Pepitooo [[ Le Yaoi c'est bon pour le moral XD ]]

Chapitre XIII

-

-

Cette nuit là, chacun retourna dormir chez lui. Chacun amena avec lui toute sa peine et sortit de la maison de Guilian. Ils ne quittèrent pas la villa en même temps. Sunao étant le premier à s'être éclipsé après sa dispute avec Torin, puis se fut le tour de Nollan, le coeur lourd d'avoir éprouvé du plaisir à embrasser le petit aux cheveux bleu. Puis Torin se leva de son lit, empoigna son manteau et rentra chez lui. Seul Daï était resté jusqu'au petit matin.

 

Le plus jeune avait été le seul japonais de la fête à rester et s'amuser. Il avait bu jusqu'à plus soif et se trouvait à présent ivre mort sur le carrelage froid de la cuisine. Tout le monde dormait. Il se leva difficilement et chercha une salle de bain. Il fut horrifié par al vision qui s'offrait à lui. Ses cheveux étaient tout décoiffés, il avait d'horrible cernes sous les yeux et sa bouche était pâteuse. Il s'aspergea le visage et sortit de la villa en dévalant les escaliers. Il courut jusque chez lui.

 

- Chéri ?? Où étais-t-u ?? Je me suis fait un sang d'encre ! s'exclama une petite tête ronde.

- Oh... pardon maman, j'aurais du prévenir.

- Tu ne découches jamais, bougonna-t-elle. Comment elle s'appelle ? ajouta-t-elle avec un sourire en coin.

- Maman ! Je suis...

- Homosexuel, je sais, ria-t-elle. Je voulais juste te taquiner. Mais la prochaine fois que tu t'en vas, tu as intérêt de me prévenir !

- Bien... Je monte dormir un peu.

- Daccord, je fais une soupe d'algues et du riz pour le déjeuner, ça ira ?

- Haï...

 Il gravit les marches quatre à quatre et s'effondra dans son lit. Il laissa libre cours à ses larmes, qu'il avait retenu depuis la veille. Son oreiller était trempé. Ses yeux s'étaient arrêtés de pleurer mais la peine de son coeur ne cessait de se propager....

 

Chez Sunao, la joie n'était pas non plus au rendez-vous. Il dînait avec ses parents, ceux-ci étant rentrés de voyage. Le repas se déroulait en silence, comme d'habitude. De toute façon Sunao n'avait rien à leur dire. Ses parents étaient si imbu de leur personne qu'il était impossible d'avoir une conversation correct avec eux.

 

- Qu'as-tu fais ce week end ? J'espère que tu as travaillé ! lança sa mère sèchement.

- Non, j'étais à une fête.

- Et en quel honneur ? demanda Mme Kato.

- Un gars du lycée qui voulait faire notre connaissance.

- Un gars ? Pas l'un de ses bâtards j'espère ! s'affola la mère de Sunao

 

Mr Kano arqua un sourcil. Il n'aimait pas lorsque sa femme parlait de façon si indécente, en public cela ne serait sûrement passé. Sunao souffla bruyamment, dieu que cette femme l'exaspérait.

 

- Si justement, d'ailleurs sa maison est magnifique.

- N'y remet plus les pieds ! lui ordonna Mme Kano.

- T'inquiètes pas pour ça, marmonna-t-il en repensant à la façon dont Torin l'avait qualifié.

- Nous repartirons demain, cela ne t'ennuie pas mon fils ? demanda Mr Kano.

- Non papa, ça ira...

- Voyons, c'est homme maintenant ! intervînt la mère, il va devoir diriger tout une école dans quelques années, il faut qu'il apprenne à se débrouiller seul !

 

Et c'est reparti ! pensa Sunao. A chaque dîner, Mme Kano remettait ce sujet sur le tapis. Elle n'arrivait pas à se mettre dans la tête que son fils ai d'autre projet que de devenir directeur d'un établissement pour adolescent pré-pubères en mal de vivre. Hors de question qu'il devienne ce genre de personne. Lui, il voulait ouvrir un restaurant. Cuisiner des petits plats et voir les gens manger ses délicieux mets.

 

- JE NE VE ....

- Tatatata, tu n'as rien à dire, tu reprendra les rênes de cette école et c'est sans appel.

 

Il allait protester lorsqu'il sentit une main se poser sur son bras, en dessous de la table. Il observa cette main et leva les yeux vers son père. Celui-ci lui fit un clin d'oeil. Suao soupira, heureusement que son père était là. Il avait connaissance des projets de son fils et le soutenait à l'instar de sa femme. mais lui-même ayant été confronté à un père autoritaire, il ne voulait pas que son fils regrette ses choix. par conséquent, il accordait toute sa confiance à son unique fils et lui laissait carte blanche.

 

Ils échangèrent un regard entendu et Sunao se leva de table. Il s'inclina respectueusement devant ses parents et monta à l'étage. Il entra dans la chambre qu'avait occupé Torin durant ce court laps de temps et se plaça en face de l'armoire, là où il l'avait embrassé. Ce soir-là, le japonais avait été troublé par l'indifférence de Torin a embrasser un autre homme. Il effleura ses larmes comme pour se rappeler... Ca avait été si surréel. Comment avait-il pu en arriver là ? A présent, tous se détestaient. Daï ne l'avait toujours pas appelé et lui n'osait pas le faire. Il avait été si immonde avec son meilleur ami... Sunao n'avait pas spécialement été jaloux de Daï. Non bien au contraire, il avait été furieux face à l'attitude de Torin.

 

Daï était quelqu'un d'émotionnellement perturbé, les sentiments des autres lui tenait tellement à coeur , qu'il lui arrivait d'en oublier les siens. Et lorsque l'étranger avait fait exprès d'embrasser Daï sur la joue, juste devant lui. Il n'avait pas supporté le rougissement de Daï. Non, il ne voulait pas que Torin se serve de son meilleur ami pour lui faire du mal. Daï aurait facilement pu tomber sous le charme. Daï était avide de tendresse et d'amour. Et n'importe qui le lui offrait, il l'acceptait...

 

Bizarrement, aucun des quatre garçon n'était en forme. Nollan avait passé la journée enfermé dans sa chambre. Il ne cessait de visionner des films pornos. Voulait-il se prouver à lui-même qu'il était encore capable de bander en voyant les poitrines alléchantes de ces jeunes femmes ? A sa plus grande joie, son anatomie réagissait comme il le voulait. Il mit son excitation d'hier soir sur le compte de l'alcool qu'il avait ingurgité. Plus jamais il n'éprouverait du plaisir a embrasser un embrasse. D'ailleurs, plus jamais il ne ré-embrasserait un homme.

 

- Nollan !!! Un ami pour toi ! Hurla sa mère à travers l'étage.

- J'arrive, cria-t-il non sans rechigner de devoir descendre les escaliers.

 

Arrivée devant la porte, son coeur ne fit qu'un bond. Ses pas se stoppèrent. Tout son corps se figea.

 

- Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-il hargneusement à l'intention de son invité surprise.

- On ... on peut parler ?? bredouilla Daï.

- Suis-moi...

 

Daï suivit Nollan qui remonta à l'étage. Ils entrèrent dans la chambre du plus âgé. Celui-ci referma la porte derrière lui. Il la ferma à double tour.

Jeu 18 oct 2007 11 commentaires

sa laisse perplex tt sa ^^


jattend la suite !!!

johanna - le 19/10/2007 à 18h25
je le sens mal sur ce coup là....ne sois pas trop méchante avec Daï, il est trop mimi pour ça...
Eowyne - le 18/10/2007 à 19h22

 "Celui-ci referma la porte derrière lui. Il la ferma à double tour."


^^

Yue - le 18/10/2007 à 14h23
oula sur ca va partir en sucette, mais en bonne sucette!lol
Lumiere - le 18/10/2007 à 15h01
ouai comme tu dit lumière sa va partir en sucette lol je suis contente
lucie - le 18/10/2007 à 15h43
Hinhin, suspense! Alors soit c'est tout bon soit tout mauvais, au choix XD
Utopia - le 18/10/2007 à 18h25
trop bien cette suite !! Mais je crain le pire pour notr povr ptit Dai !
Celia - le 18/10/2007 à 19h02

je ne vais pas répéter mot pour mt ce qu'a dis Yue,


mais bon,


je n'en pense pas moins XD


kyaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!! >_<

Elle Sid - le 18/10/2007 à 20h16
Pourquoi tout le monde est méchant avec Daï... =(

Et pourquoi Nollan il bande devant des filles... =(    XD

Et pourquoi ils se font tous la gueule... =(

=D Bon j'arrete avec les "pourquoi", et j'attends la suite!!!
Bloodyrock - le 18/10/2007 à 21h55
Pauvre daï, je sens qu'il ne va pas passer un bon quart d'heure ... =S
Mahea - le 18/10/2007 à 22h13