Pepitooo [[ Le Yaoi c'est bon pour le moral XD ]]

Chapitre XXIII

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Les deux corps des adolescents étaient collés l'un contre l'autre. Daï ne cessait de gémir sous les coups de reins puissants de son partenaire.

« Il m'aime... Il m'aime... » pensa Daï, prêt à éclater en sanglots.

Il sentit une main empoigner son sexe. Le japonais hoqueta de surprise. Nollan disait qu'il n'était pas gay, pourtant depuis le début, il connaissait tous les points sensibles de Daï, tout ce qui le faisait frémir. La main qui s'activait sur son pénis dressé à l'extrême ne faisait qu'augmenter son plaisir.

- Je... arrête... Je vais...

- Retiens-toi... Encore un peu... Souffla Nollan dans le creux de son cou.

Il s'affaira à donner des coups de reins plus vigoureux, plus fort, qui allèrent se perdre dans cet orifice profond, brûlant, étroit... Un coup de rein, plus intense que les autres fit crier les deux garçons qui se serrèrent dans leurs bras, chacun se déversant à sa manière : Nollan remplissait le corps de Daï tandis que celui-ci se contracta de tout son être pour se laisser relâcher, laissant le fruit de son plaisir couler le long de la main du bel étranger. La sueur maintenait leur corps collés, ils étaient à bout de souffle. La bouche de Nollan vînt chercher celle du japonais et la caressa sensuellement...

Pour d'autres, la soirée avait été un fiasco total et les disputes ne semblaient pas vouloir en finir, au contraire, elles s'éternisaient... Ce fut le cas de Torin et Sunao, toujours en train de se bouffer le nez, reprenant leur dispute d'avant.

- Fou-moi la paix ! Retournes avec tes potes ! ragea le japonais.

- Mais arrête !

- CASSE-TOI !!

Torin empoigna le blond et le colla à lui. Le japonais commença à se débattre, donnant de violent coups sur le torse de Torin mais le brun encaissa les coups sans rien dire. Il prit Sunao de surprise en scellant sa bouche à la sienne, empêchant tout mouvement, toute réplique...

- Quitte-la !

- Q…Quoi ? balbutia Sunao.

- Sae, rompt avec elle.

Ce n'était pas un ordre, non... Mais une supplique. Il avait plongé ses yeux dans les siens et avait enfin osé lui demander l'impossible. Il le voulait pour lui, il le voulait de tout son être. Et il ne le partagerait avec personne. Il voulait qu'il quitte la jeune fille... pour lui.

- Je ne peux pas... déclara lâchement Sunao.

- Quand on veut on peut.

- C'est pas aussi simple... Elle est... C'est... ma future femme, confessa le blond en fuyant au maximum le regard abattu de Torin.

- Ta future femme ? répéta-t-il tel un automate.

- Hum... Un mariage arrangé... Nous sommes issus de deux familles très riches et puissantes. Lorsqu'on a commencé à sortir ensemble, nos parents y ont vu une occasion unique de faire fusionner leurs groupes... Et tout a été décidé, sans notre accord.

- Tu l'aimes ? demanda subitement l'étranger.

- Je...

Il jeta un oeil au visage du brun : ils étaient embués son coeur semblait meurtri. Il s'en voulait de le faire souffrir autant. Il n'avait jamais voulu ça. Non, ce n'était pas ce qu'il avait prévu.

- Tu l'aimes ? Répéta plus fort Torin.

- ... Non.

- Alors rompt ce mariage stupide ! s'emporta l'étranger.

- Tu ne peux pas comprendre ! Ma famille me renierait de laisser passer ça !

- Alors tu vas sacrifier ta vie pour satisfaire la volonté de tes parents !?

- Tu tournerais le dos à ta famille toi peut-être ?!

- Pour toi, je ferais n'importe quoi.

La déclaration de Torin fit l'effet d'une gifle à Sunao. Il ne s'y attendait pas. Pas à ce point... Alors il s'était trompé ? Il n'était pas un simple pari pour lui ? L'aimait-il vraiment ? Voyant Sunao en pleine réflexion, Torin interpréta mal la chose.

- Je vois... T'es qu'un lâche ! lui cracha-t-il en se détachant de son corps.

Le japonais tendit la main et la posa sur l'épaule du brun. Il s'approcha en voyant que Torin ne le repoussait pas et se colla à son dos. Torin se retourna et lui prit avidement la bouche... Il en avait tellement envie... Il l'aimait tellement que cela en été douloureux. Leurs corps se collèrent l'un à l'autres, ondulant à l'unisson. Leurs mains se firent de plus en plus insistantes, avides de caresses. Il s'allongèrent sur le matelas gonflable. Torin se plaça au dessus de Sunao et plongea ses yeux dans les siens.

- J'ai tellement envie de toi...

- Fais-moi tien...

Torin ne se fit pas prier et recommença à embrasser son futur amant. Il allait lui offrir la plus belle nuit de toute sa vie. Il fit glisser sa langue le long du cou laiteux de Sunao tout en suçotant la chair, arrachant quelques gémissements.

- T'es un appel au viol...

Sunao ria suite à la remarque de son amant et passa ses bras autour du cou de l'étranger. Il l'embrassa passionnément, mettant tout son amour pour ce baiser. Un baiser doux et à la fois fusionnel. Alors que leurs langues se caressaient dans un ballet dès plus sensuel, les mains du japonais s'affairèrent à déshabiller l'étranger qui se tortillait dans tout les sens.

- T'es pressé ? ria Torin en voyant l'air concentré de Sunao à enlever sa boucle de ceinture.

- J'te veux en moi ! se plaignit-il.

Le blond colla son bassin à celui de Torin, faisant s'entrechoquer leurs érections respectives. Un gémissement s'échappa de la bouche du brun. Le contact de ce sexe durci était comme une décharge électrique. Plus que tous, il désirait son partenaire. Il n’était plus question de se pari stupide, il désirait cette âme dont les lianes épineuses de l’amour ensanglantaient ces entrailles.

Sunao finit par gagner sur le fermoir du jean de son bel étranger. Sans plus attendre, il lui baissa pantalon et boxer, les faisant glisser lentement le long des cuisses de son compagnon. Le blond faisait exprès de prendre son temps, cherchant à pousser la patience de son amant à bout…et il visait juste. Torin, dont l’érection était plus que pro imminente et douloureuse, se débarrassa de tous ces vêtements, le t-shirt y comprit.

- Qui c’est le pressé là ? demanda Sunao de plus en plus taquin avec son homme.

Il n’eut pas de réponse, simplement un corps musclé et d’une excitation à vous rendre l’âme, qui se jetait sur lui. Le brun s’était redressé sur ses genoux, dominant le blond de son imposante silhouette. Il lui prit violement les lèvres, introduisant sa langue profondément dans sa bouche. Sunao fut surpris par temps d’entrain de la part de l’étranger….lui qui était d’une nature si calme.

Torin avait perdu son sang froid, se laissant envahir par cet amour ardent qu’il avait pour Sunao. La passion qu’il mettait à embrasser ces lèvres était plus que significative…et le blond le savait. Son cœur battait trop vite car malgré son assurance et son arrogance, Sunao allait passer le pas…par amour. Faire l’amour avec la personne qu’il aimait, l’homme pour qui il donnerait sa vie…mais il ne lui dirait pas. Pas encore… Torin écarta les pans de la chemise du blond, faisant voltiger les boutons un peu partout.

- Hey, ma chemise…

- On s’en fou….

Sunao fut poussé en arrière après que le brun lui ait littéralement arraché sa chemise de ses épaules. Elle resta malgré tout au niveau de ses poignets, emprisonnant ses bras dans son dos. Torin lui enleva sont panta-court avec la même vigueur, révélant l’érection du jeune homme. Torin fut ralentit par ce corps mince qui s’offrait à lui. Il admira les joues rouges du blond, la bouche haletante et sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration. Son corps pâle et mince lui ôta un gémissement d’excitation tellement il le trouva magnifique.

Torin glissa sa main sur le bas ventre du blond, la laissant se perdre lentement jusqu'à son aine. Le corps nu de Sunao s’arqua au moindre contact… Lui-même était en feu et la sensibilité de son corps à l’extrême. Son sexe se mit à baver tellement le désir et le plaisir de chaque caresse était insupportable à garder pour lui-même. Ils n’avaient encore pas vraiment passé le pas qu’il ne pouvait déjà plus retenir une première vague de jouissance…

Le brun s’en rendit compte et retira sa main avant qu’il ne jouisse. Son regard se perdit sur le gland de son amant et Torin rougis de l’envi qui le saisit à l’instant. Il prit les jambes du jeune homme et les posa sur ses épaules, gardant le bassin de ce dernier à hauteur de ses lèvres. Sa langue chaude vint titiller le liquide blanc qui s’écoulait par intermittence.

- Aahhh…Torin...je tiendrai pas…

Sunao allait éjaculer et Torin pris en pleine bouche le sexe de son compagnon, recueillant la semence précoce. Il l’avala et commença de lents mouvements de sussions. Le pénis se gonfla à nouveau dans sa bouche et Torin ne put retenir ses propres gémissements, tant il aimait ça. Sunao était à son comble, jamais il n’avait ressentit tant de plaisir, jamais il n’avait été si…pressé…

Il déplaça ses main vers l’entre jambe de Torin, et trouva l’objet de convoitise qui si trouvait. Il masturba le sexe de Torin entre ses mains liées par la chemise meurtrie. L’effet fut immédiat sur son partenaire car la pression de sa bouche, les caresses de sa langue devinrent plus intenses et plus accentuées. Sunao sentit à nouveau la jouissance venir mais il fut cette fois devancé par l’étranger. Torin se déversa dans ses mains et l’excitation de la situation le fit à nouveau jouir dans la bouche de son amant dans une complainte sensuelle.

Le brun laissa le corps de son amant glisser au sol. Il se cambra sur lui, ses jambes reposées le long de sa taille. Torin caressa les lèvres du blond, laissant à ce dernier le goût de son propre sperme.

- J’espère que tu as encore de la répartie car je n’en ai pas finit avec toi, murmura Torin à l’oreille du blond.

- Ca fait tellement longtemps que je t’attends, tu crois vraiment qu’une fellation me suffit ?

Torin sourit au jeune homme. Ils s’embrassèrent avec tant d’amour que le monde qui les entourait disparut. Les gémissements de leur voisin s’estompèrent…il n’y avait plus qu’eux. Plus que leur corps nu qui s’étreignaient, leurs sueurs se confondant…et le sexe de Torin qui allait pénétrer le blond avec maladresse. Sunao n’eut pas le temps de dire à son amant de le préparer qu’il sentit une vive douleur lui déchirer son arrière train.

Sunao se mordit la lèvre en voulant retenir un hurlement de douleurs. Torin se rendit compte de son erreur et s’arrêta pour regarder le visage crispé de son amant, sa lèvre inférieur en sang. Le corps mince du jeune homme tremblait légèrement, laissant celui du brun terrorisé. Son érection diminua quelque peu, soulageant un peu le japonais. Lorsque Sunao ouvrit les yeux, il vit le Torin le regard embué de larme. Il restait figé et muet, honteux de son empressement.

Sunao prit son courage et prit possession de ses lèvres. Il lui communiqua toute sa tendresse, tout l’amour qu’il lui portait. Il pouvait tout supporter pour lui, même cette douleur à laquelle il ne s’attendait pas. Il remua de lui-même son bassin, supportant la brûlure et se concentrant sur le plaisir de son amant.

- Bouge en moi mon amour…ce n’est rien, je peux tout supporter pour toi…je t’aime Torin.

- … Je t’aime Sunao…répondit le brun après quelque seconde où sa verge se gonfla dans l’orifice chaud et agréable de son compagnon.

Torin répondait au baiser ensanglanté de son amant, ondulant du bassin doucement pour atténuer la douleur qu’il lui infligeait. Le sang qui se déposait sur sa langue représentait sans qu’il le sache le serment d’amour que lui faisait le blond. Par ce sang, Sunao se donnait entièrement à lui, corps et âme. Les mains du brun caressaient la peau laiteuse du blond, laissant des sillons de frissons. Il huma le parfum de son cou, déposant des baiser papillon sur son artère palpitant. Torin balada sa langue le long du cou de son amant qui avait la tête penchée en arrière, se perdant dans les caresses tendres de son partenaire. C’est par ces gestes d’affections et d’amour que Sunao put enfin ressentir le plaisir de leur étreinte. Il se laissa envahir par le bien-être de la pénétration, gémissant sans retenue.

Leurs langues finirent par se rejoindre pour ne plus se perdre. Leurs corps s’enlacèrent, approfondissant leurs déhanchements. Sunao avait du mal a suivre le mouvement de va et viens dans cette position assise. Ce sont les bras puissants de son amant qui le soulevèrent avec forces. Le poids de son corps rendait la pénétration plus intense, plus sensible…la jouissance plus proche. Torin mit fin au baiser. Il voulait voir l’expression du japonais lorsque le plaisir ultime le saisirait. C’est le visage en sueur, les yeux clos et les joues rougis de ce dernier qui le fit se libérer avant. La vision plus qu’érotique de Sunao était trop belle pour qu’il puisse se retenir plus longtemps. Mais il ne détourna pas le regard quand ce dernier atteignit la jouissance. Les yeux sombres du japonais se posèrent sur lui, une lueur indescriptible s’y reflétant.

ON DIT MERCI A YUE POUR AVOIR ECRIT LE LEMON!!! SANS ELLE CE CHAPITRE NAURAIT JAMAIS VU LE JOUR JE CROIS...