ENJOY :)
Chapitre XXI
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La soirée était arrivée. Les restant de l’après-midi, Daï et Sunao étaient restés dans la tente,à se câliner. Torin n’avait pas osé les déranger, le japonais semblait lui faire réellement la tête et il n’avait pas envie d’entrer dans un conflit. Quant à Nollan, il s’était recroquevillé dans un coin de la forêt à réfléchir à la façon dont il allait se faire pardonné envers Daï. Il voulait à tout pris gagner son cœur.
Je l’aime, pensa-t-il avec une douleur au cœur.
Après deux heures de lamentation sur leur propres personnes. Les quatre adolescents s’étaient préparés pour rejoindre Gauthier. Les deux japonais avait opté pour des panta-courts blancs avec une chemise de la même couleur échancrée en col en V tandis que Torin et Nollan avaient enfilé un simple jean et un T-shirt marron. Ils étaient à la fois classes et décontractés. Lorsqu’ils firent leur apparition, Gauthier les siffla admirablement en s’attardant sur le corps frêle mais néanmoins appétissant de Daï, ce que Nollan remarqua jalousement.
- Hé ben les mecs ! Vous êtes tout beaux dîtes-moi !
- Il faut bien prendre un peu soin de nous, c’est pas parce qu’on est en vacance qui faut se laisser aller, répliqua Torin en souriant.
- Bien dit mon pote !
Sunao observa le petit monde qui se trouvait autour de lui tandis que Torin et Gauthier converser. Il ne connaissait personne. Il reconnut quelques têtes du lycée, tous des étrangers. Il y avait pas mal d’alcool et de joins qui tournaient, le japonais afficha une moue dégoûtée, ce genre de substances, très peu pour lui.
La fête battait son plein, il y avait notamment une chaîne IFI munie de gros amplis qui envoyait de grosses ondes de sons. Daï en avait mal à la tête tant la musique était forte. Il se sentait mal à l’aise avec toutes ses personnes inconnues. Il sentit un bras autour de ses épaules et sourit.
- Alors mon beau, tu ne danses pas ?
- Je n’aime pas danser, répondit évasivement Daï à Gauthier en scrutant Nollan qui se déchaîné sur une piste aménagée.
- Tu flash sur Nollan hein ?
- Non.
- Menteur !
- Je t’ai dit non.
- Okay, tiens bois un coup ça te redonnera du moral.
- Merci mais je n’ai pas soif.
- Allez ! C’est même pas de l’alcool ! se plaignit Gauthier.
Devant la mine boudeuse de son interlocuteur, Daï céda et avala d’un trait le mélange orangé que lui proposait l’étranger. Il sentit une douce odeur de fruits l’envelopper.
- Alors c’est bon ?
- Hum… C’est quoi ?
- Cocktail de fruits préparé par mes soins, déclara fièrement Gauthier.
- C’est très bon. Merci.
Sur ses mots Daï s’éloigna du jeune homme qui le regardait avec un sourire machiavélique. A ce moment là, il avait l’air de quelqu’un d’autre, il n’était plus le gentil Gauthier que tout le monde trouvait amical, juste un simple garçon qui essayait de corrompre un plus jeune. Et par n’importe quelle manière qu’il soit, il arriverait à ses fins.
Tandiqs que Nollan continuait de danser, Sunao s’était isolé dans un coin, laissant le bruit derrière lui. Son portable sonna. Il le sortit de sa poche et vit que c’était Sae. Il soupira puis décrocha.
- Allô ?
- Chéri, c’est moi… Ca va ?
- Oui, oui très bien. Pourquoi tu m’appelles ?
- Tu me manquais.
- Oh… Toi aussi tu me manques, mentit Sunao avec tact.
En réalité, il n’avait pas songé à elle une seule fois depuis leur départ. Il n’avait qu’une envie, se jeter dans les bras de Torin et lui avouer tout ses sentiments, mais ce gorille refusait de voir plus loin que le bout de son nez !
- Nao ? T’es toujours là ?
- Oui, excuse-moi. Tu disais ?
- Je te demandais comment ça se passait avec Torin
- Avec Torin ? s’esclaffa le japonais. C’est un imbécile.
- Pourquoi ça ? Je pensais que tu l’aimais bien.
- Il est bête et méchant.
- Oh, il t’a vexé dans ton amour propre et orgueilleux comme tu es, tu le boudes pas vrai ?
Comment Sae pouvait-elle dire des choses aussi vraies ? Malheureusement, si la jeune demoiselle connaissait la raison pour laquelle, effectivement, Sunao tirait la tronche à Torin, elle changerait de ton.
- Sae, tais-toi s’il te plaît.
- Hum… désolé. Tu rentres quand ?
- Le plus tôt possible, il m’insupporte.
- D’accord… je dois raccrocher. Je t’aime.
- Moi aussi je t’aime…
Sur ces mots, il ferma son clapet et pivota afin de retourner à la fête. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que Torin serait en face de lui, le visage déconfit. Avait-il entendu la conversation ? Probablement…
- Bête et méchant hein ? demanda mollement Torin. C’est comme ça que tu me vois.
- Venant de la part de quelqu’un qui me considère comme un simple pari, la question est mal venue, lâcha sèchement Sunao en le dépassant.
Torin le rattrapa, empoignant son bras et lui faisant face. Son visage était déformé par la douleur. Il ne s’attendait pas à ce que le japonais le qualifie de la sorte. Croyait-il être le seul à souffrir dans cette histoire ? Si c’était el cas, il avait tort !
- Je veux savoir pourquoi tu as dit ça ! ordonna-t-il.
- Tu me fais mal ! Lâches-moi ! cria Sunao en se débattant.
- Pas avant d’avoir des réponses à mes questions.
- J’ai pas d’explications à te donner ! Crétin !
Il n’en fallut pas plus à Torin pour laisser exploser sa colère. Mais pas de la plus originale qui soit. Il resserra son emprise sur le bras de Sunao, qui hurla de douleur. Il el plaqua contre un arbre et scella sa bouche à celle du japonais. Plus surpris qu’autre chose, Sunao essaya de se débattre dans un premier temps, mais voyant que cela était totalement inutile, il empoigna les cheveux de Torin qu’il tira.
Il reprit voracement sa bouche, dans une sauvagerie sans nom. Les deux adolescents, tout deux d’un caractère si doux, menait à présent une danse effrénée. Ils cherchaient leur langue, se les caressant mutuellement. Ils mordaient la lèvre, quitte à saigner abondamment. Ils s’aimaient à en devenir fou, à en avoir mal.
Torin passa ses mains sous le T-shirt du blond, avec rapidité et agilité. Il alla pincer un ton, Sunao laissa échapper un petit cri. La douleur était présente, mais le désir encore plus. Ils se faisaient mal, c’était là leur façon de s’avouer leurs sentiments respectifs. Un peu comme l’avait fait Nollan avec Daï, bien qu’il eu été plus cruel que Torin…
- Lâcha-moi ! demanda faiblement Sunao tandis que la bouche de Torin s’attaquait à l’un de ses tétons meurtri.
- Non, je ne peux pas… C’est ta faut si on en est là !
- Tu comptes faire quoi ? Me violer ! hurla Sunao, plein de rage.
Le cœur de Torin ne fit qu’un tour. Il lâcha brusquement Sunao, stupéfait par la docilité de l’étranger. Le regard du brun s’était chargé de larmes. Il ne pouvait pas concevoir que Sunao pense qu’i pouvait lui faire une chose pareille. Jamais il n’oserait, jamais !!
- Tu es cruel, murmura le brun.
- Réaliste… Si je ne t’avais pas arrêté qu’aurais-tu fait ?
- Tu n’avais pas l’air contre, tu n’as pas dit non ! s’insurgea Torin.
- Mais je n’ai pas dit oui !
- Tu as continué notre échange ! Je ne suis pas fautif ! s’indigna le brun. Comment tu peux croire que j’oserais t’infliger ça. C’est là toute l’attention que tu me portes ? Celle d’un conard qui veut te foutre dans son lit !
La patience légendaire de Torin avait outrepassée ses limites. Il n’en pouvait plus des fausses accusations du blond à son égard, de ses injures, toute cette humiliation. Qu’attendait-il exactement de lui ? Que voulait-il faire de cette relation unique ? Qu’adviendrait-il de leurs sentiments ? Sunao ne répondit pas à al question de son interlocuteur, il était choqué, choqué de voir combien il avait eu tort. En voyant les larmes de Torin couler abondamment sur ses joues, il avait compris son erreur. Mais, à présent, comment allait-il la corriger ? Le brun semblait si en colère que ç’en devenait insupportable…
- Je retourne au camp. Je en suis pas à ma place ici, déclara mornement le japonais.
Cette fois, il n’eu aucun mal à partir, Torin ne le retînt pas. Il laissa son seul amour s’en aller. Il le laissa fuir. Fuir cette relation qui ne rimait à rien. Cette douleur affligeante qui les oppressait tout deux. Ils n’avaient que faire du regard des autres. Et pourtant ils ne pouvaient pas se maîtriser eux-mêmes…
Quant à Daï, sa tête le tournait. Il avait presque envie de vomir. Ses jambes le lâchaient et il avait l’impression de n’être que coton et fumé. Pourquoi se sentait-il ainsi dans les vapes ? Pourquoi cette légèreté soudaine alors que depuis que Nollan l’avait trahit, il sentait un poids inexorablement lourd sur ses frêles épaules ?
Alors qu’il allait sombrer dans l’inconscience, il sentit deux bras le soulever du sol. Quelques minutes plus tard, il fut allongé sur un matelas gonflable. Apparemment à l’abris des autres, sûrement dans une tente. Il ouvrit péniblement les yeux.
Il était encore assez conscient pour reconnaître le visage de Gauthier s’approcher du sien, malgré la pénombre. Il sentit des lèvres se poser sur les siennes. Il aurait voulu repousser cet étranger qui n’était pas Nollan. Cet homme qui osait souiller ses lèvres, effacer l’échanger qu’il avait entretenu avec Nollan.
Mais il ne pouvait pas, il se sentait trop faible. Trop las de tout. Ila avait besoin de tendresse, de chaleur. De se sentir aimer. Et si Nollan en pouvait le lui offrir, alors il l’acquerrait avec quelqu’un d’autre. Et ce quelqu’un d’autre se trouver être Gauthier. Tant pis s’ils n’étaient pas amis. Tant pis s’ils ne s’aimaient pas. Il avait besoin de quelqu’un.
- Ne pleurs pas mon chou. Tu verras je m’occuperais bien de toi, ricana Gauthier.
Ne pas pleurer ? Il n’avait même pas remarqué les larmes sur ses joues. Ses gouttes salées qiu emplirent bientôt sa bouche tant elles étaient abondantes… Il pleurait des larmes de douleurs. Il le pleurait lui…
J'ai pas eu le temps de finir Le Souffle du Vent alors se sera pour demain + une maj de A Travers lui normalement... Je me rend compte que je met une heure a écrire une suite de 4 page. Et demain il se trouve que j'ai environ 3h de perm. Donc je compte bien m'avancer et continuer à vous publier une a deux suites par jour <3
Et bon dieu de merde ! Lisez moi Que Calor ! Elle a pas été reprise pour des prunes >_<'
LE YURI
AUSSI
Un mot, une histoire, des écrits...
4 lettres irremplaçables.
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