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Chapitre XIX
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Soa se pressa de rejoindre son église afin de retrouver une personne à qui il aurait aimé parler : la jeune femme d'il y  a deux jours. Elle lui avait dit qu'elle reviendrait le lendemain et il n'y était pas allé. Il pénétra d'un pas rapide dans le sanctuaire, soulagé que Jilian ne s'y trouve pas. IL se dirigea directement derrière la grand orgue, qui ne servait qu'à la messe du matin. Il fut pour la première fois désolé pour cet instrument majestueux et pourtant inutile dans ce village ou les gens se foutaient de tout...

Il enfila à la hâte son aube et son étole pour rejoindre rapidement le confessionnal. Il allait sonner dix heures.

- Espérons qu'elle soit là. Je veux entendre ce qu'elle a à me dire.

Il attendit longtemps tout en songeant à Jamie. A ses courbes voluptueuses, à son rire lorsqu'il se laissait aller. Il pensait à lui plus qu'il ne pensait à Enya ou sa mère, les femmes qui comptaient le plus au monde. Pourtant, Jamie était différent. Il le faisait se sentir libre. Il el faisait se sentir bien. Et il le voulait, il le voulait tout entier, rien que pour lui. Il l'aimait , il en était sûr. Une sensation lui oppressa le coeur. Jamie ressentait-il la même chose pour lui ? Serait-il capable de rester à ses côtés ? Et s'il se réconciliait avec sa mère et son frère ? Partirait-il loin de lui ? L'abandonnerait-il aux griffes d'un homme qui lui avait fait croire que le savoir se détenait dans la religion et qu'il suffisait d'y croire pour se sentir libre ? Il refusait à présent de restait enchaîné à cette vie qui n'était plus faite pour lui. Il avait toujours foi en Dieu certes, mais plus de la même manière. Il avait été puni par Jilian pour sa différence. Une différence émotionnelle, une différence sexuelle. Et Soa ne le lui pardonnerait jamais.

 

Il sursauta en entendant la porte de son parloir grincer et il se mit à trembler. Elle était là et elle allait parler. Il allait en savoir un peu plus sur son amour, sur sa vie. Il allait...

- Mon père, dit une voix chevrotante.

... être confronté à la grosse femme au chocolat. Il fut consterné et déçu et il en avait plus que marre de subir ça.

- Oui, mon enfant, je vous écoute, répliqua-t-il en grinçant des dents, se retenant de lui hurler d'aller voir un diététicien.

- J'ai pêché...

- Continuez je vous prie...

- J'ai... J'ai...

Elle commença à sangloter et Soa faillit être désolé pour elle.

- J'ai mentit à ma fille...

Soa tendit l'oreille. Tiens, pas de chocolat ? Pas de mari qui la trompe ? Cette femme avait donc un autre intérêt que la nourriture dans sa vie ? Il se culpabilisait pour avoir des pensées aussi méchante à l'égard de la bonne femme mais tous ces gens le poussaient vraiment à bout.

- Elle veut entrer à l'université, continua la femme. A l'étranger. Et je... Je ne voulais pas qu'elle y aille. Aux Etats-Unis ! Quelle idée de vouloir aller aux Etats-Unis... Si loin de chez elle...

Elle entendit une critique, un jugement de la part du prêtre mais celui-ci garda le silence. Il l'invitait à continuer.

- Elle a postuler pour l'école de Brown et... Elle a été accepté !

La jeune femme éclata en sanglot et ouvrit discrètement la petite fenêtre grillagée qui les séparait. Il lui tendit un mouchoir.

- Ne pleurez pas mon enfant et dîtes-moi quelle faute avez-vous commise.

- J'ai... falsifié son dossier. Je lui ai rendue une copie sur laquelle était marqué qu'elle été refusé. Et depuis, depuis hier matin elle en parle plus, ne dort plus et ne mange plus. On mon père, que dois-je faire, pleura le femme en se tenant la tête entre les mains.

Soa eut un goût amer dans la bouche. Ce qu'elle avait fait été vraiment ignoble : privé son enfant de ses rêves. Cependant, il pu la comprendre. Comprendre que cette femme ne souhaitait pas se séparer de son sang, de sa chair. Il respira un bon coup.

- Le pardon du seigneur ne vous aidera point mon enfant.

- Pa... Pardon ?

- C'est du pardon de votre fille dont vous avez besoin.

- Mais.. Elle me détestera si je le lui dit !

- Et si vous ne lui dîtes pas, vous culpabiliserait à tout jamais d'avoir ôté à votre fille tous ses rêves.

Soa repensa à Jamie. a la façon dont il avait accepté son statut social. Il ne lui avait pas reproché d'avoir mentit. Il l'avait même plutôt bien pris...

- Si elle vous aime. Elle vous pardonnera, lui assura Soa, sentant que la femme n'était pas convaincue.

- ... Amen...

- Amen.

La mère de famille sortit du confessionnal, le coeur plus léger que lorsqu'elle y été entrée et Soa se sentait enfin à sa place. Aider les gens, il aimait ça, les conseiller les guider. Seulement, il savait que les personnes qui venaient le voir avaient seulement besoin d'écoute et non du pardon de Dieu. Peut-être devrait-il se reconvertir ? Devenir Psy ? Il se mit à rire à cette pensée...

 

Le reste de la journée se passa comme à l'accoutumé : des gens plus ou moins intéressants venaient se confesser. Bizarrement, aujourd'hui, Soa se sentait plus léger et moins entourés d'incapables. il avait l'impression que les personnes qui venaient le voir en cette journée, lui ouvraient leur coeur. Ils ne racontaient plus c choses insipides qui donnaient la nausée au prête. Non, aujourd'hui, il était heureux d'exercer sa profession. Il en oublia presque la venue de la jeune femme. Et celle-ci arriva sur les coups de 18 heures.

- Mon père ? Vous êtes là ? murmura la jeune femme.

- Oui mon enfant, toujours pour une âme en quête d'écoute.

- Tant mieux, j'ai besoin d'une oreille.

- Je suis là pour vous servir.

- Je l'ai retrouvé.

- Vo... votre fils ? bégaya Soa.

- Oui... Je l'ai vu. Et je vais le ramener à la maison. je veux qu'il rentre. J'ai besoin de lui. On a tous besoin de lui.

- On ? s'interrogea Soa.

- Je suis sa mère ! J'ai besoin de mon fils et puis il ya  son frère... Son frère l'attend à la maison. Vous savez ils s'aiment beaucoup, sanglota la jeune femme. Il faut qu'il rentre.

Le coeur du prêtre se mit à battre de plus en plus fort. Sa poitrine lui faisait mal. Il avait l'impression qu'on serrait ses poumons dans un étau. Lui reprendre son bonheur ? Comment cette femme pouvait-elle lui enlever le seul être qui avait su le faire sortir de sa carapace. non...

- Mon père ? Vous êtes toujours là ?

- je... oui, je suis là... murmura Soa.

- J'ai peur.

- Peur de quoi ?

- Qu'il refuse de rentrer.

- Pourquoi refuserait-il ?

- Je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il nous cache quelque chose, ajouta tristement la demoiselle.

Le prêtre se tu. Il ne savait pas quoi dire, pas quoi répondre. Il devait la conseiller. Lui pardonner son attitude irresponsable d'avoir abandonné un enfant de dix sept ans à peine. Mais il ne dit mot. Il ne voulait pas pardonner une femme qui allait lui enlever l'homme qu'il aimait... Il n'avait même pas encore fait l'amour...

- Mon père, je vais y aller. J'ai juste eu le temps de l'apercevoir et j'espère pouvoir le retrouver dans les jours qui suivent. Je sais à présent qu'il est dans cette ville, c'est tous ce qui m'importe. Au revoir.

Les lèvres de Soa n'esquissèrent aucun mouvement. Il attendit que la jeune femme sorte. Il se dépêcha d'enlever son habit et enfila sa chemise blanche. Il ferma l'église et courut jusque chez lui, ne faisant pas attention aux gens qu'il percutait. Il ne pensait plus à rien. Juste à lui. Il entra en trombe dans la maison et vit Jamie en train de cuisiner. Il se précipita vers lui et Jamie eu juste le temps de se retourner que Soa le soulever déjà du sol pour le serrer dans ses bras.

- Et bien, quel accueil, murmura le cadet épris dans cet élan de tendresse.

- Ne me quitte pas. Jamais.

- Pourquoi je te quitterai.

- Alors dis-moi que tu m'aimes.

Jamie arqua un sourcil. Il n'avait pas l'habitude de voir Soa aussi audacieux. Lui, habituellement si timide, réservé et très pudique il lui demandait ses sentiments.

- Qu'est-ce qui ne va pas...

- Je veux.. je veux juste...

Les yeux du blond s'embuèrent et il resserra un eu plus la prise autour du frêle corps de son cadet. Dans un sourire triste, Jamie entourant les épaules de son hôte et posa sa spatule dans la casserole.

- Je te le dirais le moment venu.

- Pourquoi pas maintenant.

- Si je te le dit un jour, c'est que j'aurai besoin de toi plus que jamais. Et là, tu sauras à quel point tu compte pour moi.

Soa hocha la tête. C'était une demi-déclaration et elle lui suffirait pour le moment...

Malgré ce que le blond avait insinué sur son petit bout de papier, ils ne firent rien ce soir là. Jamie avait préféré continuer à faire à manger et avait cajolé son aîné jusqu'à ce que ce dernier esquisse un sourire. Il n'aimait pas le voir triste. Pour quelles raisons ? Il ne savait même pas pourquoi Soa s'était mis dans cet état et ce dernier ne tenait apparemment pas à le lui expliquer.

Ils avaient tout de même passé une bonne soirée dans l'ensemble. Ils avaient mangé les pâtes à la bolognaise du plus jeune et avaient pris une douche commune. Epuisés, les deux jeunes hommes s'étaient couchés sous les draps, se lovant l'un contre l'autre. Ils s'étaient embrassé pendant des heures, faisant monter quelques peu la chaleur entre leur deux corps mais s'étaient finalement arrêtés. Ils attendraient le bon moment. Et ils savaient tout deux qu'il ne tarderait pas à arriver.

 

Quand à la journée d'Enya, elle fut... pleine de surprise. Elle se réveilla tout dabord dans des bras bronzés et très protecteur, elle s esntit tout de suite à l'aise contre ce corps si chaud et se resserra un peu plus. Elle retînt un hoquet de surprise en sentant quelque chose de dur se dresser sur sa cuisse, ce qui sembla réveiller Abigail. Il avait les yeux vitreux et eût du mal à comprendre où il était. La jeune fille retînt un fou rire et l'italien baissa les yeux evrs son boxer. Ils e confondit en excuses, tout en bégayant ce qui fit littéralement explorer de rire la jeune fille.

- Te moque pas ! C'est les réactions du...

- Matin , je sais. Je suis pas inculte.

- On dirait que t'as un balais dans le cul ouais , marmonna Abigail en s'étirant.

La jeune fille lui envoya un coussin en pleine tête et lui sauta dessus.

- Qui s'est dégonflé hier soir ? Pas moi, ajouta-t-elle malicieusement.

- Enya ? demanda Abigail en la fixant droit dans les yeux.

- Quoi ? répondit fièrement Enya.

- Tu peux aller t'habiller, j'ai heu... Ta poitrine sous le nez en faite.

Cette fois, ce fut à Abigail d'éclater de rire et à Enya d'avoir envie de se mettre dans un trou de souris. Elle se faufila hors de la chambre et s'enferma dans la salle de bains , le coeur battant. Dieu que ce garçon lui faisait de l'effet. Elle pointait, et ce n'était pas la fraîcheur matinale...

 

Lorsqu'elle ressortit de la salle de bain, un quart d'heure plus tard, lavée et habillé, Abigail glissa un regard approbateur sur ce fin corps élancé. Elle avait revêtit un jean bleu et avait enfilé une ample chemise blanche. Elle était très mignonne et faisait plus jeune que son âge mais qu'importe. Elle était resplendissant dans une tenue commune. Enya descendit ensuite à la cuisine, suivit de son invité et prépara le petit déjeuner. Il mangèrent en silence et regardèrent un film. Ils ne se parlèrent presque pas et en début d'après midi, Abigail semblait avoir envie de bouger.

- Pourquoi tu ne rentres pas chez toi ? Ca se voit que tu t'ennuies et je ne comprend pas pourquoi tu restes.

- Je veux juste être en ta compagnie, répondit l'adolescent en posant une main sur celle de la jeune fille.

Enya retira sa main.

- Abigail...

- Arrête Enya ! Je suis pas un monstre ! Je avis ni te violer, ni te frapper ! Je veux juste...

- Oui ! Tu veux quoi ! Dis-le moi ! Qu'est-ce que tu veux ?! M'humilier !

- Tu penses encore à ça, déclara Abigail avec une mine dégoûtée. Si j'avais voulu profiter de toi, je l'aurai fait cette nuit  ! Tu as dormi a mes côtés en culolte bon sang ! Et je ne t 'ai pas touché une seule fois ! Tu m'en veux encore c'est ça ?! A cause de Chréa ?!

- OUI ! s'écria la blonde. Oui je t'en veux ! Tu ne sais pas ce que ça fait d'être rejetée et humiliée de la sorte ! Tu as tout pour toi ! Des amis, une fille superbe, la popularité ! Tu ne peux pas comprendre

Le jeune homme soupira et attrapa violemment Enya par son bras, la faisant virevolter dans ses bras. Elle s'écrasa sur son torse et sans qu'elle ne puisse protesta il l'embrassa fougueusement, appuyant sur cette bouche rosée qu'il convoitée depuis la veille. Enya perdit toute sa haine et passa rapidement ses mains dans les cheveux du garçon, les tira légèrement, caressant fortement le cuir chevelu. Leurs corps se serraient et la température montaient, ils tombèrent sur le canapé et Enya se retrouva au dessus d'Abigail. Elle voulu lui ôter la bouche de sa ceinture mais il l'arrêta. Elle lui jeta un regard interrogateur et il s'appuya sur ses coudes.

- Pas comme ça. pas maintenant. On a tout le temps de faire ça.

Enya fut surprise. Depuis quand les hommes étaient si raisonnables ? Pourquoi Abigail la regardai-il avec ses yeux amoureux. Il s'approcha de son visage et déposa furtivement ses lèvres sur les siennes. Il tourna la tête rouge de gêne.

- Je t'aime... Je veux juste, qu'on fasse tout comme il faut. je veux me racheter. je veux te prouver que je ne suis pas le salaud que je suis et je ne laisserais personne te refaire du mal. Je veux que tu sois ma copine et on va mettre au clair cette histoire avec Chréa dès demain.

La jeune fille se laissa tomber sur le torse du beau brun. Elle n'en revenait pas. Toutes ses belles paroles. Elle donnerait son âme pour qu'elles soient vraies. Une main forte et douce vînt se perdre dans ses cheveux, lui offrant une caresse douce et apaisante...



Désolé pour ceux qui voulaient la suite d'ATL, mais j'avais promis ce chapitre à Sora =), j'espère qu'il te plaira choupette ^^. Pour ceux que ça interesse, j'ai reussi mon oral d'espagnol (enfin je crois), j'aurai al note après les vacance, donc pas avant mai >___<. Ensuite euh... Bah j'ai des projets de nouvelles histoires. J'en aurai 3 nouvelles après ATL et TMF. J'ai mis les ésumés en lignes et j'aimerais vos avis. Je rpéviens déjà, Deadly love est la première que je commence, il n'y aura pas d'alternative. Par contre je vous laisse le choix entre Everybody hates love et Why not. Dites moi laquelle vous voulez en deuxieme. Sachant que celel qui sera en troisième position, commencera après la fin d'une des deux. Allez votez pour votre résumé préféré dans la catégorie " Résumé de fictions "
Par Pepitooo - Publié dans : Toi ou ma Foi
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