Dis-moi Qui tu aimes !

Chapitre XII

La brise était fraîche, la mer ramenait le bruit des vagues et ces dernières s'écrasaient sur les rochers. le temps semblait s'être arrêté. Ritsuka gardait ses yeux obstinément fermés, les poings serrés au maximum. Il avait su peur de la réaction de celui qu'il aimait. Si peur d'être rejeté. L'adolescent retenait sa respiration comme si la réponse qui allait suivre déterminerait sa vie future... Oui, si il refusait son amour : il sauterait dans le vide, et plongerait dans cette immense étendue d'eau turquoise. Même s'il en était de sa vie, Ritsuka sauterait. Cel faisait plus de dix minutes qu'il ne bougeait plus. Qu'il attendait patiemment d'entendre la voix de l'être qu'il aimait tant. mais le bruit des vagues persistait. N'y tenant plus, il ouvrit ses yeux un par un et pencha sa tête vers en bas. Ses sanglots faillirent jaillir de nouveau. La vision qui s'offrait à lui était insoutenable. Tout en lui était sur le point de mourir.

Quelques minutes plus tôt, en bas de la falaise.

Hisoka n'en croyait pas ses oreilles. Alors c'était donc vrai. Ritsuka était bel et bien amoureux de lui. mais pourquoi ? Pourquoi lui ? leur cohabitation avait été si difficile. leurs caractères étaient si différents, et leurs âges étaient si éloignés. Pourquoi Ritsuka s'obstinait à vouloir être à ses côtés. Il lui avait pourtant montré à maintes reprises qu'il en fallait pas qu'ils aient une relation autre que professionnelle ! Que ce gosse était buté ! un sourire se dessina sur les lèvres de l'acteur. Il repensa au baiser qu'ils avait échangé, aux larmes que Risuka avait versé pour lui et les rares fois où ce môme l'avait fait rire. Il leva la tête vers la falaise et scruta l'adolescent. Son visage fin était à peine perceptible mais Hisoka voyait bien cette bouche rosé, ses petits yeux plissés. L'acteur voulait continuer de regarder ce gosse, de le toucher et d'approfondir tout les débuts de sensations qu'il avait éprouvé jusqu'à présent à l'égard du jeune homme. Il fit un pas en avant afin d'aller le rejoindre. tant pis si il faisait mauvaise figure auprès des autres. Tant pis s'il était catalogué , il voulait être avec son petit démon. Mais tout n'était pas aussi simple, une main l'empoigne fermement et le tira vers l'arrière. Lorsqu'ils e retourna pour protester et hurler sur la personne qui l'empêchait de vivre, il en reçut qu'un chaste baiser. Un parfum de framboise flottant sur des lèvres douces. Il se rappela ce qu'il ne voulait pas se rappeler, tout lui revînt.

Flash-Back !

- Chéri ? Je vais rentrer, je suis fatiguée, et puis il y a trop de monde, je n'arrive même pas à rester avec toi... dit une jeune femme rousse d'une voix boudeuse.

- Pardon ma puce, tu peux y aller, je vais t'appeler un taxi, répondit le jeune acteur en qui l'on donné cette réception.

- Non c'est bon !!! Eido me ramène, s'empressa d'ajouter la jeune femme en hochant al tête en direction de son ami d'enfance.

- Bien, fais attention à toi, j'essayerai de ne pas rentrer trop tard, lui susurra-t-il dans l'oreille avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres parfumées à la framboise.

- Ne t'inquiètes pas ! Prend ton temps, tout ira bien, lui assura la jeune femme sur un ton qui n'était pas si bienveillant que ça.

- Je t'aime...

La jeune femme rousse lui fit un clin d'œil sans prendre la peine de répondre et rejoignit Eido qui attendait , son manteau dans les bras. Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, il lui enfila son manteau et tout deux partirent en riant. Hisoka suivit sa femme du regard jusqu'à ce que celle-ci disparaisse de son champs de vision. il souffla intérieurement. Sa femme était belle, désirable et extrêmement douce, c'est pour ça qu'il l'avait épousé. Il l'aimait plus que tout. Tout en elle le réconforter, l'apaisait. Il se tourna vers un homme plus âgé que lui, son manager.

- Nasta' est déjà parti ? le questionna-t-il.

- Oui elle est rentré avec Eido, elle était fatiguée, lui répondit vaguement Hisoka.

- Avec Eido ? demanda Tsukushi, surpris.

- Oui.

Le manager fronça les sourcils. Hisoka était si naïf, il aimait tellement sa femme qu'il n'en voyait pas ses défauts, ses vices et ses... amants. Il était le seul à se voiler la face. Tsukushi n'osa rien dire et abandonna la conversation qui n'aurait, de toute façon , mené à rien. Il le laissa donc , en compagnie de divers photographes, journaliste et Hisoka reprit son visage calme et paisible qu'il offrait à tout ceux qui lui posait des questions. Son premier film avait été d'une réussite époustouflante. Tsukushi avait fait du bon travail pour faire connaître le jeune acteur et il était fier de sa dure labeur.

La fête se termina dans les environs de six heures du matin. Lorsque Hisoka sortit de la grande salle, le soleil pointait déjà le bout de son nez. Il rentra à la hâte et prit la direction de son appartement. Sa femme lui manquait temps. Il monta les escaliers de son appartement quatre à quatre et ouvrit la porte avec discrétion ne désirant pas réveillant son ange. une légère odeur de framboise flottait dans le salon. Ses chaussures rouges à talons étaient éparpillés ainsi que ses sous-vêtements. Elle devait vraiment être fatiguée pou s'être déshabillé ici , pensa-t-il naïvement. Il empoigna la clenche de la porte de sa chambre, et l'abaissa doucement. Il rentra avec discrétion dans la chambre mais se figea. Les rayons de soleils commençaient à filtrer par les fines fentes des volets et ceux-ci dessinaient la courbe de deux corps enlacés.

Ce matin là, Hisoka mit fin à son mariage en prenant soin de ne jamais revoir le visage de la femme qui l'avait trompé, la femme pour qui il avait tout donné, pour qui il aurait tout fait. Il quitta l'Amérique, là où il l'avait rencontré et retourna au Japon. malgré la désapprobation de son manager et du scandale qu'avait provoqué le divorce, Hisoka réussit à se faire un nom dans son pays natal.

Fin du Flash-back.

Le retour à la réalité fut difficile, les lèvres à la framboise se décollèrent de sa bouche et Hisoka ouvrit enfin les yeux. la chevelure rousse de Nastasia lui caressait le visage. elle plongea ses yeux dans les siens puis déposa un léger baiser sur sa tendre joue.

- J'ai quitté Eido, reviens-moi...

Hisoka baissa la tête. Il était perdu, pourquoi tout ce qu'il avait enfoui au plus profond de lui, lui sautèrent au visage à ce moment. tout ce dont il ne voulait pas se rappeler. Il ne voulait plus souffrir, il ne lui laisserait plus cette chance. Lorsqu'il repoussa son ex-femme, le cri de la réalisatrice le vrilla les tympans.

- RITSUKA!! NON !!

MOUAHAHAH, Il va mourir = !! Non j'déconne... ou pas xD ! Bon alors pour al prochaine suite ?? Vous voulez quoi ?? Vous pouvez choisir entre toutes celle que vous voulez sauf Que Calor !