Chapitre XVII

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Nollan sursauta lorsqu'il entendit le grincement de la porte de sa chambre. Il rajusta précipitamment sont jean et se dirigea rapidement vers la porte. Elle était déjà un peu entre-ouverte. Il passa sa tête par l'embrasure mais ne vit rien. Le couleur était totalement vide de présence. Il allait retourner dans sa chambre lorsqu'il entendit la voix stridente de Sunao dans toute la maison.

- Nollachouuuuuuuuuu !! A table ! J'ai fait un bon repas !

- Nollachou ? s'étouffa le brun. Il ne tient pas à sa vie ou quoi ?!

 

Il descendit les escaliers le plus lentement possible, rien que pour énerver Sunao. mais arrivé au rez de chaussé, son manège n'avait en rien affecté l'attitude du japonais. Ce dernier ne cessait de couler des regards langoureux vers Torin qui mettait les couverts. Il regarda autour de lui et aperçut Daï assis tranquillement sur le canapé. Il fixait la télévision alors que celle-ci était éteinte.

- Oh Nollan, va t'asseoir ce n'est pas encore près, lui dit Torin.

- Ok..

- Nollan ça va ? Tu es tout pâle.

- Je... heu.. je suis juste un peu fatigué.

- Tu as bu hier ?

- Pas tant que ça... marmonna le brun.

- Daccord, va te reposer un peu.

L'étranger prit place sur le beau canapé de velours rouge, à côté de Daï qui n'avait toujours pas jeté un seul regard vers lui, ne serait-ce que furtivement. Nollan se pencha pour murmurer des mots à son compagnon de chambre.

- Pardonne-moi pour ce matin... Sa voix tremblait, il n'était pas habitué à faire des excuses à qui que se soit. mais ils avait reconnaître ses torts et ce qu'il avait fait était ignoble. Je suis...

- Désolé, oui je sais, le coupa le japonais. Mais je m'en fou, ne me parle pas.

 

Sa voix était la plus froide et distante possible. Ca lui faisait mal de lui parler comme ça, car ses excuses le touchait au plus haut point. malgré ce qu'il lui avait fait subir, il ne pouvait pas le détester, il l'aimait tellement qu'il pouvait lui pardonner sa folie. Mais il avait encore sa fierté et Nollan devrait savoir que tout n'était pas acquis d'avoir. Nollan devrait le mériter pour qu'il lui accorde son pardon.

 

- Daï s'il te pl...

- Tais-toi ! grinça le japonais avant de se lever du canapé.

 

Il alla s'asseoir autour de la table et attendit que tout le monde prenne place. Dieu que ça lui faisait mal de voir Nollan comme ça. Surtout que ce n'était pas dans sa nature d'être méchant. Il n'avait fait que de courte phrase, afin de ne pas perdre son courage. D'habitude il bafouillait en présence du brun. mais sa détermination lui fit prendre plus confiance en lui-même.

- A table les jeunes ! lança gaiement Sunao en posant une poêle sur l'un des dessous de plat. Il leva le couvercle et une douce odeur de sucré salé emplissait la pièce.

- Wouaahhhh ca sent bon !! s'extasia Daï, recouvrant ses attitudes d'enfant.

Nollan le regarda du coin de l'oeil, il fut attendrit voyant les yeux émerveillés du japonais pour des choses si simples. Ce dernier, voyant que le brun l'observait retrouva son air dur et impassible. Malgré tout Nollan sourit, il voyait très bien que Daï faisait exprès d'être méchant. Il ne savait pas pourquoi ni comment, mais il commençait malgré tout à s'attacher.

" Tu me sus j'te fuis. Tu m'fuis j'te Suis "

Torin commença à servir tout le monde et ils mangèrent en silence jusqu'à ce que Sunao frappe du poing sur la table.

- UN CAMPING ! hurla-t-il à moitié.

- Un quoi ? demanda ¨Torin, surpris.

- Un Camping ! Tu sais quand tu plantes une tente et que t...

- Je sais ce que c'est qu'un camping ! coupa l'étranger, vexé. Mais pourquoi faire ?

- Tu veux pas passer du temps avec moi ? se plaignit Sunao, la mort dans l'âme.

- Non !

-Oh pis de toute façon vous avez pas le choix ! trancha-t-il en voyant la mine réticente de son meilleure ami. Vous deux je vous paye, dit-il en pointant Daï et Nollan du doigt, et toi... Toi t'as un pari à remplir.

 

Torin se résigna à répliquer quoi que se soit. Le japonais en serait vert et il ne tenait pas à se disputer à nouveau avec lui. Même si leur relation était un peu étrange, dû au fait qu'il l'avait embrassé quelques heureux auparavant. mais il voulait garder ce semblant d'amitié, même si Sunao semblait vouloir plus que ça...

- C'est hors de question, marmonna Daï...

- Quoi ? demanda Sunao, surpris.

- JE REFUSE DE DORMIR AVEC LUI !

- Bah pourquoi ça, s'interloqua le concerné.

- Grr, tais-toi !

- T'as pas confiance en moi ?! s'estomaqua Nollan.

- Je peux pas avoir confiance en u mec qui s'auto-suce ! répondit Daï avec un sourire narquois.

 

Sur ces mots, Nollan devînt cramoisi tandis que Torin et Sunao avaient les yeux exorbités et la bouche grande ouverte. Nollan ne savait plus où se mettre et Daï était mort de rire, content de sa connerie. Mais Nollan n'avait visiblement pas envie de rire. Ce n'est pas quelque chose que l'on dit en présence d'autres personnes. Ca ne les regardaient pas les deux autres abrutis qui savaient pas quoi dire ! La colère commençait à prendre possession de l'être de Nollan mais Torin calma le jeu.

- Comme dit Dadoune : " Pervers un jour, Pervers toujours "

- C'est qui Dadoune ? demanda Sunao, suspicieux.

- C'est... Oh pis ça te regarde pas !

- ...

Pendant que Le " petit couple " se battait à cause d'une fille que la plupart d'entre nous connaisse ( comment tu fou la merde Dadoune xD), Daï et Nollan se regardait en chien de faïence.

- Monte avec moi ! ordonna Nollan en tira violemment Daï par le bras.

- HE ! No..

- TA GUEULE ET MONTE !!

 

Daï savait qu'il avait dit une connerie et que Nollan allait le lui faire payer très cher, étant donné les traits durs qui animaient son visage. Malgré sa peur, le japonais monta les marches le plus lentement possible et avant qu'il ne puisse souffler un peu, il fut poussé violemment à l'intérieur de la chambre.

- Qu'est ce q...

- Tais-toi...

 

Nollan posa ses lèvres sur celle du japonais, tout ça dans une douceur extrême. Daï avait plissé les yeux voyant le visage de Nollan se rapprocher dangereusement du sien. Il s'attendait à un coup de boule ou autre, mais la douceur des lèvres du brun le surpris. Il se détacha  rapidement de lui, ne croyant pas à cette soudaine tendresse.

- Pourquoi tu fais ça ?! s'exclama Daï, les larmes commençant à couler sur son visage pâle.

- Mais pourquoi tu pleures ? Je ...

- Oui, tu as trouvé mon point faible ! Mais je te laisserais pas me détruire ! Tu ne me feras pas croire que tu tiens à moi ! Tu ne me blesseras pas ! Je refuse !

- Mais qu'est-ce que tu racontes ?

- Tu veux juste me faire souffrir ! Je le sais ! je commence à te connaître ! lâcha Daï, les larmes roulant abondamment sur ses joues rosies par l'émotion.

 

Le flou empara ses yeux et il n'eut pas le temps de voir Nollan se rapprocher de nouveau. Des bras encerclèrent sa taille et le maintinrent fermement contre le corps musclé de Nollan. Le japonais se laissa aller et se mit à pleurer à gros sanglots. Il frappa de ses poings le torse de Nollan qui se laissa faire, ne cherchant pas à arrêter les coups de Daï. Il acquiesça sans broncher, ce qui surpris énormément le japonais. Ce dernier releva la tête pour regarder Nollan.

- Pourquoi tu ne te défends pas ! cria-t-il en le giflant.

Nollan sourit il approcha sa bouche de l'oreille de son cadet et chuchota à son intention.

- Je le mérite. Fais-moi mal...

 

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J'ai finalement terminé ce chapitre avec le moral dans les chaussettes, d'où cette fin peu glorieuse... J'ai eu une journée de merde ( 7 en anglais et 8 en histoire), je me demande comment o peut être nul à ce point et n'avoir jamais redoublé XD Bref, je ne suis pas prête d'avoir mon bac, sauf qi il me laisse passer en candidat libre avec un sujet libre " je ferais bien une disseertation sur le yaoi ", je pense qu'il me foutrais 0 tellement ils ont des balais dans le cul ! Ca me déprime, je peux pas apprendre avec des profs aussi cons !