Chapitre XXII

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Cela faisait bien un quart d'heure que Nollan chercher Daï un peu partout. Il avait énormément de mal à le trouver, tant de gens était arrivée depuis le début de la soirée qu'il n'avait pas vu non plus Torin et Sunao. Il commençait réellement à s'inquiéter. Il était plusieurs fois retourné à leur tente, dans l'espoir que celui-ci s'y serait réfugié... Il jeta un oeil un peu plus du camp et vit son meilleur ami, adossé à un arbre. Il s'approcha de lui et fut horrifié en voyant le visage dévasté par la douleur de Torin. C'était la première fois qu'il le voyait dans cet état.

Torin avait toujours était quelqu'un de calme. Il ne parlait pas beaucoup, ne souriait pas non plus. Mais depuis que ce petit jeu avait commencé entre lui et le japonais, il se découvrait toute sorte de sentiments, les bons comme les mauvais. Il n'avait pas l'habitude de ressentir toutes ces faiblesses. Torin se détestait d'aimer autant le japonais. Il ne pouvait rien faire contre ça. Son amour pour lui grandissait de jour en jour et il ne savait comment arrêter cette hémorragie qui ne cessait de se propager.

 

- Hé ! Torin , calme-toi... lui murmura Nollan en prenant son ami dans ses bras.

 

Il y a un mois, Nollan n'aurait jamais fait un tel geste envers son meilleur ami. Lui qui détestait qu'on le touche, qu'on lui montre une quelconque affection. Il se rendit compte que les japonais les avaient tout deux changés. Mais était-ce bon ou mauvais ? Ce changement les mènerait-ils quelque part ?

- Il.. Je... je le comprend pas... sanglota Torin en serrant les poings.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Je ne sais plus... On s'embrassait et il m'a soudain repoussé...

- Et ? demanda Nollan en arquant un sourcil.

- Et on s'est disputé... Je ne comprend pas comment j'ai pu en arriver là avec lui ! Torin s'était redressé et avait envoyé son poing dans le tronc d'arbre.

 

Choqué, Nollan le regarda s'essuyer sa main meurtrie à cause de l'écorce sur son T-shirt.

- Tu veux rentrer ?

- Je vais y aller seul... Où est Daï .?

- Je ne sais pas, ça fait une demi-heure que je le cherche... soupira Nollan, las de jouer au chat et à la souris.

- Gauthier n'a pas arrêté de le coller toute la soirée. Tu ferais mieux de le retrouver.

- Quoi ?! Pourquoi tu me l'as pas dit plus tôt !

- Ca t'aurais avancé à quoi ?

- J'ai vu Gauthier rentrer dans sa tente avec quelqu'un mais dans le noir j'ai pas vu qui ! hurla Nollan en s'éloignant à toute vitesse de son meilleur ami.

Torin resta debout, interdit. Cette soirée avait totalement tourné au vinaigre. Et ce n'était que le premier jour qu'ils étaient là... Il soupira bruyamment et commença à rejoindre sa tente. Il avait environ deux cent mètres pour réfléchir à la façon dont il arranger les choses avec Sunao... Ce qui ne serait pas une chose facile étant donné le caractère bien trempé du japonais...

Tandis que Torin marchait lentement jusqu'à sa demeure secondaire (xD), Nollan courait comme un demeuré en slalomant entre toutes les tentes qui s'étaient plantés durant la soirée. Nollan s'arrêta, à bout de souffle. Il tournait la tête dans tout les sens, il ne savait plus quelle tente était celle de Gauthier.

- Daï ! cria Nollan en mettant ses mains en porte-voix. Daï ! Putin t'es où !!

Seul la music ultra forte lui fit écho. Il allait à nouveau hurler lorsqu'il sentit une main s'abattre sur son épaule. Il se retourna médusé, et vit Daï; complètement sonné. Le japonais ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais ses yeux se fermèrent et il sombra dans l'inconscience. Nollan le rattrapa de justesse, le tenant fermement dans ses bras. Il se demanda ce qui avait bien pu se passer pour que Daï sot dans un état pareil. Il lui encercla les jambes et le souleva du sol. Les bras du japonais pendirent dans le vide, comme s'il était mort. L'étranger le porta ainsi jusqu'à leur tente. En passant devant celle de son meilleur ami, il n'entendit rien, pas de bruit, pas de lumière...

Il ouvrit la tente tant bien que mal, plus mal que bien d'ailleurs et déposa Daï sur le matelas gonflable. Il tremblait comme une feuille. Nollan lui étala la couverture le long de son corps et se colla à lui, dans l'espoir de lui donner un peu de chaleur humaine...

- Hum... J'ai mal à la tête, murmura Daï, la bouche pâteuse. Pourquoi tu me sers contre toi ?

- Dis-moi qu'est-ce que tu foutais dans une tente avec lui, demanda Nollan calmement mais très énervé.

- Ca ne te regarde pas ! déclara Daï en retirant ses bras de son dos.

- Tu as les yeux à moitié fermé, tu t'es évanoui, t'étais livide et après t'oses dire que ça me regarde pas ? Tu veux que je te foute ma main dans la gueule pour que tu me le dises ?

- Après m'avoir enfoncé une bouteille dans le cul, je suppose que ta main sur ma joue ne me fera pas plus d'effet, ricana Daï.

- Je vois que t'as retrouvé toute ta connerie. Dis-moi, c'était bon quand il te suçait la bite ?

- Pardon ?

- T'as très bien compris !

 

Nollan se plaça au dessus du japonais et commença à lui mordiller la lèvre inférieur. Daï tenta de le repousser amis en vain, il était beaucoup trop frêle pour se mesurer à Nollan.

- C'est comme ça qu'il faisait ? C'était bon ?

Le japonais ne répondit pas, il se laissa aller dans le tourbillon des plaisirs que lui infligeait Nollan. Il le mordillait, l'embrassait, le suçait, chaque parcelle de peau, chaque parcelle de lui... Il voulait le faire sien, lui prouver à quel point il l'aimait.

 

- Laisse-moi t'aimer...

- Non ! Ne me touches pas ! cria Daï en se débattant.

Le japonais se défendait comme un fou, à croire que Nollan voulait lui faire du mal. Ce dernier commençait à perdre patience. Pourquoi Daï ne voulait-il pas qu'il le touche ? D'un coup sec, il emprisonna les poignets du japonais et s'allongea de tout son corps sur lui.

- Pourquoi ? Tu l'as laissé te toucher et pas moi ? donne moi une réponse... sanglota Nollan en enfouissant sa tête dans le cou de Daï.

 

Le plus jeune sentit que son cou devenait humide, Nollan pleurait, il le savait... Mais il ne savait pas comment réagir. Daï avait renoncé à l'idée d'une relation amoureuse avec l'étranger. Il était trop instable dans ses manières, dans ses sentiments. Si ils sortaient ensemble, Daï souffrirait. Il souffrirait de la force que dégageait Nollan, de sa prestance, son charisme... Il ne voulait pas souffrir à nouveau...

- Je suis désolé.. a-t-il dit tout en passant sa main dans les cheveux de Nollan.

Il lui a relevé la tête et a commencé à l'embrasser tendrement. Ce soir, ils ne se forceraient pas, il ne se brusqueraient pas. Tout serait fait dans une lenteur calculée. Nollan se laissa faire, agréablement surpris. Il le laissa introduire sa langue dans sa bouche, se caressant mutuellement... Les gestes de Daï étaient si tendres que Nollan en aurait pleurait. Il ne comprenait pas la soudaine gentillesse du japonais mais à ce moment, plus rien ne comptait. Seules les avances de son amant avaient une importance.

Alors que Nollan pensait que cet acte serait le fruit d'un amour mutuel, Daï le concevait tout autrement. Il donnerait à l'étranger son corps, son amour. Certes. Mais ce ne sera que pour une nuit. Demain, tout reprendrait son cours normal et il s'éloignerait pour toujours de Nollan. Du moins, il essaierait. Oui. Ils ne devaient plus se comportaient comme des gosses. Daï ne souffrirait plus et Nollan le laisserait tranquille, retournant à ses occupations quotidiennes.

Daï se plaça dos au torse de l'étranger et colla ses fesses contre l'érection de son aîné. Nollan fut surpris de cette attitude provocante. Il ne reconnaissait pas Daï. Nollan posa sa bouche sur le cou que le japonais lui offrait et déposa de légers baisers alternés de quelques coups de langues. Le japonais commençait à se cambrer sous les caresses de son aîné. Il poussait son postérieur de plus en plus fort contre la verge tendue de l'étranger.

 

- Enlève-le... murmura Daï en caressant le jean de Nollan.

Celui-ci ne se fit pas prier et ôta l'intrus tandis que Daï faisait de même avec son beau pantalon blanc. Son corps si pâle effraya quelques peu Nollan. Lui qui était si musclé et bronzé n'avait jamais imaginé que Daï soit aussi fragile. Il l'attira doucement à lui, caressant ses petites bras, frôlant ses cuisses, son érection... Ils enlevèrent tout deux leur boxer et Daï ne se gêna pas d'exprimer son plaisir à sentir le pénis de Nollan entre ses fesses.

L'étranger massa consciencieusement les testicules de son amant d'un soir... Il fit glisser un doigt enduit de gel froid entre les fesses du japonais qui frissonna à ce contact. Il le mua lentement puis faisant des va et viens de plus e plus régulier. Daï commençait déjà à transpirer, il se sentait dans un état second, totalement excitant par les évènements qui se produisaient à l'intérieur de son corps. Il réprima une grimace de douleur lorsque Nollan inséra un second doigt en lui mais rapidement, il bougea de lui même sur les phalanges du beau brun.

- Je te fais mal ?

- OUI ! Mais continue...

Un silence pesant envahît alors la tente. Nollan n'osait plus esquisser un seul geste à l'intention de son adoré et pourtant, ils ne pouvaient rester comme ça. Daï avait forcément mal, cette position devait être inconfortable... Il tourna la tête du japonais et l'embrassa passionnément. Dans ce baiser, il y mit tout l'amour qu'il lui portait...

 

- Je t'aime, souffla-t-il en lui donnant un vive coup de rein, enfonçant son sexe dans son orifice étroit.

 

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Chapitre nul à chier je el conçois, mais je n'arrive rien à écrire de bien en ce moment, c'est affolant T_____________T En pplus je suis malade... Bouh... A quand la prochaine maj ? Aucune idée...

I Love You