Pepitooo [[ Le Yaoi c'est bon pour le moral XD ]]

Chapitre XV

-

-

Quatre jours étaient passés. A une vitesse lente, très lente. Nous étions la veille du départ de Juan et notre situation ne faisait qu’empirer. Durant ces quatre jours, nous ne étions presque pas parlés. Juan s’enfermait dans un mutisme infranchissable et il m’était impossible de communiquer avec lui. Je ne comprenais pas sa réaction, ce n’était pas la mort. Après tout, il pourrait forcément revenir aux prochaines vacances. Il n’y avait qu’un mois et demi avant les vacances de la toussaint. Mais Juan ne semblait pas comprendre. Il se bornait à être distant. Ses phrases étaient toutes aussi vides que ses attentions à mon égard. Nous échangions que de rares baisers. Le plus souvent sans signification. Vide.

Allongé dans mon lit, j’observais Juan qui rangeait ses affaires dans sa petite valise bleu. Il était accroupi et dos à moi ce qui me permettait de me rincer l’œil sur son joli postérieur parfaitement moulé dans son pantacourt en jean.

-        Miguel !

-        Hein ? quoi ?

-        Tu peux venir m’aider ? soupira Juan.

La lumière s’éteignit. Je sentis un poids s’abattre sur le lit ainsi qu’une présence se glisser doucement dans les draps. Une sensation humide se posa sur mon épaule. C’était la première attention de Juan depuis des jours… Je le laissais faire, me guidant à sa guise. Il fit parcourir l’une de ses mains sur mon torse bronzé tout en continuant de tracer des sillions avec sa langue le long de ma clavicule. Juan se rapprocha un peu plus de mon corps et je sentis son érection contre mes fesses. Je poussais ses dernières contre son pénis afin de mieux le sentir. Juan comprit instantanément et commença à mimer l’acte. J’avais énormément chaud. La chaleur que m’affligeait le corps de Juan était tellement délicieuse.

Sa main droite s’égara sur mon boxer et il commença à me malaxer à travers le tissu non sans cesser de stimuler mon postérieur. Je me retournais soudain pour lui faire face. Il ne comprit pas se retournement de situation et j’en profitais pour capturer ses lèvres, insérant malicieusement ma langue à la recherche de quelque chose à taquiner. Cette langue si douce, si épaisse, j’aurais pu la goûter pendant des heures. Mais Juan n’était pas du même avis et se fit plus pressant. Je le  fit pivoter sur le dos et chevauchais sa taille, sans cesser de mordiller ses petites lèvres rosées. Son pénis devenait de plus en plus gonflé, je le sentais. Juan se tortillait tout en grognant.

-        Miguel…

-        Trop serré ? Dis-je en souriant.

-        S’il te plait, me fait pas attendre comme ça !

-        Bien chef !

J’enlevais donc habilement le boxer de mon commandant tout en léchant son torse imberbe, taquinant au passage ses tétons. Les mordillant à souhait. Son pénis à présent libéré, je léchais mes doigts et les glissaient entre mes cuisses avant de reprendre le membre de Juan dans ma bouche. Je fis quelques va et viens tout en enroulant ma langue autour de son pénis, sans cesser d’insérer des doigts dans mon anus.

-        Miguel, j’ten prie, supplia Juan au bout d’un moment de succions.

-        Bien…

Je remontais habilement vers le haut du corps de mon amant, chevauchais ses hanches et m’empalais adroitement sur le membre dressé de Juan. Un gémissement franchit les lèvres de Juan lorsqu’il fut totalement à l’intérieur de moi. Il posa ses mains sur mes cuisses puis sur mes fesses et commença à me faire bouger sur lui. Je savais que je ne tiendrais pas longtemps, le plaisir étant trop intense pour retenir une quelconque jouissance.

-        Juan ! hurlais-je tout en se déversant sur son ventre.

Enfin libéré, le corps de Juan se crispa de tout son long et il se permit à son tour d’éjaculer en moi en me serrant contre lui le plus fort possible. Je me décalais de son torse dans un ultime effort afin de ne pas trop l’écraser. Tout en sombrant dans le sommeil, je sentis des couvertures s’abattre sur mon corps ainsi qu’une voix chaleureuse me susurrer à l’oreille.

-        Je t’aime.

J'ai jamais été aussi mal de ma vie. Fièvre transpiration, courbatures et les joues d'un hamster. Me traîner jusqu'à l'ordi à été un vrai supplice, en espérant que ce cchapitre vous plaise.

Mon opération : dents de sagesse .