Chapitre XVI

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La tonalité sonna pendant un moment avant que Nollan ne réponde.

- Mais tu vas me lâcher bordel !!

- Oh calme-toi beau brun ! répliqua Sunao d'un ton moqueur.

- Arrête avec tes surnoms débiles !

- Tu viens chez moi ?

- Pourquoi faire ? demanda l'étranger, suspicieux.

- On avait un marché j'te rappelle, alors rapplique !

 

Sans laisser le temps à Nollan de répondre, le japonais raccrocha le téléphone avant d'essayer de joindre à nouveau son meilleur ami. Mais il tomba une nouvelle fois sur le répondeur et raccrocha sans sans laisser de message dans un soupiré excédé. Alors il lui en voulait tant que ça d'essayer de le protéger ?

Il remonta à l'étage voir ce que faisait Torin et trouva son invité endormi sur son lit. il s'approcha et observa les traits fins du bel étranger. Il avança sa main afin de dégager une mèche de cheveux qui barrait les yeux de Torin mais cette dernière fut attraper au vol. Il essaya de la retirer mais Torin ouvrit les yeux et resserra l'emprise sur le poignet du japonais.

- Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.

- je..tu.. mèche... front, bredouilla Sunao qui avait soudain perdu toute répartie.

 

Torin souriait , la gêne de Sunao était si rare dans un moment pareil. Il retombait toujours sur ses pattes dans des répliques cinglantes, mais cette fois, il avait été pris de court par le beau brun. Torin attira le poignet de Sunao sèchement vers lui et le corps du japonais vînt s'étaler sur celui du brun.

- Eh !! Arrête ça ! C'est pas drôle ! rechigna Sunao.

- C'est pas drôle car c'est toi qui est ridicule, réplique Torin avec désinvolture.

Sunao, allongé sur Torin, bien confortablement planta ses yeux dans ceux de son invité et le fusilla du regard. Sans s'en rendre compte , il s'était déjà place en face du visage de Torin. Il mit son visage en coupe dans ses mains et approcha ses lèvres.

- Arrête... souffla Torin.

- Pourquoi ? demanda le japonais en se reculant, une mine déçue.

- Je ne veux pas être second.

- Second ? Sunao sembla réfléchir. Sae... murmura-t-il.

- Oui, Sae, ta copine. Je refuse de passer pour un salaud.

- Mais je...

 

A ce moment, la porte d'entrée claqua violemment et Sunao sursauta. Il effleura furtivement les lèvres de Torin avant de se faufiler en dehors de la chambre. Torin resta sur le lit sans bouger, interdit. Ce garçon est vraiment étrange, songea-t-il. Il descendit du lit, malgré qu'il soit énormément fatigué de la soirée d'hier et rejoignit son hôte au rez de chaussé.

- Nollan ? Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-il surpris en voyant son ami accoudé au bar, un verre d'eau et une aspirine dans la main.

- Ton chéri m'a gentiment ordonné de venir accomplir ma part du marché. Il ignora le regard accusateur de Torin. Alors je suis la !

- Je en sais pas quand arrivera Daï, renchérit Sunao en apparaissant derrière Torin qui frissonna.

- On s'en fou, murmura Nollan.

Mais les deux autres garçons de firent pas plus attention à la remarque du brun. Sunao déshabillait Torin du regard sans aucune gêne tandis que ce dernier ne cessait de lui donner des coups de coude afin qu'il arrête son manège ridicule.

- Je vais dans ma chambre. déclara Nollan.

- Mais j't'en prie, fais comme chez toi !

- C'est c'que je compte faire !

Sur ces mots, il laissa les deux adolescents seuls à leurs occupation et monta les escaliers mollement. Il entra dans la chambre, ferma les volets alluma une petite lampe de chevet qui tamisa la pièce. Il pensa directement à la soirée et à ce qui s'était passé avec Daï... Il avait honte de e qui lui avait fait. Il lui avait demandé d'arrêter et lui il s'était laissé emporter par sa folie.C'était les vacances... Et il devrait de nouveau affronté Daï et même cohabiter avec lui. Comment allait être leur face à face ? Il ne s'attendait pas à ce que Daï lui pardonne. Mais il lui faudrait être clair avec lui. Il refusait de ressentir ce genre de chose pour un mec. C'était inconcevable.

Nollan scruta les murs de sa nouvelle chambres. La plupart étaient meublés de grandes étagères. Nollan se leva du lit et se planta devant la grande bibliothèque. Il l'ouvrit et farfouilla à l'intérieur. Il ne connaissait pas les noms des auteurs : Inki Inochi, Mahea, Yue, Utopia... Il survola toute la bibliothèque sans avoir rien à se mettre sous la dent. Puis soudain, un titre attira son attention.

- Le Stagière, lu-t-il à voix haute.

Il prit le bouquin qui se trouvait sur l'étagère du haut et l'épousseta. Il survola quelques pages avant que ses yeux ne soient attirés comme des aimants par les mots qui dansaient devant lui.

" ...Je parsemai son torse de baisers faisant cambrer mon ami. J'enlevai rapidement son pantalon ainsi que son boxer qui était plus que gênant. Le sexe dressé de Justin était devant moi et me donnait des chaleurs, je ne me serais jamais douté qu'il était aussi bien monté. Je léchais ses bourses pour ensuite exercer quelques sucions sur son gland.

- Vas.. ah .. vas -y j'...en peux ... plus, me supplia Justin proche du paroxysme du plaisir.

Je m'exécuta alors et avala son sexe entier dans ma bouche, j'exerçais des vas et viens d'abord lents pour ensuite accélérer le pas, Justin se libéra quelques instants plus tard dans ma bouche. J'avalai alors sa semence et remontai vers sa bouche afin de lui faire goûter le fruit de notre plaisir... "

Sans s'en rendre compte, Nollan avait déjà glissé sa main dans son pantalon et caressais son sexe. Il était dur, chaud. Comme ce soir là, lorsqu'il avait sentit le corps de Daï contre le sien.

- Je me demande ce que ça fait de se faire sucer par un mec.

Il baissa la tête et observa son érection. Non je peux pas faire ça, songea-t-il. Il reposa le livre et retourna auprès du lit. Son érection n'allait qu'en grandissant, ses pensées se dirigeant vers toutes sortes de choses pas très catholiques. Le rouge lui monta aux joues, il se savait très souple. Il se déshabilla lentement, essayant de réaliser ce qu'il allait essayé de faire. Il s'allongea lentement sur le lit et respira un bon coup.

- Okay, c'est juste pour voir la sensation, se rassura-t-il.

 

Prenant appuie sur ses avant bras, il fit la chandelle dans le lit et poussa ses jambes jusqu'à ce que celle-ci touche le mur derrière sa tête. La position n'était pas très confortable. Son sexe était à présent face à lui. Ses coudes lui brûlaient sous la pression de son corps musclés. Rapidement il prit son propre sexe en bouche commença à sucer. La texture n'était pas désagréable. Il connaissait ses points sensibles et savait donc mieux l'appliquer qu'une fille. Il arrêta sa fellation avant de jouir, il n'était pas prêt à avaler " ça ". Il se termina à la main. Le visage de Daï plein la tête, des gémissements pleins la bouche.

Ce que notre petit Nollan ne savait pas c'était que quelqu'un derrière la porte avait observé toute la scène. D'ailleurs ce jeune homme était totalement sidéré et dire Nollan ne cessait de crier sur tout les toits qu'il avait horreur des gays. Ces actions étaient joliment contradictoires. Un sourire apparut sur le visage du voyeur. Il disparu à pas de loups, faisant doucement grincer la porte en passant afin de marquer sa furtive présence...