Chapitre XIII

 -

-

Je me dirigeais vers la porte le coeur battant à cent à l'heure dans ma poitrine. J'empoignais la clenche et l'abaissais afin de laissais paraître l'objet de mes pensées... Il était là, enfin, en face de moi. Avec ses cheveux ébouriffé et ses habits délavés. Il s'avança de moi et déposa un léger baiser sur mes lèvres. Il sentait bon la citronnelle.

- Bonjour Miguel... murmura-t-il au creux de mon oreille.

Mes joues rosirent en un instant. Il avait le dond e me faire perdre mes moyens. Cette voix si chaude et sensuelle !! Hannn !!! Je craque !

- Juan...

Sans que je ne puisse me défendre ou comprendre ce qu'ils e passait. Il m'avait tiré vers l'extérieur de la maison et plaqué contre le mur blanc. Il me prit avidement les lèvres tout en passant ses mains sous mon T-shirt. Ce contact... depuis combien de temps j'en rêvais ? Il me pinça légèrement les tétons, ceux-ci durcirent immédiatement.

- Et bien... on dirait que je t'ai manqué, dis-je à bout de souffle.

Il planta ses yeux dans les miens. Un frisson me parcourut le dos. Il était magnifiquement beau.

- Tu ne peux pas imaginer comme ces deux semaines ont étés les plus longues de ma vie. J'ai faillit péter les plombs.

Je lui embrassais délicatement le cou en traçant des sillons avec le bout de ma langue.

- J'espère que tu n'as pas fait trop de bêtises durant mon absence..

Je sentis le corps de Juan se contracter. Il me repoussa doucement et replongea ses yeux dans les miens.

- Je n'aime que toi Miguel , tu entends ? Tu es le SEUL que je puisse aimer. Je suis fou de toi, tu es mon oxygène, ma vie...

Détournement de sujet, déclaration d'amour... Ça puait l'aveu d'une connerie à plein nez ... Malgré le pincement au coeur que j'éprouvais à cet instant précis, la possibilité que Juan m'ai trompé durant ce court laps de temps ne changea rien à ma joie de le retrouver. A présent, il était à moi et à moi seul. Qui pourrait me l'enlever ici ? Personne... Juan était l'homme de ma vie, j'en étais convaincu...

- Bébé ? Tu me fais entrer ?

Je le fis entrer tout en écarquillé les yeux ! Bébé ? C'est quoi tout ces petits surnoms ? Lorsqu'il me vit immobile sur la pas de l'entrée, il daigna enfin lever les yeux vers moi.

- Ben quoi qu'est-ce qu'il y a ? Tu n'aimes pas ?

Je passais sans un mot de plus devant lui et lui indiquait le salon.

- Maman ! Juan est arr...

Maman ? Mais pourquoi elle pleure ? Nathalia avait Djina dans les bras et la serrait aussi fort qu'elle l'aimait. Djina ne dormait plus, elle s'était accroché au cou de maman. Elle ne nous avait même pas entendu l'appeler. Je me tournais vers Juan. Il arborait un sourire malicieux. Il s'approcha de moi, colla son bassin à contre mes fesses et murmura d'une voix rauque.

- Tu me montre notre chambre... honey ?

Je répondis d'une pas très assurée, assez tremblante, montrant mon malaise et mon désir évident. D'ailleurs, celui de Juan se faisait assez ressentir. Il me donnait de ces bouffées de chaleurs !

- Heu oui c'est préférable... Je te présenterais Nathalia une autre fois...

Tandis que je montais les escaliers, il empoigna l'une de mes fesses...

- Oui, on a tout notre temps...

Bizarrement sa phrase prédisait du sexe à perte de vue.

- Pervers !