Chapitre XX

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Daï laissa un moment Nollan jouer avec sa langue. Il ressentait une chaleur extrême à sentir cet organe explorer sa bouche, caresser ses lèvres. Quelques fois, il sentait les dents de Nollan mordiller gentiment sa lèvre inférieur. Il avait envie de plus mais d'un autre côté, il ne pouvait pas s'empêcher de penser que cela ne durerait pas. Il avait peur que cette relation s'arrête. Mais quelle relation ? Jusqu'à maintenant, ils n'avaient fait que jouer au chat et à la souris, ens e blessant mutuellement. Il était totalement déboussolé. Il repoussa Nollan, calmement.

- Je ne peux pas faire ça, murmura-t-il d'une petit voix.

- Pourquoi ... ? se plaignit Nollan. Dis-moi pourquoi tu me repousses sans cesse...

Il s'approcha à nouveau du japonais et l'encercla de ses bras. Il commença à lui embrasser les coups lui donnant quelques coups de langues furtifs.

- Ah... Arrête...

- Non je ne veux pas, répliqua Nollan en resserrant son étreinte et en secouant la tête comme un enfant.

- S'il te plaît arrête...

- Mais je...

Des larmes coulèrent sur les joues de Daï, d'un côté il avait envie de lui sauter au cou et de lui dire à combien il l'aimait et en même temps, il était presque certain que cette relation ne les mènerait nulle part. jamais Nollan ne pourrait accepter son homosexualité, si homosexualité il y avait réellement.

- Vas-t-en...

Nollan sembla remarque les larmes du japonais car il s'écarta de lui, à regret. Il empoigna sa serviette et son maillot de bain. Il sortit en regardant Daï une dernière fois. Il s'était remis sur le ventre et sa tête avait retrouvé son oreiller. Il sentit son coeur se serrer en remarquant les spasmes qui agitaient le corps du plus jeune. Mais il sortit tout de même de la chambre, à la demande du japonais.

Lorsqu'il arriva au lac, après s'être changé, Torin l'interpella, toujours enlacé par Sunao, qui n'était visiblement pas décidé à lâcher son " serviteur ".

- Hé Nollan, ca va pas ?

- Si pourquoi ?

- Tu fais une de ses têtes.

- Je suis fatigué.

- Faut arrêter de faire des bêtises avec Daï, claironna Sunao.

Il allait continuait dans ses moqueries mais le regard noir que lui lança Nollan lui cloua le bec pour un petit moment. Il était bine loin de s'imaginer ce qu'il s'était réellement passé quelques instants plus tôt. Le souvenir des pleurs de Daï le rendit encore plus triste qu'il ne l'était et Torin l'observa avec un oeil inquiet. Sunao, lui, haussa les épaules, il ne pouvait pas se mêler des affaire de Daï...

- Hé ! C'est pas Gauthier là-bas qui nous fait des signes ?

- Si ,, répondit Nollan, peut enchanté à l'idée de le voir.

Gauthier était le jeune homme qui avait fait une fête, celle om tout avait changé pour Nollan... Il aimait beaucoup le jeune homme mais il le trouvait vraiment spécial, il changeait souvent d'avis, souvent d'envie... Il se dirigèrent vers Gauthier. Ce dernier enlaça Torin sous le regard désapprobateur de Sunao et lui tapota amicalement le dos.

- Ca va mec ? Qu'est-ce tu fou là ?

- Bah, il jeta un regard dans la direction du japonais. j'remplis ma part du contrat.

Sunao fut tous sauf ravi de la réponse. Alors c'était tout ce que cela représentait ? La part d'un marché ? Juste une obligation ? Il se sentait si humilié d'avoir cru que lui et Torin pourrait avoir une relation sérieuse.

- Tu es venu tout seul ? Tu t'es installé où ?

- Non, je suis venu avec Jim et Steph ! On est juste derrière l'amas de bois à cent mètres. On fait une petite fête, un genre de barbecue ce soir, ca vous dit de venir ?

- Il n'y aura que nous ? A 8 ca fait un peu restreint pour une fête ! s'étonne Torin qui avait l'habitude de voir la moitié des étranger dans la maison de Gauthier.

- Non t'inquiètes j'ai invité quelques personnes. Ca vous dit ?

- Heu.... Il jeta un regard en direction de Sunao, qui le fusilla du regard, et Nollan qui haussa les épaules. Pas de problème, à quelle heure ?

- Venez vers dix heures ! Les autres sont allés en ville et il me faut le temps d'arranger un peu l'endroit qu'on a trouvé, avec un peu de travail, se sera agréable à regarder.

- Dacc', à toute à l'heure alors. okay ! A toute.

 

Gauthier s'éloigna du petit groupe et Torins e retourna vers Sunao.

- Ca t'embête d'y aller ?

- Non.

Torin était soulagé que Sunao ne voit pas d'inconvénient à passer la soirée avec ses amis. il ne voulait surtout pas qu'il se sente mal à l'aise. Il s'approcha du japonais et l'enlaça. A sa grande surprise, Sunao se dégagea vivement de leur étreinte et se dirigea vers la tente.

- Je vais voir Daï, lança-t-il rageusement.

- Qu'est-ce que j'ai fais ? murmura Torin à l'intention de Nollan.

- Non, c'est plutôt: qu'est-ce que t'as dis !

Torin regard Nollan, incrédule, puis soudain un flash de sa conversation avec Gauthier lui sauta au visage.

- Ca va mec ? Qu'est-ce tu fou là ?

- Bah, il jeta un regard dans la direction du japonais. j'remplis ma part du contrat.

 

Torin se passa une main lasse sur le visage.

- Merde !

- Oui, ça tu l'as dit !

En entrant doucement dans la tente, Sunao trouva son meilleur ami sur le dos, il semblait endormi. Son visage pâle respirait l'innocence. Sunao avait toujours trouvé Daï très beau, mais trop naïf. Il avait également pas du tout confiance en lui, ce qui mettait souvent Sunao en colère. Daï doutait trop de ses capacités. L'aîné s'approcha du corps de son cadet et s'allongé telle une plume sur lui, il commença par embrasser son front, puis ses beaux yeux qui papillonnèrent sous les fourmillements que cela lui procuraient.

- Nollan, bouge de là...

- C'est 'Nao, baka ! ria le japonais.

- Hum, dans ce cas tu peux rester ! murmura Daï en posant sa bouche sur celle du blond.

Le blond étreignit son ami avec tendresse, ils s'embrassèrent un petit moment, avec douceur, avec innocence. puis Daï se détacha de la bouche de Sunao et ce dernier cacha sa tête dans les beaux cheveux bleu de Daï.

- Ca faisait longtemp que tu ne m'avais pas embrassé, murmura le blond.

- Ca te manquait ? s'étonna le plus jeune.

- Oui... Besoin de câlins... couina Sunao

- Tu t'es disputé avec Torin pas vrai ? demanda Daï en caressant les cheveux de son aîné.

- Hum... Je ne sais pas quoi faire, il prend tout ça pour un jeu. pourtant c'est pas faute d'avoir essayé de lui faire comprendre c'que j'ressens.

- Tu m'aimes alors ? Et Sae dans tout ça ?

- Oui, je crois que je l'aime. Quand je suis dans ses bras, je me sens fondre.

- Et Sae alors ... ? Je pensais que tu l'appréciais.

- Elle n'est pas faite pour moi. J'ai l'impression qu'elle veut surtout plaire à ma mère.

- Oui je comprend... Bisous ?

 

Sunao releva la tête reposa ses lèvres sur celle de Daï. Il est vrai que leur relation est plus qu'étrange. pour tout vous dire, Daï avait été amoureux de Sunao pendant un très long moment. Il avait longtemps espérer dépassé le stade du meilleur mais mis à part les ca^lins et baisers qu'ils échangeaient, le blond avait toujours refusé d'aller plus loin. Puis Daï croisa le beau visage de Nollan et Sunao se volatilisa de son cerveau. Sunao avait était quelques instants jaloux de l'attention que portait Daï à un homme qui n'était pas l'un des leurs mais il avait vite comprit ce qui signifiait " avoir le coup de foudre " en rencontrant Torin. Ils restèrent ainsi, à se donner mutuellement cette tendresse innocente...

Vous avez été gentilles alors voilà le chapitre ! Pour demain je pense mettre une suite du souffle du vent et peut etre une de ma nouvelle histoire, que j'ai en tête deuis un moment ! ( ce n'est pas la Yuri, celle la se sera pour plus tard...)