Pepitooo [[ Le Yaoi c'est bon pour le moral XD ]]

Chapitre  XVIII

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A ces mots, Daï devint blanc comme un linge. Il n'aurait jamais imaginé que Nollan puisse avoir une telle attitude avec lui. Alors il avouait avoir était un con ? Et il l'autorisait même  à le faire souffrir autant que lui avait eu mal ? Mais Daï ne pourrait jamais faire ça. Non, il l'aimait bien trop pour ça...

- Je vais faire ma valise, déclara-t-il, les yeux rivés devant lui.

- Daï...

- A toute à l'heure.

Nollan ne comprenait pas sa réaction. il lui donnait l'occasion de se venger et il ne réagissait même pas ? Pourquoi ? Le brun se passa une main lasse sur le front. il était en train de ressentir des choses pour Daï qui lui faisaient peur. Il n'avait jamais était doux avec quelqu'un, uniquement avec les filles. Il détestait les gays et en côtoyait pourtant régulièrement un depuis quelque temps.

- Nollan ? C'est Torin, je peux entrer ?

- Hum, acquiesça le concerné.

Torin alla prendre place sur le lit. Il se tortillait nerveusement les mains. Nollan le remarqua.

- Alors ? Tu es amoureux de Sunao ? demanda Nollan en s'accoudant au bureau.

- Non, il est bizarre... Je ne le comprend pas. Il a Sae et pourtant il essaye tout le temps de me sauter dessus, répondit Torin l'ai dépité.

- Oui, mais tu l'aimes bien ? J'ai raison hein ?

- Hum, il me fait penser à un enfant des fois. C'est quelqu'un d'adorable, mais de très compliqué...

En entant son ami parler, Nollan su que pour lui, Sunao n'était pas simplement quelqu'un d'adorable. même si ne le savait pas lui-même, Torin était en train de tomber petit à petit amoureux du beau japonais. Même Nollan s'y était attaché, même s'il ne l'avouerait jamais.

- Dis-moi, il se passe quoi avec Daï ? demanda soudainement Torin.

- Oh rien ! Absolument rien !

- Nollan... Je t'ai dit pour Sunao, dis-moi ce qui se passe...

- Je...on...

- Vous ?

- J'ai couché avec lui !

Torin n'en cru pas ses oreilles. Sa bouche était grande ouverte, il fixait Nollan d'un air incrédule. Comment son ami avait-il pu changer en si peu de temps ??

- Tu as couché avec lui ?

- Oui, en faite non... je... Noillan bredouillait tout en évitant le regard de son ami.

- Nollan, qu'est-ce que t'as fais ! s'impatienta Torin.

- Je l'ai forcé...

- Quoi ?! Mais t'es malade... ! s'écria Torin.

- Je sais , j'ai pété les plombs...

- Si Sunao l'apprend, il va t'arracher la tête, Daï est tout pour lui, tu le sais ça ?!

- Je sais, je me suis excusé, et je l'ai autorisé à me frapper, répondit mollement Nollan.

- Et ? Qu'est-ce qu'il a dit ?

- Qu'il allait faire sa valise, marmonna Nollan.

Torin se demandait pourquoi Daï ne s'était pas vengé. de plus, Nollan autorisait quelqu'un à lever la main sur lui, cette hitoire était incompréhensible. Nollan était trop fier pour laisser qui que se soit le battre. Alors pourquoi était-il différent avec Daï ?

- Tu l'aimes pas vrai ? demanda Torin en plongeant ses yeux dans ceux de son ami.

- Non, déconnes pas, c'est un mec ...

- Nollan, arrête de me mentir.

Nollan était affolé, l'idée même qu'il puisse être gay le rendait malade. Mais les sentiments qu'il éprouvait à l'égard du japonais n'était pas que de la compassion ou de l'amitié. non, c'était bien plus fort. Ses épaules tressautèrent et Torin remarqua que Nollan allait bientôt craquer. Il se leva et alla le prendre dans ses bras.

- Chut, c'est pas grave...

- Je .. suis... un monstre, sanglota-t-il.

- Mais non, dis pas n'importe quoi.

- Il doit me détester, répondit Nollan, la mort dans l'âme.

- Daï est compréhensif, et il semble énormément tenir à toi. il te pardonnera.

- Humm, répondit Nollan, visiblement peu convaincu par les belles paroles de son ami.

Torin lâcha le brun et tout deux descendirent rejoindre Sunao qui était au téléphone.

- Oui chérie, un camping entre mec.

- ....

- Non tu ne peux pas venir, désolé.

- ...

- Tu m'en veux ?

-....

- Très bien, je t'appelle quand je rentre.

- ...

- Moi aussi, je t'aime.

Lorsqu'il raccrocha, ils e tourna vers les deux étrangers et sauta au cou de Torin. Il lui planta un baiser sur les joues et sourit béatement. Torin et Nollan changèrent un regard excédé. Nollan comprenait maintenant pourquoi Torin se sentait désappointé. Cette situation était des plus bizarres.

Une petit heure plus tard, tout le monde était dans le hall de la maison de Sunao, leurs valises à la main. La voiture - limousine plutôt - arriva et ils chargèrent leurs valises dans le coffre. Sunao s'installa sur les genoux de Torin, sans que celui-ci ne pu dire quoi que se soit. Daï soupira et prit place à côté de Nollan. Cette petite sortir promettait d'être inoubliable...