Chapitre XV

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Quelques heures plus tard, une ambulance se gara devînt un bel immeuble. Puis quelques minutes plus tard, Ritsuka était sur un brancard et se faisait emmener à l'hôpital le plus proche. Mawe lui tenait la main. Il était inquiet. Un docteur lui posa quelques questions.

- A-t-il pris des médicaments ?

- Je ne sais pas, j'étais sortit et quand je suis rentré, je l'ai trouvé inerte devant le poste de télévision.

- Il est assez maigre, était-il comme ça avant ?

- Non, il a eu des problèmes personnels.

- Très bien , il a perdu connaissance, ce n'est pas une tentative de suicide ne vous en faite pas.

- Une perte de connaissance ça arrive comme ça ?

- Non, il a du avoir un choc émotionnel , quelque chose qui lui a rappelé des souvenir douloureux peut être.

Mawe regarda son cousin. Il savait pertinemment ce qu'il avait, lui-même avait visionné l'interview d'Hisoka et l'accouchement de sa fille. Ritsuka avait du tombé dessus accidentellement. Mawe ferma les yeux. IL ne supportait pas de savoir son cousin dans un tel état.

Le lendemain matin, Ritsuka ouvrit les yeux et en reconnu pas les murs blancs, ni ce lit si inconfortable. Il tourna la tête et vit Mawe, avachi sur un fauteuil entrain de dormir. La japonais se redressa sur son lit d'hôpital et essaya de se rappeler les moments de la veille. Alors qu'il cherchait au plus profond de sa mémoire, les flash de Ritsuka à la télé lui revînt d'un seul coup. Les paroles du journaliste.

" La petit Nanami est venu au monde ..."

Oui, il se souvenait, il aurait surement préféré oublier cette soirée, ne plus jamais revoir le visage de l'homme qui l'a fait tant souffrir et qui avait maintenant un enfant avec la femme qu'il détestait le plus au monde. Comment une personne peut-elle vous faire souffrir alors qu'elle n'a plus aucun contact avec vous-même.
 

Ritsuka prit sa tête entre ses mains et ramena ses genoux vers son menton. Une gémissement plaintif franchit ses lèvres. Mawe se réveilla en sursaut. il se  précipita au chevet de son cousin et le prit dans ses bras.

- Chut, ne t'en fais pas , je suis là. Tout va bien se passer.

- NON ! RIEN NE VA PLUS ! POURQUOI POURQUOI POURQUOI !!!

 

Ritsuka se débattait dans son lit, il hurlait à la mort. Mawe eut le coeur brisé de le voir aussi mal. Il ne savait pas comment el calmer ni ce qu'il fallait lui dire. Il se contenta de lui caresser les cheveux. Cela lui rappela les gestes qu'ils avaient à l'égard de son ancien meilleur ami... Il soupira.

- Ritsu'... Tu veux rentrer ?

- Oui...

- Okay, habilles-toi, je vais demander au médecin de signer ton autorisation de sortie d'hôpital.

- Hum...

 

***

 

Dans une villa pas loin de l'hôpital, un homme rentré chez lui d'un geste las, un sac à la main. Il se dirigea vers le comptoir de la cuisine et déposa le sac remplis de vêtements de bébé. Nastasia avait tenu à faire toutes les boutiques pour nourrisson du centre ville. Il l'avait ensuite déposé chez sa mère pour qu'elle puisse voir sa petite fille. Nanami était un très beau bébé. Elle avait un petit duvet noir sur la tête avec une légère teinte de roux ainsi que les yeux bridés de son papa.

Hisoka soupira, il était extrêmement fatigué, depuis le triomphe d'un amour de pluie, il n'avait plus aucune seconde à lui. Il était constamment pris entre une séance photo, une interview, un tournage... Cette vie le fatiguait énormément. Et l'arrivée de Nanami n'arrangeait pas les choses. Dans le monde du cinéma, le congé paternel n'existait pas...

Il s'allongea sur son canapé, et fixa un point imaginaire sur l'un des murs en ivoire de la villa. Il prit son paquet de cigarettes sur la table, porta l'une d'elle à ses lèvres et l'alluma. Il en tira une grande bouffée et la recracha nonchalamment. Voilà trois ans qu'il avait commencé à fumer. Avoir quitté Ritsuka l'avait anéanti, encore aujourd'hui, il avait du mal à s'en remettre. Mais sa vie était faite , il avait pris un autre chemin que celui de son amour passionné. Quelqu'un toqua à la porte, Hisoka écrasa sa cigarette dans le cendrillon sur la table basse et alla ouvrir.

Neiko se trouvait sur le perron, un costard emballé dans un fin papier plastique avec une enveloppe.

- Voilà votre costume pour demain soir.

- Neiko... je veux pas y aller, s'il to plaiiiiiiiiiiiiit !!! geignit Hisoka avec la voix d'"un enfant.

- Vous n'avez pas le choix, et puis, le manger c'est pas moi... répondit Neiko avec un sourire amusé.

hisoka tira la langue d'un air boudeur à son chauffeur et meilleur ami. Il le salua respectueusement et retourna au salon. Il posa délicatement le costard sur une chaise et el regarda d'un air sceptique. Un bon nombre de célébrités seraient présents à cette réception. Il n'avait aucune envie d'y aller, mais après tout, si Tsukushi en avait décidé ainsi...

La fin de cette histoire approche aussi, plus que un ou deux chapitres <3.