machinalement sa main dans les beaux cheveux soyeux, ses yeux fixant un point imaginaire. Torin n'arrivait pas à savoir où tout cela allait les mener. Dans une semaine, le pari toucherait à sa fin et le brun ne serait plus au service du japonais. Retourneraient-ils tous à leur vie d'avant ? A s'ignorer continuellement comme il avait toujours été ? Torin n'avait pas de réponse à ses questions. Et cette préoccupation le rongeait de l'intérieur petit à petit.
Du côté de Daï et Nollan, la joie n'était pas au rendez-vous. Ils ne s'étaient pas adressés la parole de tout le trajet. Depuis le départ de la maison du japonais, Nollan s'était muré dans un mutisme profond, ne parlant à personne, pas même son meilleur ami. Quant à Daï, il fixait inlassablement ses pieds en ne répondant que vaguement aux questions de Sunao.
Quatre heures s'écoulèrent dans cette atmosphère à la fois tendue et agréable. Arrivés à destination, tous descendirent de la voiture. Sunao remercia poliment son chauffeur et le bolide disparu quelques minutes plus tard, laissant les quatre garçons, leurs sac de voyage sur les épaules. Ils se regardèrent tour à tour. Le silence pesait. personne n'osait briser cette ambiance insoutenable.
- On monte les tentes ? proposa Daî dans un murmure presque inaudible.
Les trois autres acquiescèrent. L'endroit était désert mais le terrain irrégulier. ils trouvèrent un petit endroit isolé pas trop loin du lac ni trop près du petit bois qui le bordait. Il déballèrent le matériel et commencèrent leur tâche. Alors que Daï s'évertuait à planter un piquet dans la toile, Nollan s'approcha à pas de loups et s'agenouilla à ses côtés.
- Ca te gène de dormir avec moi pas vrai ? demanda le brun, redoutant fortement la réponse.
- Venant de la part d'un homophobe, la question est plus que bizarre, lâche Daï, le visage impassible.
Nollan afficha une mine à la fois dégoûtée et outrée. Il n'était pas homophobe ! Il avait simplement peur. peur de l'inconnu. Peur d'aimer à perdre la tête. peur d'aimer un homme. peur de souffrir. D'être rejeté. De payer pour une différence qu'il ne maîtrisait pas. Dans une pulsion subite, il se colla au dos du japonais qui hoqueta de surprise. Ses bras encerclèrent sa taille et Daï lâcha son piquet.
- Qu'est-ce que tu fous ? grogna le plus jeune.
- Je ne suis pas homophobe... murmura le brun, la voix chargée de tristesse.
Daï soupira. Il ne comprenait pas la façon d'agir de son "compagnon". Il se sentait impuissant face à la carrure imposante du brun. Dans ses bras protecteurs et chauds, Daï se sentait fondre petit à petit. Il essayait tant bien que mal de ne pas céder aussi rapidement mais le charme de Nollan opérait inlassablement sur ce petit corps.
- Nollan, lâche-moi et laisse-moi finir ! Lui ordonna-t-il.
- Pardonne-moi... souffla le concerné d'une voix plaintive. Je suis désolé...
Daï sentit que son cou devenait humide. Nollan était en train de pleurait ? Alors il tenait réellement à lui ? Mais comment être sûr que cette tendresses soudaine durerait ? Comment le japonais pouvait-il être sûr que Nollan resterai l'homme attentionné qu'il était en cet instant même ? S'il redevenait la brute insensible qui fait du mal sans scrupules ? Daï ne le supporterait pas.
- D'accord, maintenant laisse-moi finir.
- Tu n'as toujours pas répondu à ma question, gémit Nollan en resserrant son étreinte.
Daï sentit une douce chaleur se répandre dans son corps. Ses contacts avec l'étranger le rendait si vulnérable. Une infime rougeur empourpra ses joues pâles. Il tourna la tête, gêné. Est-ce que ça le gênait de dormir aux cotés d l'homme qu'il aimait ? Garçon stupide ! Daï ne se sentait bien que lorsqu'il entendait la respiration régulière de Nollan, son corps réchauffant les couvertures, ses petits gémissements durant la nuit, signe qu'il dormait profondément. Mais il avait aussi terriblement peur. Peur que Nollan ait à nouveau une crise de colère. Et que celle-ci lui soit fatale, tout comme la première. En repensant à ce souvenir douloureux, Daï frissonna et se dégagea de l'étreinte de Nollan, sa froideur revenant au galop.
- Oui, j'ai encore mal au cul, pas envie que tu recommence ! Cracha le japonais ironiquement.
Ironique mais profondément blessé. Blessé par sa propre attitude, ses propres paroles qui sortaient de sa bouche. Il se dégoûtait lui-même à sortir autant d'horreurs. Les mêmes que Nollan aurait pu prononcé avant. Avant quoi ? Avant qu'il ne tombe amoureux d'un garçon qu'il a souillé.
Tandis que Nollan ruminait son chagrin et Daï, sa fausse méchanceté, Torin regardait son "maître" monter la tente. Il avait voulu l'aider mais celui-ci avait catégoriquement refusé. Depuis plus d'un quart d'heure, le japonais galérait et n'avait toujours pas réussi à enfiler un seul piquet dans la toile.
- Sunao... Laisse-moi faire, se plaignit Torin qui en avait ras le bol.
- Non ! Je gère ! La notice est tout silmplement mal faite !
- Mais bien sûr !
- T'insinues quoi là ? Le questionna le japonais en relevant vivement la tête.
- Que tu ne sais pas monter une tente, soupira Torin.
- Tu crois que les riches ne savent pas se servir de leur mains ?
- Rapport choucroute ?!
- Y en a pas, souriait Sunao.
Torin soupira de lassitude. Sunao est lunatique. Il pouvait être doux comme un agneau et la seconde d'après s'énerver pour un rien, se tourner en dérision, se moquer des autres... Malgré les protestations de l'asiatique, Torin vînt l'aider à monter cette satanée tente. Dix minutes plus tard, les deux nouvelles habitations était fin prêtes à l'emploi. Il était déjà presque seize heures.
- On va se baigner ? proposa Sunao, prenant les devant, comme d'habitude.
Daï grogna un truc incompréhensible tandis que les deux autres acceptèrent avec joies. Daï restait en retrait face à la joie qu'éprouvait ses compagnons à aller se jeter dans de l'eau poisseuse. En vérité, Daï était tout simplement un froussard...
- Allez-y sans moi, je vais faire une petite sieste.
Nollan fut déçu du refus de Daï. Il avait espérait passer un petit moment , même en toute amitié, avec lui... Il regarda le japonais se diriger vers la tente et s'y engouffrer. Il le suivit afin d'aller enfiler son maillot de bain. A l'intérieur il chercha son sac et jeta un oeil au corps de Daï, allongé sur le ventre, la tête enfouit dans un coussin bleu ciel.
Il doit beaucoup aimer le bleu, songea Nollan.
Le brun entendis les cris de Torin et Sunao, signe qu'il s'étaient déjà dans l'eau en train de s'amuser. Afin de ne pas les déranger dans un pur moment d'intimité (LOL XD), il décida de s'allonger aux côtés du japonais. Nollan observa longuement les mèches de cheveux bleues s'étaler sur l'oreiller. La tête du japonais bougea et un petit visage angélique refit surface. Daï ne sembla pas surpris de trouver l'étranger presque collé à lui.
- Tu n'abandonnes jamais pas vrai ? soupira le japonais.
Nollan sourit malgré la tristesse qui grandissait au fond de lui. Les rôles avaient été inversés. A présent, c'était lui qui courait après l'asiatique. Il comprenait ce qu'avait pu ressentir Daï, lorsque lui-même se moquait ouvertement de son homosexualité, l'insultant nonchalamment de PD.
- Tu dors dans mes bras cette nuit ?
-Non
- S'il te plait ! Se plaignit Nollan.
- Non.
- Alors je piquerais toute la couette et tu auras si froid que tu te blottiras dans mes bras en me suppliant de te fournir un peu de chaleur.
Afin de donner plus de crédibilité à sa tirade infantile, il lui tira puérilement la langue avant d'afficher une mine boudeuse à souhait. Daï eu un sourire amusé. Il n'arrivait pas à le retenir, Nollan était si ridicule. Il sentit une vague de fraicheur. Il était heureux ainsi, avec Nollan. Ce dernier passa un bras sous la tête du japonais et le colla contre lui. Daï sentit sa respiration s'accélérer.
- Arrête, on ne p...
Sa phrase fut stoppée par une bouche dévorante. Ardent, pleine de désir. Un désir trop longtemps caché, enfouit, insatisfait...
Voilà la suite qu'on m'a tant demandéé ! Bon je vous demande qu'elle suite vous voulez pour la prochiane fois même si j'en suis sûr que tout le monde voudra cette histoire... La fin approche mes Petits Loups !
Moi ze veux la suite de cette histoire !!!
Contente de revoir tes histoires ^^
J'espere que ta semaine c'est bien passé ^^
Moi forcement je choisie cette histoire pour la suite ^^
la suite de cette istoire bi1 sur elle est trop bi1.bonne continuation.
gagné! cette suite!!
j'aime bien la fin^^
mmais il était quand meme homophobe^^ (bcp d'homophobe sont des homos refoulés) mais je comprend ces peurs, c'est touchant!
Rahhhhhhhhh " Rapport Choucroute" MDR Pépiiii chérie * may est à bout de souffle tellement elle rigole*
Ne dit-on pas , " Mieux vaut rire que pleurer ?"
Bon super suite :P
Me connaissant quelle suite est-ce que je désire 8-)? :P
Par contre j'ai rien panné à la choucroute oO
Et comme suite, bahh....... Un Demi Enfer siouplait? *lui fait des chibi eyes*
Super suiteeeee :D
C'est vraiment ma préférée de tes histoires :)
Bisous
Une demie enfer XD!!!
J'aime bie nta suite ^^ Vivement le prochain chap!!! Vaus voir mon petit Daï prendre son pied avec Nollan :D (oula sa fait pervers O_o) Je reformule lol, je veux qu'ils soient heureux XD XD XD