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Un Demi Enfer

EPILOGUE

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Driiiinnnng !!!!

- Grumpf ! Fait chier ce putin de réveil !!

Une petite tête bleue sortit de dessous ses beaux draps blancs que sa mère avait lavé la veille. Le japonais s'étira comme un chat dans son grand lit douillet et se heurta à quelque chose. Il tourna la tête et posa ses yeux sur un beau corps endormi. Son visage s'attendrit et un sourire étira ses lèvres... Il approcha son visage de celui de son hôta et frôla sa bouche.

- Bonjour mon bel endormi...

Le dit endormi papillonna légèrement les yeux à ce contact plus qu'agréable et sourit à son tour.

- Hum... Quel doux réveil...

Daî se mit à rire et à chatouiller son compagnon. Le brun se débatta comme un forcenée et plaqua le plus jeune au sol, dominant le japonais de tout son poids.

- Pourquoi t'as mis ce foutu réveil sadique !

- C'est le jour des résultats !! Je veux être le premier à savoir si j'ai eu mon bac.

- Tout le monde sait que tu l'auras, alors maintenant retourne dormir ! Il n'est que 8.30 !

- Mais ! geignit le plus jeune, les réslutats seront affichés dans trente minutes !!

- Et ben t'as encore trente minutes pour dormir !! ajouta le brun en se glissant sous la couette.

Daï le regarda attendrit, il se lova contre le corps de son amant et embrassa son cou.

- Nollan ... ?

- Hm ??

- Tu m'aimes ?

- Plus que tout...

La réponse avait était claire et rapide, Daï en fut ravie et le rouge lui monta aux joues. Il aimait se rappeler chaque jour combien Nollan avait fait d'efforts pour qu'ils soient à présent heureux. Voilà deux semaines que le brun avait franchit le pas de lui demander officiellement d'être son petit-ami et ce, devant tout les lycéens, au plus grand bonheur du japonais. Il n'avait pas attendu longtemps avant de lui répondre et s'éait jeté dans ses bras, laissant des larmes de bonheur couler le long de ses joues. Ils s'étaient embrassés comme un vrai couple, exposés à tous. Heureusement, Nollan était quelqu'un qui inspirait le respect, de ce fait, personne n'avait encore osé critiquer leur relation. Du moins, pas ouvertement.

 

Trente minutes plus tard, le petit couple était fin prêt pour l'annonce de ce qui allait faire leur futur. Si ils échouaient à ce test, ils repasseraient encore une année ici. Et ça, personne n'en avait envie. Ils rejoignirent Sunao et Torin, enlacés sur un banc, comme d'habitude. Ils avaient leurs enveloppes en main, toujours pas ouvertes. Daï angoissait et palissait à vue d'oeil. Nollans e moqua de son teint blafard et alla chercher, accompagné de son amant, leurs si précieux résultats. Ils revînrent dix minutes plus tard à côtés de leurs amis.

 

- Alors ? commença Torin. On les ouvre ?

- Oui, acquiesça son amant en déchirant énergiquement son enveloppe.

 

Le bruissement du papier, le déchirement de l'enveloppe, puis un lourd silence. Tous examinaient le moindre recoin de la petite feuille blanche, minutieusement. Il y eu des soupirs de soulagement.

 

- 70/100, déclara Sunao, débarassé du stress qui s'était accumulé depuis hier.

- 67.5, ajouta Torin en souriant à son amant.

 

Ils tournèrent la tête vers le deuxième couple. Le japonais avait les yeux ouverts comme des soucoupes tandis que Nollan fronçaient les sourcils.

 

- Alors Daï ? demanda calmement Sunao à son meilleur ami.

- Je... J'ai...

- Tu ?

- J'ai eu 83/100 avoua-t-il , la bouche grande ouverte. Je... je ne pensais pas avoir autant....

 

Daï hallucinait totalement. Il n'était pas un bon élève. Il était plutôt médiocre. Mais il voulait à tout prix réussir ses examens afin que Nollan soit fier de lui. Son bel amant l'avait aidé des nuits entières pour réviser... Le japonais tourna la tête vers le brun qui avait un sourire crispé. Daï sentit son coeur battre de plus en plus vite. Si Nollan avait échoué, se serait de sa faute. Après un long silence lourds de tensions, Nollan releva la tête de son papier.

 

- 97/100 ajouta-t-il en brandissant son papier.

 Ses amis éclatèrent de rire et Daïs e rua sur lui, soulagé.

 

- Enfoiré ! Tu m'as foutu les jetons !!

- Désolé mon coeur, j'avais envie de vous faire une petite frayeur.

 

Tous les quatre se dirigèrent vers le petit café du coin, là où ils avaient l'habitude de se réunir lorsque quelque chose les chagrinait, où lorsqu'ils avaient un évènement à fêter. Ils entrèrent dans le café, l'ambiance y était conviviale et les couleurs chaudes. Les garçons s'installèrent à leur table habituelle, celle au fond de la salle, un peu en retrait. Ils commandèrent chacuns une boisson sans alcool et le silence retomba. Daï titillait nerveusement sa paille tandis que Sunao et Torin s'inspectaient les amygdales. Nollan avait la tête posée sur son menton et ne soufflait mot.

 

- Alors ? amorça le plus jeune, c'est quoi vos projets ?

 

Torin et Sunao se stoppèrent imméditament et baissèrent la tête.

 

- Changement de programme, annonça mollement le blond.

- Comment ça ?

- Ma mère m'a menacé de me couper les vivres si j'osais partir avec un étranger

 

Daï n'en revenait pas. Cette vieille peau homophobe et raciste, il la détestait depuis que Sunao le lui aait présenté. Et elle ne s'était pas arrangée avec l'âge, toujours plus aigrie de jours en jours.

 

- Et donc ? Vous comptez faire quoi ? Torin tu pars toujours ?

 

L'étranger aqcuiesça sans grande conviction. Partir sans son compagnon ne rimait à rien. Il voulait être près de lui, chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Comment allait-il faire alors que son oxygène se trouvait à l'autre bout du monde ? Sunao avait une mine triste lui aussi, visiblement il n'appréciait pas l'idée d'être séparé de l'homme qu'il aimait. Au bout d'un lourd moment, Nollan esquissa un geste.

 

- Moi aussi j'aimerai retourner chez moi... murmura-t-il.

 

Daï resta silencieux à la confession de son amant, il bne s'attendait pas à ça. A vrai dire, il n'avait jamais pensé que lui et Nollan doivent un jour se quitter. Ils avaient mis tellement de temps avant de se retrouver que la séparation n'était pas envisageable. Malgré son malaise et celui de Sunao, Daï se tu et le reste de la journée se passa dans une ambiance morose. Ils quittèrent le café et chacun rentra chez soi, un sourire triste animant leu visage.

 

Deux semaine plus tard.

 

Sunao était assis sur le lit de son amant. Ce dernier s'affarait à faire ses valises, son avion décollait ce soir à 20.00 et Sunao ne sétait toujours pas fait à l'idée de le quitter. Pourtant, il n'y avait plus aucun échappatoire. Des bras encerclèrent son cou et le sortirent de ses pensées.

 

- 'Nao... Ne sois pas triste, j'ten prie... On se reverra au vacances...

- Mais c'est si long, gemît le blond.

- Oui mes nos retrouvailles n'en seront que plus intenses le rassura Torin.

 

Sunao n'était pas du convaincu. Il aurait aimé passer le reste de sa vie aux côtés de l'étranger. Ne jamais avoir de doutes, ne jamais avoir peur, ne jamais être en manque de lui. Et c'est ce qui allait se passer. Leur relation ne survivrait pas, la distance était bien trop grande pour que chacun d'eux acceptent cette longue absence. Mais Sunao ne souffla mot. Il souffrira en silence, attendant patiemment une rupture évidente...

 

Nollan fit irruption dans la chambre de Torin, sa valise à la main. Lui aussi avait décidé de rentrer en France. Ses grands-parents lui manquaient et ses parents avaient accepté qu'il retourne dans son pays d'origine. Sunao fixa la valise avec une moue morose.

 

- Comment l'a pris Daï ?

- Mal... Il ne veut pas m'accompagner à l'aéroport...

- Je le comprend, murmura le blond.

- Mais tu viendras toi ? demanda soudainement Torin, inquiet.

- Je ne sais pas... Je ne crois pas...

 

Torin resta bouché bée. Alors ils allaient se quitter comme ça ? Sans se dire au revoir ? Sans même faire l'amour une dernière fois ? Sunao embrassa furtivement les lèvres de son amant... Ex-amant ? Et quitta la maison de l'étranger les larmes aux yeux. Il rentra chez lui en courant et s'étala sur son lit en pleurant tout son soul. Il ne survivrait pas...

 

17.30 ... Les draps étaient mouillés, ses yeux rougis. Il continuait de pleurer...

18.00 ... Son téléphone sonna. Il se traîna difficilement jusque son manteau et en extripa son portable. Le message affichait " Uchi no Kokoro ". Des larmes se remirent à couler. Il ouvrit le message.

 

" Je suis à l'aéroport, je t'en prie... viens... Aishiteru.... "

 

18.30 ... Un gros bruit. Sa porte s'ouvre avec fracas et Daï déboule comme un taré, sautant sur le lit de son meilleur ami, tout guilleret.

 

- Putin de merde Daï !! Tu fais chier ! Laisse-moi pleurer en paix !

- Oh que non ! Fais ta valise !!! hurla le japonais en tendant deux billets d'avion sous le nez de Sunao

- Qu... Quoi ?

- J'attendais de receoir mon courrier comme quoi j'étais accepté dans la faculté française de Bordeaux et c'est bon !

- Oh, alors toi aussi tu vas partir...

- Non !

- Hein ? Mais tu viens de dire que....

- ON va partir !

- Ah , désolé mon chou mais moi je ne me suis pas inscr...

- J'ai envoyé le dossier pour toi, t'es accepté également. Grouille-toi, on va rater l'avion !

 

Daï avait libéré Sunao de son poids et le blond pouvait à présent se lever. Il commença par prendre une grande valise et à ranger ses affaires machinalement. Tel un automate. Pourquoi ? Comment ? Comment Daï avait-il fait ?

 

- Ils sont au courant ?

- Non... Le courrier n'est arrivé qu'à 17.30, la lettre était restée coincée à la poste, j'ai dû aller la chercher. Je ne pensais pas être accepté c'est pourquoi j'ai refusé d'accompagner Nollan à l'aéroport....

- Oh...

 

A l'aéroport.

 

- Tu crois qu'ils vont venir ? s'inquiéta Torin.

- Ca m'étonnerait... Je les comprends, on les abandonne en quelques sortes...

- Non ! On les aime ! Et on va revenir ! Ils pourraient être un peu plus compréhensifs ! s'insurgea le brun.

- Calme-toi, ça ne sert à rien de s'énerver maintenant.

- Mais je veux le voir...

- Je sais moi aussi... le consola Nollan en prenant son ami dans ses bras.

 

Deux corps fins vînrent les séparer. Ils allaient protester lorsqu'ils reconnurent leurs amants respectifs. Torin cessa imméditament de couiner et pris Sunao dans ses bras tandis que Nollan et Daï se regarder comme des chiens de faïence.

 

- Je pensais que tu ne viendrais pas. Après tout ce que tu m'as dit...

- Il y a que les cons qui ne changent pas d'avis.

 

Le plus jeune passa amoureusement ses bras autour du cou du brun et attira sa nuque vers lui jusqu'à ce que leurs lèvres se frôlent, se caressent et s'embrassent passionément.Nollan se laissa entraîna par son cadet, appréciant la douceur de la langue de celui qu'il aimait.

 

- Tu vas me manquer, souffla Nollan en se dégageant doucement.

- Ca risque pas.

- Quoi ? Tu ne me crois pas ? s'offusqua Nollan.

- Tu ne pourras pas être en manque de moi, continua Daï.... Car je serais avec toi là bas.

- .... 0____________0

Torin arrêta d'embrasser son amant et le regarda, visiblement étonné.

- Comment ça ?

- Ben.... Daï nous a inscrit à la faculté de Bordeaux.... Il a une maison là-bas et la fac nous a accepté... Donc..... On part avec vous.

 

Les deux étrangers digérèrent l'information quelque peu inattendue. Ils échangèrent un regard entendu et s'adressèrent à Daï

- Depuis combien de temps tu avais prévu ça ?

- Depuis... La fin des examens.

- Et pourquoi tu ne nous en as pas parlé ?

- Car c'était pas couru d'avance et que si nous n'étions pas acceptés, nous serions restés au Japon...

Malgré que Torin et Nollan soit un peu triste que Daï ne leur ait pas parlé de son projet, tout deux acquiesçèrent. De toutes manières, ils n'avaient pas le choix. Ils embarquèrent à bord de l'avion et au moment du décollage, tous se tînrent fermement la main.

A présent, l'avenir était devant eux.

FIN

 


 

Merci à tout ceux qui m'ont souhaité mon anniversaire, c'était trop chou de votre part <3

Bon, ben voilà la fin d'Un Demi Enfer , j'espère que cette histoire vous aura plu, je sais que c'était la plus lue de toutes mes fictions.

L'épilogue n'est pas terrible, j'ai eu beaucoup de mal à l'écrire alors pardonnez les fautes  et le reste...

KISU ALL <3

Par Pepitooo - Publié dans : Un Demi Enfer
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