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LE PENSIONNAT DE SENZA

 

- Reviens ici petit con, je vais t’apprendre à défier un troisième année !

 

Un grand garçon d’un mètre quatre-vingt cinq courait dans le couloir du pensionnat de Senza. C’était une grande école réputée où pas mal de garçons de tout les pays du monde s’inscrivaient dans l’espoir d’y être admis. La grand brun là haut qui court, c’est Tohan. Il est en troisième année comme vous pouvez le voir. C’est en sorte la terreur du lycée mais bizarrement, celui-ci s’attaque rarement aux plus jeunes que lui. Il paraît qu’il à un bon fond mais qu’il refuse de devenir sensible de peur de devenir comme son père : homosexuel. Le petit garçon avec les cheveux roses qui court comme un fou afin de ne pas se faire choper, c’est moi. Je m’appelle Shuya et je suis en première année. J’ai étais accepté ici en septembre, déjà presque 2 mois. Mes parents ont décidé de partir en Californie et je n’ai pas voulu les suivre. Vu mes bons résultats, il était évident que je sois placé dans ce pensionnat. Je dois avouer que je m'y plais bien, malgré que je ne me sois pas fais de véritable amis, mes journées sont très mouvementées. J'ai au moins deux minutes d'avance sur Tohan. J'en tire profit et vais me cacher dans une salle de classe vide, c'est là que tout a changé... Je guettais la porte vitrée de la salle de musique et vit Tohan passer devant comme un taureau. Ouf! J'étais enfin seul... enfin je le croyais... Lorsque je me retournais, Keita était là.

 

- Comment savais-tu que j'allais me réfugier ici ?

 

Il s'approcha d'un pas lent, comme à son habitude, il n'y avait aucune expression dans ses yeux, seulement un sourire ironique qui égayait un peu ce visage diabolique.

 

- C'est moi qui t'ai créer Shuya, je pourrais presque programmer tous tes gestes sur une journée.

 

Il rit, c'était bon de l'entendre rire, malgré son apparence de mec hautain et dangereux, il croquait la vie à pleines dents et adorait les défis. J'avais rencontré Keita deux semaines après mon arrivée. Il était en deuxième année et m'avais protégé contre une bande de brute qui essayait de m'intimider. Depuis je le suivais comme un toutou. On se voyait entre les cours et tout les midis. Depuis environ deux ou trois mois, il avait lancé un jeu débile. Cap ou pas cap... je crois que lorsqu'il m'a dit " fais moi confiance", j'aurai du me poser des questions. Seulement j'admirais tellement cet homme qui avait l'air plus mûr que les autres, que je fus dans l'impossibilité de refuser. J'aurais dû, vu les ennuis que m'apportait ce jeu stupide. Il n'y avait rien à y gagner, c'était par pur distraction. Que voulez-vous faire dans une école où seuls les garçons son acceptés ? rien... Mis à part taquiner les autres garçons. Ce jour-là, Keita m'avait défié d'enfermer Tohan dans les vestiaires. Bien évidemment, je l'ai fait. Maintenant, il me poursuivrais jusqu'à la fin de l'année. J'avais les traits tirés, je n'avais pas beaucoup dormis et cette course avec Tohan m'avait épuisé. Keita, lui, me regardait, amusé. Il n'était pas comme d'habitude. Je remarquais soudain qu'il était coiffé et joliment habillé.

- Tu as obtenue une autorisation de sortie ? Il fixa son regard bleu sur mon visage et lâcha un simple

- Non.

Réponse courte mais catégorique. Bien... On dirait que Keita n'était pas d'humeur aujourd'hui. Il prit un violon et se mit à jouer une musique douce que nous connaissions tout les deux. Je m'installais devant le piano et l'accompagnais. Nous jouâmes pendant un moment, il fut court mais Keita s'arrêta. Je jouais encore malgré que je sois le seul. Keita s'approcha lentement de moi et soudain je sentis son souffle chaud sur mon cou.

 

- Cap ou pas cap ?

 - De faire quoi ?  répondis-je avec désinvolture.

- Joue, ne t'arrête pas de jouer tant que je ne te l'aurais pas ordonné. Quoi qu'il arrive ne t'arrête pas de jouer.

 

Je lui répondis avec un sourire immense, je me remis a pianoter.

 

- Shuya ?? 

- Oui ? 

- Heu... tu sais, malgré notre amitié bizarre et nos jeux pourris, je t'aime bien hein...

 

Mais qu'est ce qu' il racontait ?? Pourquoi il me disait ça ? Malgré tout je ne cessait de jouer ma mélodie. Keita caressa mon cou du bout de ses doigts fins, au fur et à mesure que ses caresses s'intensifiaient, ma mélodie devenait plus rapides, les sons plus forts, comme si cette musique trahissait mon émotion. Je fis une fausse note lorsque je sentis ses lèvres brûlantes, légèrement entrouvertes dans le creux de mon épaule.

 

- Heu ... Keita, qu'est-ce qui te prend ? 

 Celui-ci ignora royalement ma remarque et continua son inspection.

- Tu as accepté le défi, tais-toi.

 

 Docile, je me laissais faire. Keita reprit ses caresses, cette fois, sa langue glissait le long de mon cou, se rapprochant dangereusement de ma bouche. Il me la prit avidement, me laissant à peine respirer. 

 

- Ne t'arrêtes pas, continues.

 

 Keita chuchotait, sa bouche écrasé contre la mienne. Un bruit me fit sursauter, la sonnerie interrompit notre baiser. Keita s'écarta lentement de moi, je ressentis soudain un immense vide, sans réfléchir je lui attrapais le bras et le fit basculer sur mes genoux. Son corps était plaqué contre le mien, ses lèvres collées aux miennes. J'essayais de le retenir contre moi tandis qu'il se levait, mais il le fit uniquement pour retirer son T-shirt. Une fois torse nu, il se blottit à nouveau dans mes bras. Sans cesser de m'embrasser. Il commença alors à défaire un par un les boutons de ma chemise. Sa bouche descendait le long de mon torse, mordillant au passage mes tétons durcis par l'excitation. 

 

- Demande-moi d'arrêter grogna-t-il sans pour autant s'enlever. 

- Je n'en ai pas envie. murmurai-je en déposant des baisers tout le long de son cou. 

- Remets-toi au piano, s'il te plait.

 

 Sa voix était dur, presque froide. Je cru un instant qu'il allait repartir mais il continua d'embrasser mon ventre, traçant des sillons du bout de sa langue. Sa main glissa le long de mes côtes pour finir son chemin sur la bosse qui se dessinait sous mon jean. Keita me prit soudainement dans ses bras et me souleva de ma banquette, il ferma le dessus du piano et me déposa dessus. Je me laissais faire, tel une poupée de chiffon. Il avait l'air d'avoir tellement d'expérience. J'étais gêné, jamais il ne m'avait dis qu'il était homo... Il fit glisser mon boxer le long de mes cuisses, puis le sien rejoignit rapidement le mien au sol. La deuxième sonnerie retentit, je sursautait à nouveau et glissais dangereusement du piano. Je manquais de m'étalais quand Keita me rattrapa de justesse avant que je n'effleure les touches du clavier qui auraient pu attirer l'attention. Je restais presque suspendu en l'air, maintenu uniquement par les bras de Keita tandis que quelques élèves passaient devant la salle de classe. Les vitres n'étaient pas transparentes, un peu floues, malgré tout, on pouvait nettement discerner si quelqu'un se trouvait à l'intérieur de cette pièce. Heureusement pour nous, personne ne prêtait attention à cette salle et les élèves marchaient à l'aveuglette vers leur prochain cours. Keita avait presque arrêté de respirer. Lorsqu'il me ramena à lui, je poussais un soupir de soulagement. Que se passerait-il si quelqu'un nous trouvait là ? L'atmosphère était devenue quelque peu tendue. Mon compagnon me caressait lentement les cheveux. Au bout d'un moment, il m'écarta de lui.

 

- Vas-t-en, on aurait pas du faire ça.

 

Je le regardais en travers. Il se foutait de moi ou quoi ? C'est lui qui m'avait presque sauté dessus et il veut me laisser dans cet état ?! Alors là, il se fourre le doigt dans l'oeil. Tandis qu'il se rhabillait, je m'avançais doucement près de lui et l'encerclais de mes bras. Il tenta de se dégager mais il fallait croire que ce n'était pas exactement ce qu'il voulait. Il ne mettait pas toute sa force pour se débattre et me laissait le dominer. J'approchais alors ma bouche de son cou et commençais à mordiller lentement sa peau laiteuse. Il sembla réagir à ce contact. 

 

- Arrête Shuya, me touche pas. Je t'ai dis que c'était une erreur. ne m'énerve pas , tu risquerais de le regretter.

 

Je ne me démontais pas pour autant et fit mine d'ignorer ces menaces. Je le plaquais au mur et posais mes lèvres sur les siennes. Écrasant ma bouche contre la sienne.

 

- Cap ou pas cap ? soufflais-je.

 

J'accompagnais mes paroles de caresses très sensuelles au niveau de son entrejambe. Je l'entendit gémir. Il ne pu résister. Il s'empara de ma bouche tel un affamé et inversa les rôles. Je me retrouvais à présent coincé entre le piano et le mur. Je savais pertinemment que je lui forçais la main. Mais la seule chose qui aurait pu le faire continuer ce que nous avions commencé était de lui lancer ce défi stupide. Sans ça, jamais Keita n'aurait osé aller jusqu'au bout. Il était bien trop fier, et malgré que ce soit lui qui ai fait le premier pas, il attendait sur moi pour le guider. Mais qu'est-ce qu'il croyait ? J'étais hétéro moi avant qu'il ne me saute dessus ! Je ne comprenais pas cette envie soudaine d'avoir un homme contre moi mais me laissait pourtant aller à mes pulsions... Je lui ôtais ces vêtements avec hâte. J'étais toujours dans mon plus simple appareil et n'attendait que lui. Il me positionna en face du piano les mains posés sur les touches. 

 

- Ne fais pas de bruits, me chuchota-t-il.

 

Il en avait des bonnes lui ! Vous arriveriez vous, à effleurer les touches d'un piano sans s'appuyer dessus tandis qu'un homme aussi excitant que Keita enfonçait un doigt dans votre anus ?? Je ne crois pas non. Je me contractais à cet intrusion dans mon orifice. Quand Keita sentit mes muscles se relâcher, il y approcha sa langue et se mit à le lécher, lentement, tout autour de son doigt qui bougeait à présent à l'intérieur de moi. Je ne pu me retenir et à chaque mouvement, un son grave remplissait la salle. C'était d'autant plus excitant. Sans me prévenir, Keita retira son doigt et se positionna face à mon orifice, il s'agrippa à mes hanches et d'un violent coup de rein me pénétra. Un cri de douleur sortit de ma bouche mais fut stoppé par la main de Keita qui s'écrasa dessus. Des larmes perlèrent au coin de mes yeux. Malgré la douleur, mon plaisir commença à venir, Keita remonta ses mains et s'accrocha à mes épaules pour aller plus loin, plus profond. Je voulais le sentir tout entier et poussais ainsi moi ainsi afin qu'il s'enfonce un peu plus à chaque fois. Nos corps étaient en sueurs, nos peau se collaient l'une à l'autre, nous nous emboîtions parfaitement. Je jouis sans plus attendre, mon plaisir ayant atteint son maximum. Keita ne tarda pas à me joindre dans un gémissement de plaisir. Je ponctuais cet acte par un petit enchaînement de sons graves. Keita s'écroula presque sur moi, je dû le retenir fermement pour ne pas qu'il m'emporte dans sa chute. Il se releva, essoufflé. Il embrassa mon font doucement puis se rhabilla. J'étais toujours nu lorsqu'il ouvrit la porte de la salle et qu'il se retrouva nez à nez avec... Tohan. Celui-ci nous regarda, les yeux en orbite, l'un après l'autre. Je cru voir ses yeux briller lorsqu'il partit en courant, mais ce n'était sûrement qu'une illusion. Keita se tourna vers moi, un sourire crispé figé à son visage.

 

- A demain, me lança-t-il avec désinvolture.

 

*****

 

Keita avait suivit Tohan jusque dans une petite pièce marron. La terreur de l'école pleurait à présent à chaudes larmes, le visage caché entre ses mains. Keita le regarda avec une certaine pitié mais beaucoup de culpabilité. Il encercla Tohan de ses grands bras musclés et déboutonna sa chemise. Tohan se laissa faire, docile. Keita fit glisser sa main le long du torse de son compagnon, descendit vers son jean, ouvrit sa fermeture et commença à malaxer son sexe. Il approcha sa bouche de son oreille et souffla.

 

- Et maintenant ?

 

Tohan leva les yeux vers lui, des yeux verts tout mouillés. 

 

- Maintenant quoi ? 

- Cap ou pas cap ?

Par Pepitooo - Publié dans : One-Shots
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