Nadie como tu

Chapitre XVIII

Trois jours passèrent dans une ambiance digne d'un comte de fée. J'avais l'impression de revivre nos dernières vacances avec l'affection constante de Juan en plus. Il était adorable avec moi, nous faisions l'amour plusieurs fois par nuit et la journée, il ne cessait de m'embrasser ou de me prendre dans ses bras. Mawe nous rejoignait souvent dans l'après-midi après avoir aidé sa mère. L'incident de l'arrivée de Juan avait été jeté aux oubliettes. Tout deux riaient souvent ensemble. Un soir alors que nous mangions tous les quatre sur la terrasse, le portable de Juan sonna.

- Je vous prie de m'excuser je reviens, s'excusa-t-il auprès de ma mère.

Il se dirigea à l'étage et disparu de mon champ de vision. Nous continuions de discuter, Nathalia, Mawe et moi , lorsque mon ami s'éclipsa quelques minutes prétextant une envie pressante. Au début, je ne trouvais pas ça louche, mais plus le temps passait et plus je sentis un vide en moi. Je débarrassais la table, ayant tous fini depuis un bon moment et me dirigeais d'un pas discret à l'étage. La porte de la salle de bain était ouverte. Je m'y aventurais lentement, sans faire de bruit.

- Alors, répond ! C'était Julia ??

- Oui... répondit Juan d'un ton triste ... Comment tu l'as connais ?

- Une cousine par alliance. Miguel est au courant ?

- Mais au courant de quoi ! s'insurgea Juan. Je n'ai pas de liaison secrète avec Julia si c'est ce que tu crois !

Mon coeur tambourinait fort dans ma poitrine, je le sentis se compresser. Je jetait un oeil par l'embrasure de la porte. Je vis Mawe extirper deux photos de la poche arrière de son jean. Il les tendit nerveusement à Juan.

- Et ça c'est quoi ? Un montage photo ? aboya Mawe.

Juan jeta un oeil au papier glacé. je le vis soupirer bruyamment et lui rendre avec désinvolture les deux photos. Il baissa la tête. Il semblait réfléchir à la situation. Quelques minutes s'écoulèrent avant qu'il ne daigne répondre à Mawe.

- Ça s'est passé quand Miguel est parti. Je croyais qu'il ne reviendrait plus après ce qu'avait fait Erika. J'étais malheureux est désespéré. C'est là que j'ai rencontré Julia. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai couché avec elle. Par manque d'affection. Par manque de Miguel. Après cette seule et unique nuit, j'ai était claire avec elle. C'était fini. Miguel est le seul qui compte pour moi. Je ne le trahirais pour rien au monde. Si j'ai couché avec Julia, c'est parce que j'étais certain que Miguel ne reviendrait jamais vers moi... J'ai eu tort je sais...

Mon coeur rata un battement. Juan m'avait trompé... Non, il ne m'avait pas trompé, pas officiellement. nous n'étions pas ensemble et j'avais déserté de sa vie tel un fugitif. je ne pouvais m'en prendre qu'à moi. mais bon dieu qu'est-ce que ça fait mal ! une fille à touché sa peau, con corps, sa bouche... son sexe... une larme coula, puis deux. J'entendis vaguement Mawe.

- Il croit en toi , dis-lui la vérité !

- Je refuse qu'il me quitte ! cria Juan. Je ne le supporterais pas Mawe, je tiens beaucoup trop à lui..

- Comment peux-tu dire ça alors que tu lui mens délibérément ! Ce n'est pas un jouet ! Traite-le ave respect et dis-lui la vérité !

- Je ne peux pas ! Juan retint ses larmes du mieux qu'il pu. Je ne veux pas le perdre, je l'aime tellement. Si je lui dis, il va croire que je suis quelqu'un de volage et que tout ce que je veux c'est avoir son corps... je refuse qu'il pense que mes sentiments envers lui sont faux. Julia appartient au passé. je ne l'aimais pas, j'ai été faible mais l'erreur est humaine.

- Quand il saura, il souffrira.

- Tu comptes lui dire ?

- Je... Mawe ne savait plus quoi faire, il ne savait pas si le fait de faire la morale à Juan serait bénéfique à leur couple où si l'aveu de Juan à Miguel y mettrait fin. Il se sentait coupable de lui parler ainsi.

- Ne lui dis rien s'il te plait, murmura Juan d'une voix empli de tristesse. Je ne peux pas vivre sans lui, lorsqu'il est parti, j'ai cru mourir, je ne veux pas revivre ça une deuxième fois. Je t'en prie...

- Fais comme comme tu veux, marmonna Mawe entre ses dents. mais tu ne pourras pas lui mentir éternellement.

Mawe serra les poings et sortit de la salle de bain. Il passa en trombe tandis que je courrais me réfugier dans ma chambre. Malgré ma vitesse, il aperçut mon ombre dans l'un des grands miroirs qui ornait le mur.

- Miguel ? oh non...

Allongé sur mon lit, je ruminais ma rage dirigé contre moi-même pour ma st^pidité à avoir laissé Juan entre les mains d'une fille. Mes poumons se comprimaient un peu plus à chacune de mes respirations tandis que les larmes envahissaient mon visage. Quelques minutes plus tard, j'entendis la porte grincer. Je ne pris pas la peine de relever la tête et la gardais enfoncée dans les épais coussin. Une petite main me chatouilla l'oreille.

- Guel... Besos ?

Djina... Je soulevais un peu mon menton et ils rencontraient une tignasse blonde. J'aperçus Mawe sortir en vitesse, me laissant avec l'amour de ma vie. Je lui fis ce qu'elle me demandait en déposa mes lèvres sur sa fine petite bouche qu'elle mettait en cul de poule pour accentuer le gonflement de ses lèvres. Un bon gros baiser baveux comme elle les aime ! Je me retournais et me calais bien confortablement sur le dos. Djina grimpa sur mon torse et posa sa petite tête dans mon cou tandis que ses pieds glissaient sur mon T-shirt. Elle gigota. Je soupirais de bien être. Je ne mis pas longtemps à sombrer dans le sommeil, suivis de près par Djina qui ronfla bruyamment.

Bon alors déjà je m'excuse pour le temps que j'ai mis à foutre cette p**** de suite ! Mais je suis DEGOUTEE !!!!!! J'ai un emploi du temps avec tellement de trou que l'on dirait un guyère ! Vous me direz " Mais c'est génial !!" Et ben non, c'est tout sauf génial parce que bien entendu, il ont tellement bien réparti les cours que j'ai école le samedi matin. Donc quasiment pas de week end et qui dis pas de week end " complet" se résumé à... L'absence de mon copain jusqu'au prochaine vacance... J'ai faillit méffondrer en classe à l'annonce de mon emploi du emps, je me suis jamais sentit aussi seule de ma vie. De plus avec mon problème au mains, pour écrir en cours c'est super méga cool alors quand je rentre chez moi, l'ordi c'est moyen. L'année dernière, étant donné que j'avais la mononucléose, j'ai de fâcheuse habitudes à vouloir toujours faire des siestes ce qui n'arrange pas mon cas... Je suis désolé si j'écris moins qu'avant mais dans le genre , je suis démotivé, c'est le pompom.

Je vous aime quand même vous inquietez pas =P , je vous le dirais jamais assez. même si je ne connais pas toutes mes lectrices et les autres auteurs de fics personellement, je vous aimes <3

Cadeau de deux magnifiques chansons :