Pepitooo [[ Le Yaoi c'est bon pour le moral XD ]]

Chapitre XVI

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Un mois s’était écoulé depuis le départ de Juan. Un mois que je n’attendais qu’une seule chose, les vacances afin de revoir son doux visage. Je n’avais pas assisté aux adieux, Juan ne m’avait pas réveillé en partant. Il s’était éclipsait en ne laissant qu’un simple mot. Machinalement, je le sortis de la poche de mon jean et le relus une fois de plus.

«  Miguel, mi corazon… Je n’oublierais jamais la nuit que nous avons passés cette nuit, elle sera gravée dans ma mémoire à jamais. J’espère en vivre d’autres avec toi … Tu amor para la vida »

Une adresse accompagnait ce doux petit mot d’amour afin que nous correspondions le plus souvent possible. Cela faisait un mois que nous nous attelions à la dur tâche qu’était de mettre nos sentiments sur papier. Nous nous écrivions environs trois fois par semaine. Juan me racontait ses journées à la forge, la lente descente aux enfers d’Erika. De l’impuissance d’Alonzo face à la détresse de sa femme. J’avais de la peine pour mon oncle, ainsi que pour Erika. Mais l’image de cette femme essayant d’étouffer l’être le plus cher à mes yeux ne quittait pas mon esprit.

De mon côtés, je lui narrais mes journées au lycée, toutes plus banales les unes que les autres. Je lui parlais aussi de mon meilleur ami, Mawe. Je lui décrivais les exploits de Djina et lui passait le bonjour de Nathalia.

«  Plus que deux semaines et je suis dans tes bras. Je pourrais enfin ressentir à nouveau ton odeur et ton corps pressé contre le mien. La douce chaleur qui m’envahit lorsque u m’embrasse ou me prend par la taille. Je me languis de toi… »

La réponse ne tarda pas a arriver et une lettre fut posté trois jours plus tard dans ma boîte aux lettres. Je souris en voyant la même écriture que je lisais depuis maintenant quatre semaines.

«  Je compte les minutes qui me sépare de nos retrouvailles. Mon esprit n’est plus qu’images et souvenir de toi. Je veux tellement en créer de nouveaux dans ma mémoire. Sache que je n’ai jamais aimé aussi fort. Vivement que je puisse te serrer dans mes bras aussi fort que mon amour puisse le permettre. A dans une semaine mi angel »

Le lendemain, Mawe vint passer une après midi chez moi. Nous étions tranquillement en train d’écouter le dernier album d’Arashi, allongés sur mon lit.

-        Dis Miguel, me questionna Mawe, tu me le présentera on Juan.

-        Oui bien sûr, il arrive dans une semaine à peine, je tiens à ce qu’il te rencontre.

-        Oui, moi aussi je veux voir à quoi ressemble, je cite «  le bel Apollon qui te sert de copain ».

Il se moquait de moi l’enfoiré, il était plié en quatre dans mon lit. Je lui jetait gentiment un coussin à la figure en lui tirant puérilement la langue.

-        Si tu ne m’avais pas abandonné durant deux mois pour aller faire la fiesta au Japon, tu l’aurais rencontré en même temps que moi car je t’aurais kidnappé pour que tu m’accompagnes là-bas

-        Ce n’est pas ma faute, fit-il avec une moue désolée adorable. Tu sais bien que je dois aller voir ma grand-mère et mon père est sans appel là dessus.

Il triturait nerveusement une mèche de ses longs cheveux noir charbon. Je souris le voyant aussi désarmé. Je m’approchais de lui et le pris dans mes bras.

-        Je rigole mon beau japonais, je sais très bien que tu n’as pas le choix. C’est simplement dommage que l’on ne passe jamais nos vacances ensemble.

Mawe opina du chef et se redressa. Il me jeta un clin d’œil langoureux et se leva de mon lit.

-        Bon chéri, je suis que tu en pinces pour moi mais calme tes ardeurs je te prie.

Il mimait une pause de star ce qui le fit éclater de rire.

-        J’ai mon Apollon, à côté de lui, tu es minuscule.

Mawe fit un air outré avant de prendre son sac, de me déposer un léger baiser sur les lèvres et de partir en riant. Non, Mawe n’était pas gay mais étant un sex symbole, il prenait plaisir à me torturer en me glissant des baisers furtifs ou des sous entendus bateaux. Je laissais mon regard vagabonder sur mon bureau et celui-ci se posa sur les lettres de Juan.

Plus qu’une semaine…