ENJOY :)
Chapitre XXII
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Les jours passèrent à une vitesse extrêmement lente. Je me sentais dépérir jours après jours. L'absence de Juan me pesait, j'avais l'impression de me levais avec un fardeau énorme sur le dos. Je me sentais vide, comme si une partie de moi s'était envolé. Pour ne rien arranger les choses, je n'avais plus aucunes nouvelles de lui. J'avais essayé maintes fois de le joindre mais à chaque fois Alonso me répondait qu'il travaillait et qu'il était donc indisponible.
Mon oncle était bien évidemment pas au courant de la relation que j'entretenais avec son fils. je ne pouvais pas lui en vouloir s'il oublié de lui transmettre mes appels. Mais j'avais plutôt l'impression que Juan me fuyait, qu'il refusait de me parler. Le jour de son départ avait était si horrible. Autant pour moi que pour lui. mais je n'avais jamais compris cette détresse dans ses yeux. Ses yeux qui pleuraient tant, comment comprendre une telle réaction. Il avait si rarement pleuré pour moi, pour nous.
Je ne comprenais plus ce qu'il se passait. Juan me manquait horriblement. Je maigrissais à vue d'oeil. ma mère était inquiète. Djina n'arrivait plus à me faire sourire. Mawe avait emménagé chez nous pour un temps indéterminé, le temps qu'il me faudra pour me reprendre en mains. Tout les soirs, je m'endormais en pleurant dans ses bras. Tout les matins , je me réveillais les yeux rougis. Tout les matins, Mawe me attendait que je me réveille pour desserrer son étreinte. Il avait était d'une tendresse impressionnante à mon égard. Je ne l'avais jamais vu ainsi. Tout l'amour qui me portais m'apaisait un peu. Mais jamais il ne pourrait combler le manque que j'éprouvais. Je décidais de rappeler une dernière fois... Dans un ultime espoir.
BIP....BIP....
- Allo ?
- Alonso ? Soy Miguel.
- OHhhh ! Estas bien ?
- Si si , gracias... hum... Juan est là ?
- Lo siento pero trabaja hoy !
Oui c'est ça, il travaille même les dimanches , c'est nouveau ça aussi... Je pris une profonde respiration.
- Puedes decirlo que ha llamado ??
- Si ! Jé lui dirais !
Je m'effondrais une fois de plus. Accroupis près du téléphone, Mawe vînt me rejoindre. Il me porta dans ses bras et je passais mes bras autour de son cou. Toujours le même schéma qui se reproduisait, à chaque fois que j'essayais de le joindre, je finissais en pleurs, à maudire le jour où j'ai rencontré Juan et tout ça dans les bras de mon pauvre ami. Il ne faisais rien d'autre que de me caressais les cheveux. De me dire des mots apaisants, attendant que ma respiration devienne régulière, signe que je m'étais endormi. Et quand c'était le cas, il éteignait la lumière, prenais ma tête et la posait sur son torse. Dans mon sommeil, je pouvais sentir sa main sur mes cheveux, son souffle sur ma nuque... J'aurais dû tomber amoureux de Mawe, cela m'aurait sûrement fais moins mal
Un mois s'était écoulé depuis les dernières vacances. Puis deux. Je commençais peu à peu à me faire à l'idée que c'était bel et bien fini entre Juan et moi. Malgré toutes les questions qui me taraudaient l'esprit, je faisais de mon mieux pour prendre sur moi et être moins désagréable aux personnes qui m'entouraient. Mawe était toujours à mes côtés, aux moindres soins pour ma personne. je me sentais coupable de le voir se mettre en quatre pour moi. Mais je ne pouvais pas me détacher de lui, son amitié m'apaisait tellement.
Un jour, alors que j'apprenais à Djina à faire du vélo, le téléphone sonna. Ne pouvant lâcher le petit monstre, j'appelais Mawe. Il arriva, un saladier dans les main et de la farine au coin de la joue. Je pouffais de rire.
- Quoi ?! grommela-t-il.
- Tu peux répondre au téléphone stp ? Si je la lâche elle va se tuer !
- Pas vrai ! grogna Djina en me tapant l'épaule.
Quelques minutes plus tard, Mawe revînt, le visage sérieux et fermé. Toujours avec la farine sur sa joue. J'enlevais Djina de son vélo et la reposais au sol. Je déposais un bisous sur sa joue et m'agenouillais devant elle.
- Va te laver les mains puce, on va manger.
- Si ! me répondit-elle de son air jovial.
Je me tournais alors vers Mawe et approchais ma main afin d'enlever la farine de sa joue. Mais sa propre main me stoppa dans ma course. Son regard était dur. Je me rappela alors du coup de téléphone.
- Alors , c'était qui ? demandais-je.
- Juan.
A ce moment, j'ai cru faire une crise cardiaque. Mon corps se raidissait de tout son long tandis que ma mâchoire se crispa. Je fermais les yeux et respirais profondément. Quand je les rouvris, Mawe me regardais toujours avec cet air distant et sérieux. Un frisson me parcourut.
- Qu'..est-ce.. qu'il vou..lait ? Ma vois trahissait mon trouble. Des larmes commençaient déjà à envahirent mes yeux.
- Il appelait pour... mon ami sembla hésiter mais mon regard noir lui fit vite changer d'avis. Erika a été emmené ce matin à l'hopital.
- QUOI ! QU'EST-CE QUI S'EST PASSE !! hurlais-je.
-Elle est tombé du toit en voulant aller chercher le chat.... Elle a un traumatisme crânien. Miguel ?! Miguel !!
Lentement je me sentis sombrer dans un immense gouffre. Une sorte de tourbillon qui ne vous lâche plus. J'étais dans un état second, dans une plénitude totale. Alors c'était ça la vie ? regarder les gens qu'on aime nous quitter ? Même si je ne protais pas Erika dans mon coeur, ne jamais pouvoir rien faire et attendre que ça se passe était horrible. Qui voudrait d'un destin pareil...
- Miguel réponds moi !
- Je...elle est morte ?
- Non... mais elle te demande toi , ta mère et Djina...
- Je vais appeler Maman...
Mon dieu... J'allais revoir cette femme... et Juan... Pourquoi ? Alors que je m'obstinais à l'oublier, il fallait qu'un truc dans le genre arrive ! Pourquoi j'ai la poisse comme ça... Et Alonso, dans quel état doit-il être... J'espère que ça va aller. Je me retournais vers Mawe qui était resté figé au milieu du jardin.
- Prépare tes affaires, tu viens avec nous !
- Mais je...
- Tu fais parti de la famille, alors dépêches-toi...
A peine deux heures plus tard, nous embarquions tout les quatre dans un train. Les jours qui allaient suivre allaient être très long. Et je n'imaginais pas encore à quel point ...
La suite sera pour Dis-moi Qui tu aimes ! En attendant, pour ceux qui aiment cette histoire, préparez-vous aux adieux.Selon mon humeur, le prochain chapitre sera soit le dernier, sois l'avant-dernier.
MOUAK MOUAK
LE YURI
AUSSI
Un mot, une histoire, des écrits...
4 lettres irremplaçables.
Roh adieu adieu? bon.....
C'est une suite sympa! jespére qu'ils vont se remettre ensemble hein!! Ils font un joli couple!
bon courage pour la suite bisous
Non c'est trop tiste de quitter ces personnages.
Mais bon quelle suite nous prepares tu impatiente de voir.
xD J'veux pas qu'elle se termine ='(
Et si elle se termine , bah qu'elle se termine bien [ ca m'etonnerais mais bon xD ]
Belle suiite :D
encore une histoire presque finie.. nan c'est pas vrai*prends une corde pour ce pendre*
super chapitre..
grrrrrrrrrr !!!
mais t'es en train de tout finir >_<
tu reprend vite Un demi enfer hein !!!!!
XD
bref, j'espère qu'on aura une belle fin !!!
mais je sais pas pourquoi, j'en doute !!! 0_o
bisosus !!
SUper chapitre! :D
ah c'est que ca? mdr je croyais qu'il était mort mais c'est qu'érika! reflexion faite c quand meme la mere de juean^^
sinon je sent que ce ne sera pas une happy end! snif!
Ohlalalalala j'ai les larmes aux yeux !!! je veux la suite (fo ke je clike sur la page de je c ^^)
Bisous
J'aimerais bien avoir un ami aussi fidèle que Mawe.
J'écoute une magnifique musique d'ambiance. C'est ...And the I kissed him de Hans Zimmer. c'est la musique de Pearl Harbor. Zimmer, c'est mon dieu en matière de musiques de films. Je les aime toutes, elles sont toutes très expressives. Enfin bref je pourrais en parler pendant des heures^^. Mais ça fait bien l'ambiance triste.
mais c pas bien !!!