Chapitre  IX

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Le jour se levait sur la villa d'Hisoka. Les rayons affluaient à travers les fines fentes des volets et emplissaient la pièce d'une douce lumière apaisante. L'acteur dormait paisiblement lorsqu'il sentit un rayon de chaleur lui chatouiller la joue. Il tâta le lit, apparemment à la recherche de quelque chose...ou quelqu'un. Ne sentant personne d'autre que lui, il ouvrit péniblement un oeil et constata que Ritsuka n'était plus dans le lit. Il se retourna de l'autre côté et fixa le réveil. ce dernier indiquait dix heures trente.

Quoi ? Déjà ?

Ils devaient déjeuner avec toute l'équipe afin de parler des derniers détails pour la scène sur la falaise. Hisoka releva les draps et sortit de son lit précipitemment.Iil se dirigea vers l'armoire afin d'enfiler un boxer mais s'interrompit dans son mouvement et plissa les yeux.

Je ne dors jamais nu...

Effrayé, il crispa sa mâchoire et s'assieds le plus lentement possible sur la chaise. Il poussa un soupir de soulagement lorsqu'il se rendit compte qu'il pouvait encore s'asseoir et par conséquent, que personne n'avait touché à son postérieur. Il observa tout de même son sexe, suspicieux. Il descendit les marches quatre à quatre et déboula en trombe dans la cuisine. Il fut arrêté dans sa course par la vision de Ritsuka. Ce dernier avait enfilé un tablier rose par dessus un mini short en jean qui lui moulait parfaitement ses petites fesses. Il semblait préparer le petit déjeuner. Hisoka émit un grognement digne d'un yéti.

- Oh tu es réveillé ?

- Oui.

 

 

Ritsuka se tourna vers son hôte et, sous le coup de la surprise, fit tomber le pot de confiture. Hisoka le regarda sans bouger, un sourcil relevé, le visage fermé, impassible. Un sourire ironique était dessiné sur son visage fin et triangulaire.

- Qu'est-ce qui t'arrive gamin ?? Tu sais pu te servir de tes mains ?

 

 

Ritsuka ne répliqua même pas à la provocation d'Hisoka, il se racla la gorge afin de paraître le moins perturbé possible et de se donner un minimum de contenance face à ... un outil de taille.

- Pourquoi t'es tout nu ?

- J'allais te poser la même question.

 

 

Ritsuka ouvrit grand les yeux et jeta un oeil rapide à sa propre tenu. Il constata qu'elle n'avait pas changé depuis qu'il l'avait enfilé.

- Mais je suis pas tout nu !!

 

 

Hisoka se massa les tempes, navré. C'était vraiment possible d'être aussi con ou ce gosse le faisait exprès ?? Il respira bruyamment et tenta de préserver son calme.

- Je sais que tu es habillé !!! Mais je peux savoir pourquoi MOI je suis NU !

 

 

Contre toute attente, Ritsuka papillonna des cils et fit une bouche en cul de poule, mimant une bimbo allumeuse.

- Parce que tu veux me séduire et tu n'as pas trouvé d'autres moyens que d'agiter ton kiki sous mon nez ? T'inquiète pas mon tout beau je suis déjà tout à toi. Tu n'as qu'à claquer des doigts et je te rejoins dans ta tenue d'Adam.

 

 

L'adolescent avait parlé tout en se rapprochant de son aîné , allant jusqu'à coller son bassin au sien. Il passa sensuellement sa langue sur ses propres lèvres, laissant apercevoir l'humidité qui s'y peignait. Malheureusement pour l'adolescent, Hisoka ne se pris pas à son jeu et le repoussa vivement. Il planta ses yeux gris dans les siens, à la limite de l'énervement.

- Lorsque je me suis endormi hier soir et que tu t'es incrusté dans mon lit, j'avais uncore mon boxer noir collé sur le cul alors, je me répète: pourquoi j'étais nu quand je me suis levé ? Et t'as plutôt intérêt à avoir une réponse valable sinon je te fou dehors !

 

 

Ritsuka baissa la tête et retourna à ses fourneaux. Il déposa des crêpes sur la table avec un verre de jus d'orange et du lait. Ses yeux étaient cachés par ses cheveux qui lui tombaient au devant. Hisoka l'observa, attendant visiblement une rponse. Son coeur se contracta lorsqu'il aperçut une larme couler le long de sa joue. Ritsuka ouvrit la bouche, ses lèvres étaient tremblantes et sa voix chevrotante.

- Je voulais simplement sentir ta peau contre la mienne durant la nuit... baka...

 

Il s'en alla en courant, dépité. Hisoka, lui, resta debout, interdit. Il avait eu peur pour rien. Il avait eu peur que Ritsuka le touche sans le lui demander. Il s'était énervé alors que l'adolescent avait simplement voulu l'avoir contre lui. Le serrer dans ses bras... Il s'était énervé à cause d'un câlin...

...Idiot...