Pepitooo [[ Le Yaoi c'est bon pour le moral XD ]]

Juan partit quelques heures après notre ébat. Mais , à l'inverse de la dernière fois, je l'accompagnais fièrement à la gare. Je lui tenais fermement la main, montrant à tout le monde que j'étais amoureux de cette là et pas un autre. Le vent soufflait doucement et apportait le doux parfum de Juan jusque dans mes narines. Je soupirais.

- Bah ? Chéri ça va pas ? me demanda Juan.

- Bien sûr que ça va , comment je ne pourrais ne pas aller bien alors que je suis avec toi ? répondis-je dans un sourire étincelant.

- Alors pourquoi tu soupire ? me rétorqua-t-il en haussant un sourcil.

Je l'embrassais fougueusement pour le faire taire. Il posa sa valise à côté sur un banc et passa ses bras autour de ma taille. Doucement, il cala son front dans le creux de ma clavicule.

- Tu me manques déjà, soupira-t-il.

- Tu n'es pas encore partis ! répondis-je en riant.

Mon rire sonnait horriblement faux. Juan me manquait à chaque seconde qu'il ne passait pas à mes côtés. ME dire que je devrais attendre les prochaines vacances pour le voir serait si dur. Mon amant leva un regard mouillé vers moi et un sourire triste. J'eus envie d'éclater en sanglots.

- Oh , non Juan... Pleures pas... articulais-je en resserrant mon étreinte et en ravalant mes larmes.

- Perdoname...

- Te pardonner de quoi donc ? Tu as le droit d'être triste !

Il ne me répondit pas, une larme roula sur sa joue et il haussa les épaules. Une voix dans le haut parleur annonça l'arrivée en gare du train. Je me décollais de lui à regret. Il me rattrapa brutalement, scellant mes lèvres aux siennes, goûtant encore une fois ma langue. Je caressais la sienne avidement, ma seule et unique nourriture. Lui, mon indispensable...

- Je t'aime Miguel. Sache-le, quoi qu'il arrive, je t'aimerais toujours. Tu seras et resteras le seul, murmura-t-il dans mon oreille.

Etrangement, ses mots me firent plus peur qu'autre chose. Que pourrait-il bien nous arriver ? Tant que nous nous aimions, c'était le principal....Juan se défit de l'emprise de ma bouche, il déposa un baiser sur mes joues rosies à la fois par le froid et par les pleurs. Je lui jetais un regard incrédule mais il me tira la langue et s'engouffra dans le train.

Il me jeta quelques regards à travers la vitre. Mon coeur faillit se décomposer. Je le vis éclater en sanglots  et je ne pouvais rien faire. Il pleurait à chaudes larmes , les mains collées à la vitre. On aurait dit un appel au secours. cette scène sonna en moi comme des adieux. Je ne comprenais pas , je ne comprenais plus. J'espérais simplement que Juan était vraiment effondré de me quittais pour ne revenir que deux mois plus tard.

Je regardais à nouveau la vitre où Juan me fixait. Ses lèvres bougèrent, il mima un " je t'aime " adorable. Une chaleur m'envahis alors. Le train démarra, je le suivait à la trace, mes pas devenant plus grand, je courais après ce train, après mon amour. Je vis les larmes de Juan se remettre à couler abondamment lorsque le train disparut sur les chemins de fer.

Abattu, je prenais le chemin du retour. Je marchais dans le vide, mes pas étaient lents et lourds. Les larmes affluaient sur mon visage. Ma tête se mit à tourner. Mes jambes se dérobèrent sous le sol. Alors que j'allais m'effondrer; quelque me porta sur son dos. Dans un état second , je passais mes bras autour du cou de l'inconnu et m'y cramponnait come si ma vie en dépendait.

- Baka... souffla l'inconnu pensant que je dormais.

- Mawe ??...

- Qui veux-tu que se soit...

- Comment.. tu as su ? demandais-je à travers mes larmes

- Que tu allais pleurer et t'évanouir ? ricana-t-il, je ne le savais pas, j'allais chez toi et je te trouve à moitié conscient.

Le nippon ouvrit la porte de ma maison et se dirigea immédiatement vers les escaliers, il les monta et entra dans ma chambre. Délicatement il me déposa dans mon lit. Mes larmes coulaient sans que je ne puisse rien n'y faire. Alors que j'entrais en contact avec les draps, je ne desserrais pas ma prise du cou de mon meilleur ami.

- Miguel.. lâche-moi s'il te plait...me supplia Mawe.

Je secouais la tête en signe de refus et l'attirais vers moi. Il perdit l'équilibre et s'écrasa sur mon corps. Alors qu'il roulait sur le côté, je lui tirait le bras et me blottissais dans ses bras. J'éclatais à nouveau en sanglots, ne pouvant cesser cette tristesse soudaine. Mawe resserra ses bras autour de moi et déposa un léger baiser sur le sommet de mon crâne. Il rabattit les couvertures sur nous et je m'endormis dans ses bras.

Bon, chapitre un peu court mais je me devais de passer par là, en plus il est un peu ambigu mais bon tant pis xD Les capitres suivants vont être corsés pour mon petit Miguel, ne pleurez pas trop xD

Ah j'ai ajouter un NEW album photo, mes petites creations, toute pourries avec Paint à mes heures perdues xD C'est nul, mais j'ai bien rigolé ^^

La suite.... Quand j'aurais envie ? =P

* MOUAAAAAAAAAK *