Chapitre XIV

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Le japonais se retourna et entendit le bruit d'une clé dans une serrure. Il observa Nollan faire , incrédule.

- Pourquoi tu fermes la porte ? demanda-t-il, une pointe de peur dans la voix.

- Tu flippes de moi ? répliqua Nollan, avec un sourire qui ne présageait rien de bon.

- Non.. mais , je...

- Pourquoi tu bégayes encore !

Le soudain énervement du plus âgé fit reculer Daï d'un pas. Nollan n'était pas comme d'habitude, il y avait une sorte de lueur machiavélique dans les yeux. Le japonais ne reconnaissait pas le garçon qui faisait battre son coeur. Nollan avança, un sourire amusé sur le visage. Il semblait se délecter de la situation.

- Qu'est-ce que t'as... Tu me fais peur Nollan...

- Je te fais peur ? Pourtant t'avais pas peur hier quand tu rentrais ta langue dans ma bouche !

- Mais , je ...

- Ta gueule ! Tu m'écoeures !

 

Daï se tu, il avait horriblement mal. Son coeur cognait ostensiblement dans sa poitrine. L'attitude de Nollan lui déplaisait au plus haut point et il ne savait pas comment échapper à une éventuelle colère de la part de celui-ci. Le plus âgé s'approcha lentement de Daï. Sans plus attendre, il l'attira à lui violemment et plaqua sa bouche contre celle du japonais. Daï tenta de se dégager mais Nollan avait une poigne de fer et lui écrasait le corps de ses deux bras musclés.

- Tu .. me .. fais mal, articula-t-il.

 

Nollan eut un rire, qui à ce moment là fit froid dans le dos de Daï. Il ne pouvait pas croire que Nollan lui ferait du mal. Non, il en voulait même pas y songer. Mais quand la fierté d'un homme buté est en jeu, ses actes peuvent être si inconscients et violents qu'il n'est pas possible d'imaginer à quel point ils seront douloureux pour la personne qui les subira.

Une langue s'introduisit dans la fine bouche du plus jeune. Malgré toute cette violence, Daï ne pouvait s'empêcher d'aimait ce contact. Il avait tellement rêver des caresses de l'étranger sur sa peau. Nollan emmena l'une de ses mains vagabonder sur le boxer de Daï. Ce dernier retint un petit cri et plaqua sa main sur son entrejambe, essayant vainement de lui faire lâcher son sexe.

- Nollan, lâche-moi, je ne veux pas... se plaignit-il.

- Tu ne veux pas ? Te fou pas de moi, répliqua Nollan sans aucune douceur.

- S'il te plaît... le supplia le plus jeune.

 

L'étranger poussa violemment Daï contre son lit. Le plus jeune s'écrasa sur le matelas et un poids vint s'allonger sur son corps. Nollan lui maintenu les poignets au dessus de sa tête et enleva tout les vêtements de Daï. Le japonais se mit réellement à paniquer. Nollan était visiblement habité par une folie passagère et il ne savait pas comment réagir. Ses mots ne faisaient aucun effet et il était trop faible face à la carrure de l'étranger.

- Arrêtes je t'en prie !

- Tu m'as demandé mon avis à moi ? Depuis le temps que tu me tournes autour et que t'essayes de m'avoir dans ton lit ! T'as ce que tu veux ! Alors ferme la !

Des larmes de rage coulaient sur les joues de Nollan tandis que Daï versaient celles du désespoir. Il n'allait quand même pas le... Non... Daï ferma les yeux. Il sentit quelque chsoe de froid s'insinuer dans son orifice. Aucune préparation, aucune tendresse. Une brûlure lui traversa tout le corps. Nollan bougea l'objet entre les cuisses de Daï, qui retenaient tant bien que mal ses cris. Les larmes affluèrent sur al visage du plus jeune.

- J'ai mal ! J't'en supplie arrête !

- NON ! C'est TA faute ! T'es qu'une pute !

 

Les mots de Nollan firent l'effet d'une gifle à Daï. Même la pénétration n'avait pas été aussi douloureuse que les mots qu'il venait d'entendre. Blasé et surtout blessé, il laissa Nollan lui faire du mal à sa guise. Il abandonna totalement son corps. Nollan se déchaîna. Il retira aussi violemment la bouteille de l'anus de Daï telle qu'elle y était entrée, dix minutes auparavant. Un rictus de douleur anima le visage du japonais qui ne pleurait plus. Il avait mal, certes, mais il ne donnerait pas le plaisir à Nollan de le voir effondré.

Il se releva, nonchalant. Il sortit du lit et se rhabilla sous l'oeil médusé de Nollan.

- Alors t'es vraiment une pute ! Je te baise, je te fais mal et tu te relèves comme si de rien était  ! C'est plus un trou que tu dois avoir ! C'est un puits ! hurla Nollan..

Daï se retourna vivement, les yeux baignés de larmes. Comment pouvait-il dire ça alors qui venait de le violer ? Il venait de lui voler son honneur, son corps son âme ! Et il osé encore l'insulter de la sorte ?! Il se dirigea rapidement vers l'étranger et le gifla de toutes ses forces. Nollan se frotta la joue et baissa la tête. Son regard divagua jusqu'au draps. Des taches de sang parsemées les draps blancs.

Nollan ouvrit la bouche. Il voulu s'excuser. Il avait péter les plombs. Mais Daï était déjà partit. Dans sa folle course, Daï avait laissé tomber son portefeuille. Nollan le ramassa sur parquet. Il l'ouvrit et regarda longuement la photo du jeune japonais. Il était souriant. Il le trouva beau...

Une sonnerie le tira de sa contemplation. L'écran de son portable affichait le nom de Sunao. Il ne comprenait même pas pourquoi son numéro était enregistré dans son portable. Il décrocha quand même.

- Qu'est-ce que tu veux ? grogna-t-il.

- Oh ! Je vois qu'on est de bonne humeur !

- Ta gueule et abrège !

- Bien... je voulais savoir si tu n'aurais pas vu Daï, je n'arrive pas à le joindre et...

- Il doit être en train de baiser avec un mec au coin d'une rue, pour changer ! répliqua Nollan dans un rire jaune.

Un silence s'imposa entre les deux interlocuteurs. Sunao ne comprit pas cette allusion débile et vulgaire de la part de l'étranger.

- Qu'est-ce que tu racontes comme conneries toi ? Daï est puceau.

 

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Je sais, vous devez me détester mais j'y peux rien si Nollan est implusif xD Mais vous inquiétez pas , il rattrapera son ignominie plus tard.

Vous voulez quelle suite sinon ?