Chapitre XIV

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Cela faisait bientôt une semaine que Juan était à la maison. Il avait rencontré ma mère et tout deux s'était très bien entendu dès le départ. Djina aussi l'avait adopté. Elle adorait jouer avec lui dans le jardin. Il la poussait souvent sur la balançoire et elle riait malicieusement, faisant apparaître deux jolies fossettes à chaque coin de sa bouche. J'avais l'impression d'avoir accepté un nouveau membre dans notre petit cocon familiale. Nathalia trouvait que Juan avait une bonne influence sur moi. elle prétendait que je rechignait moins à l'aider au ménage et à la cuisine. N'importe quoi... j'ai toujours fait le maximum pour que Djina soit heureuse.

A l'heure actuelle, nous étions tous attablés en train de siroter une boisson. Juan discutait animément avec ma mère de musique tandis que je berçais Djina. Il était trois heures de l'après-midi et el petit monstre avait fait la folle toute la matinée dépensant activement toute son énergie au risque de ne plus pouvoir tenir debout.

-... Il n'empêche que Bélinda reste une chanteuse espagnole exceptionnelle !

- J'approuve tes goûts... Mais avoue que lorsque Christina Aguilera chante en espagnol, c'est un vrai bon...

Encore cette discussion ! Depuis qu'il était là, tout les deux n'arrêtaient pas de comparer toutes les chanteuses et chanteurs possible qu'ils aimaient respectivement l'un l'autre. D'un côté, mon coeur était emplie de joie. Juan était le petit ami parfait, il ne cessait de me porter des petites attentions. Il aidait ma mère aux tâches ménagères quand je devais sortir. Nous faisions de longues promenades dans les bois et il couchait Djina quand j'étais trop fatigué. Mais j'étais aussi triste. De nombreuses fois nous avions dormis ensemble. Nos corps collés l'un contre l'autre. La chaleur qui s'émanait de son corps et l'excitation qui se propageait dans le mien. Je m'en souviens encore... Cette sensation dans mon bas ventre. Tout ces petits papillons qui me remplissaient l'estomac. J'avais une folle envie de lui. Mais chaque fois que je tentais quelque chose, Juan me repoussais doucement de sorte à ne pas me blesser. J'en venais à me demander si je lui faisais réellement envie. Pourquoi ne voulait-il pas coucher avec moi ? Je ne comprenais pas. Perdu dans mes pensées, je ne vis même pas Juan se rapprocher de moi. Je sentis ses douces lèvres ses déposer sur les miennes. Une douce sensation m'envahit. Je me blottissais dans ses bras, humant son odeur. Il déposait de léger baisers sur el sommet de mon crâne tout en caressant ma nuque de son pouce. Je sentis des frissons me parcourir. Je relevais la tête.

- Juan... ?

- Si mi corazon ?

- Pourquoi tu ne veux pas coucher avec moi ?

Je sentis son corps se raidir contre ma poitrine et son pouce cessa tout mouvement. Il soupira le plus discrètement possible. Pourquoi avais-je l'impression qu'il me cachait quelque chose ? Ce sentiment de doute était insupportable...

- Je n...

TUTU TUTU TU TUTU

-... Deux minutes mon coeur je vais répondre.

Je soupirais.... Je ne peux pas avoir une conversation avec lui, il y a toujours quelque chose pour nous déranger. Ce n'est pas la première fois que j'essaie de lui parler et à chaque fois quelqu'un ou quelque chose nous interromps. J'en ai marre bordel ! J'entendis Juan élever un peu la voix. Je tendis l'oreille afin de comprendre un semblant de conversation.

-... No puedo !

- ....

- Porque ? Me preguntas porque !!

-....

- Estoy enamorado !

-...

- No llore... Perdoname...

-... Okay... Domingo... Besos.

Dimanche ? Il repart dimanche ? Des larmes menaçaient de sortir de leurs nids. Je fis tout mon possible pour ne rien laisser paraître. Je l'interrogeais du regard. Il semblait penaud.

- Je...

-... Oui j'ai entendu... l'interrompais-je. Alors tu pars dimanche. Qui étai-ce au bout du fil ?

- Un ami qui travaille à la forge avec moi, il y a eu un arrivage de pièces par erreur. Ils ont du payer alors qu'ils n'avaient rien commander, je dois aller régler tout ça. Je vais prendre une douche à plus tard.

 

Il s'approcha de moi et déposa un léger baiser sur mon front puis s'éclipsa. Un ami de la forge hein ? On y croit tous...

Bon ben voilà,, à l'heure où vous êtes (peut-être) en train de lire cette suite, je suis à l'hopital en train de me faire opérer. Je tiens à vous dire que j'ai bientôt fini l'écriture de cette histoire et par conséquent, il ne reste à peu près qu'une dizaine de chapitre ( ce n'est pas beaucoup étant donné que mes suites ne font jamais + de deux pages word). Donc voilà, pour le moment il ne se passe rien de vraiment grandiose mais par la suite cela se compliquera  fortement pour notre petit couple et il va y avoir l'arrivée d'un nouveau personnage. Il n'aura pas une grande importance dans l'histoire mais je le trouve trop attachant :$Ah j'ai faillit oublié, je ne sais pas quand sera la suite de Que Calor car je suis coincé avec cette histoire. Elle n'est pas allé dans le sens que je voulais qu'elle aille et du coup je sais pas quoi faire. J'aviserai mais je veux dabord finir Nadie como Tu avant la rentrée. De plus j'ai une idée d'une nouvelle fics en tête mais je préfère déjà avancé dans Un Demi Enfer qui en contient que quatre chapitre ^^. Voili Voila. Je vous fais de gros bisous à tous ceux qui me suivent même si en ce moment le nombre de visite et de commentaires diminue, je vous remercie de continuer à me lire, ca me fait chaud au coeur. I Love You All <3