Chapitre  XI

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Sina parcourait les couloirs à la recherche d'une chambre libre, entraînant Nollan dans sa course.

- C'est bon calme-toi, on a le temps, lui sussura-t-il, en se colla à ses fesses.

- Oui mais j'ai envie MAINTENANT, répliqua-t-elle d'un ton ferme.

- T'es vraiment chiante quand tu t'y met tu le sais ça ?

- Ecoutes, si tu veux tirer ton coup, tu ferais mieux d'être gentil, lui rappela-t-elle en lui tirant puérilement la langue.

Nollan souffla bruyamment, certes, Sina était jolie et particulièrement bien faite et qui plus est , elle aimait le sexe ! Mais dieu seul savait combien elle était... stupide. Au bout d'un quart d'heure à cavaler dans les escaliers, couloirs et autres pièces de la maison, la jeune fille trouva une chambre libre. Enfin, une chambre c'était vite dit puisqu'il n'y avait qu'un canapé et une télé. Sina se précipita vers le sofa et s'y allongeant sensuellement. Sa petite jupe noir remontait le long de ses cuisses. Elle était si désirable. Nollan se mordait la lèvre, il bandait déjà dans son jean. Il s'approcha de Sina et s'allongea au dessus d'elle, frottant son érection contre l'intimité de la jeune fille.

- Tu sens l'effet que tu me fais, murmura-t-il, les yeux mi-clos.

La jeune fille gloussa et écarta les jambes. Elle sentait la bosse, déjà bien dure, s'activait contre son vagin. Elle enleva son débardeur et laissa ses seins imposants à la vue de Nollan. Il se délecta de ce spectacle alla directement mordiller l'un des mamelons roses de la jeune fille, tout en malaxant le deuxième de sa main. Les gémissements poussées par la jeune fille ne firent qu'augmenter l'excitation du jeune homme. Il fit glisser l'une de ses mains entre les cuisses de la jeune filles et posa l'un de ses doigts sur son string. Un hoquet de surprise anima le corps de Sina , mais bien vite, elle bougeait déjà sous les caresses du brun. De ses doigts fins, il se mit à titiller le clitoris de Sina, tout en se délectant de ses seins.

La jeune femme soupirais à chaque coup de langue de son partenaire et lorsque Nollan plaça son visage entre les cuisses de la jeune fille, elle selaissa complètement à sa langue experte. Dabord du bout de la langue, il titilla son clitoris afin de l'exciter d'avantage, la jeune fille était déjà mouillée à l'estrême. Il enfonça deux doigts dans son vagin., facilement, étant donné la largeur de son entrée.

Et bien ,je dois pas être le premier, songea Nollan , moqueur.

 

- J'en peux plus, haleta la jeune fille, baise-moi !

- Hum c'est charmant tout ça, ricana le brun en remontant vers le visage de la jeune fille.

- Je suis pas venu ici pour jouer à la barbie, répliqua-t-elle sèchement.

- On dirait que Torin ne t'as pas sauté depuis un bout de temps.

- Tss, me parle pas de ce gay ! C'est qu'une tapette, déclara-t-elle méchamment.

- Si tu veux ma queue entre tes cuises va falloir être plus polie que ça Sina, lui lança Nollan, visiblement énervé du ton employé pour désigné son meilleur ami.

-Tais-toi et vas-y, t'es lent Nollan !

Sur ces mots, le brun pénétra violemment la jeune fille qui s'extasia sous les coups de reins frénétiques de son partenaire. Elle n'aimait pas la douceur, elle n'aimait pas le romantisme et tout ce qui pouvait ressembler à de l'amour. Nollan sentant la jouissance venir approcha ses lèvres de la jeune fille. Sina se laissa embrasser. Nollan introduisit sa langue dans la bouche de la jeune fille et fut surpris de ne pas y trouver ce métal froid, qui l'avait précédemment tellement excité.

- Tu n'avais.. pas un pierc...ing? haleta-t-il.

- C'est quoi ...cette... question ? souffla-t-elle au bord de la jouissance. Ahhh...

Nollan se déversa dans la jeune fille et celle ci en fit de même. Nollan se laissa tomber sur le côté, essayant de reprendre sa respiration. Du sperme coula le long des cuisses de la jeune fille. Elle essuya le liquide poisseux d'un revers de la main.

- Herk c'est dégueulasse !

- Tu dois être habitué ! lança Nollan, sarcastique.

- C'est que t'es marrant ce soir dis moi... Enfin, t'es un bon coup, c'est déjà ça !

Sur ces mots, Sina ramassa son haut et l'enfila rapidement. Elle planta un baiser sur la joue de Nollan qui l'essuya aussitôt et sortit de la pièce, un sourire aux lèvres. Nollan sourit à l'attitude de la jeune fille. Beaucoup la qualifierait de salope et d'un côté c'était sûrement ce genre de fille. Mais malgré tout, Nollan appréciait en quelque sorte la jeune fille. Elle était simple, et profitait de la vie comme elle l'entendait. Enfin elle profitait surtout du sexe mais ça tout le monde le savait.

Les yeux de Nollan s'assombrirent, il repensa au piercing qu'il avait sentit lors de la soirée. Si ce n'était pas Sina, qui cela pouvait-il être. Personne de sa connaissance ne s'était fait percée la langue. Cela ne pouvait ni pas être une japonaise étant donnée que les parents  qualifient ça comme un signe de rébellion. Il fut soulagée rien que par cette pensée, son sourire revînt illuminé son visage.

Dans une autre chambre, l'ambiance était tout autre. Les cris fusaient depuis déjà pas mal de temps et les larmes de Daï menaçaient de faire leur coming out.

- Je ne me sers pas de lui ! Il est venu car il était pas bien ! s'emporta Torin, las des accusation de son employeur.

- T'étais obligé de l'embrasser ?! Et sous mes yeux en plus ! s'exclama Sunao, passablement énervé.

- Il m'a pas embrassé Nao !! Arrête s'il te plaît...

- Toi tu t'en vas ! Et tu rentres ! lui ordonna le blond.

- Mais Nao... bredouilla Daï

- Je t'ai dis de rentrer !

 

Le visage en larmes, Daï sortit de la chambre en trombe sous le regard de Torin. Ce dernier était vraiment outré de l'attitude de Sunao envers celui qu'il considérait comme son meilleur ami.

- Nan mais ça va pas de lui parlé comme ça ! hurla Torin.

- On t'a demandé ton avis à toi !

- Tu te prend pour son père pour lui donner des ordres ?!

- Daï est mon meilleur ami !

- Et ça te donne le droit de l'humilier ?! continua de s'énervait l'étranger. Tu crois avoir tous les droits sur lui pour le traiter ainsi ?!

- Ecoute-moi bien ! Je t'interdis de lui courir après t'entends !

- T'es jaloux de qui là, lui ou moi ? demanda sournoisement Torin.

- Je sais pas ce qui me retient de te foutre ma main dans la gueule !

- Car t'es un sale fils de bourges hypocrite et manipulateur !

Torin ne savait pas pourquoi il avait dit ça. Ses mots avaient dépassés sa pensée. Il plaqua ses mains sur sa bouche, réalisant la connerie qu'il venait de faire. Le regard de Sunao fut, l'espace d'un éclair empli de tristesse, mais il recouvra bien vite un visage dur.

- Si c'est ce que tu pense, je te libère de notre marché. Ne remet plus les pieds chez moi, déclara-t-il avant de quitter la chambre.

 

Torin se passa une main sur le visage. Il avait  blessé le japonais , il le savait. Malgré le fait qu'il ne cautionne pas l'attitude de Sunao envers Daï, il regrettait amèrement les paroles qui lui avait dit quelques minutes plus tôt... Et la soirée ne faisait à peine que commencée.