Chapitre XV
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La communication avait était coupé. Sunao resta son téléphone en main à écouter le bip régulier du téléphone. Il raccrocha enfin, ne comprenant pas ce que cet abruti a bien pu faire pour couper leur échange aussi rapidement. Quelques minutes plus tard, la sonnette d'entrée retentit. Sunao regarda autour de lui et vit que ses parents s'étaient encore fait la mal.
Tant mieux, pensa-t-il.
Il se dirigea mollement vers l'entrée et ouvrit la porte de la même manière.
- Torin ?
- Salut, répondit ce dernier en se tordant les mains avec un sourire à la fois crispé et timide.
Sunao lui rendit son sourire et... lui claqua la porte à la gueule. Deux minutes plus tard, il entendait l'étranger tambouriner violemment.
- Arrête tu vas esquinter ma maison !
- Rien à foutre ouvre moi !
- Où est passé ton calme légendaire mon chou ?
- Sunao, je vais te décalquer si tu m'ouvres pas !
- Les sales fils de bourges n'ouvrent pas la porte aux inconnu, railla le japonais.
Sunao attendit une quelconque réponse de la part de son interlocuteur mais le silence s'obstinait. Il déverrouilla la porte afin de vérifier que Torin était bien partit et se retrouva plaqué au sol par une carrure imposante.
- T'es trop naïf, se moquait l'étranger.
- Dégages, maugréa Sunao.
- Pardon...
- Quoi ? s'étonna le japonais
Torin se releva et tourna le dos à Sunao. Il allait se montrer faible mais il lui devait des excuses et le laissait croire qu'il n'était qu'un sale con ne mènerait à rien.
- Je m'excuse, confessa-t-il simplement.
- Okay, tu peux repartir.
- Tu ne me pardonnes pas ? demanda Torin, stupéfait.
- C'est pas parce que tu t'excuse que je vais te pardonner les horreurs que tu m'as dites ! Je n'ai jamais était impoli envers toi. Tu m'as complètement humilié ! fulmina la japonais.
- Qu'es-ce que je peux faire pour me faire pardonner ? implora Torin en s'agrippant aux épaules du japonais.
Sunao sembla réfléchir quelques instants. Le brun semblait vraiment désolé d'avoir dit toutes ses horreurs et paraissait prêt à tout pour obtenir les bonnes grâces du japonais. Un se dessina alors sur la visage de ce dernier. Il s'approcha de Torin jusqu'à coller son corps contre le sien. Son visage à deux millimètres du sien, il fit sa demande.
- Je veux que tu....
Des lèvres se posèrent sur les siennes, ne le laissant pas finir la fin de sa phrase.
... m'embrasses.
Sunao souriait intérieurement. Comment Torin avait-il comprit ce qu'il allait lui ordonner ? Mais Sunao stoppa bien vite ses pensées et se concentra sur la douce langue qui tentait d'infiltrer sa bouche. Il laissa cette étrangère venir caresser la sienne, tout en prenant soin de ne pas prendre par aux baisers. Il laissait simplement les rênes à Torin et attendait de voir jusqu'au irait ce petit jeu. Entre temps, les deux adolescents s'étaient déplacés tout en s'embrassant et le japonais fut collé au dossier du canapé. Torin lâcha sa bouche, haletant.
- Je suis pardonné ?
- Sûrement pas ! répliqua le blond avec un sourire provoquant.
Sur ses mots, la bouche de l'étranger fut assaillit un nombre incalculable de fois jusqu'à ce qu'il se retrouve sur le canapé, torse nu. Comment avait-il pu en arriver là ? Torin secoua sa tête et ne pu se retenir de gémir en sentant la langue de son hôte titiller un point sensible de son anatomie. En effet, le blond prenait un malin plaisir à torturer un téton rosé sous l'oeil appréciateur du brun.
Sunao allait descendre titiller autre chose que le téton de Torin lorsqu'il entendit des crissements de pneus dans l'allée.
- Merde c'est mes vieux ! Rhabille-toi vite !
A ces mots, il lui jeta son T-shirt au visage et le poussa vers l'étage. Torin remis son T-shirt, affolé.
- Sunao ! brailla sa mère ! Nous sommes de retour !
- Okaerinasai !
- Sunao tu parles japonais ? demanda Torin, fasciné.
- Non non ! C'est de l'allemand !
Torin lui tira la langue et monta les marches quatre à quatre. Il n'avait pas pensé que les parents de Sunao pouvaient mal prendre le fait qu'un étranger soit chez eux. Torin n'avait jamais su que Sunao parlait japonais tout simplement car le lycée de Shibuya qu'il fréquentait tous était un lycée francophone. D'où le fait qu'un grand nombre d'étrangers si trouvaient. Si Sunao fréquentait ce lycée c'est car il voulait ouvrir un restaurant français. Il le parlait déjà couramment mais voulait se perfectionner.
- Sunao, nous repartons ce soir finalement.
- Ok...
- On dit oui ! Combien de fois je te l'ai déjà dit ! s'énerva sa mère.
- ok désolé ! Oops je veux dire " oui mère" ! dit-il en s'inclinant moqueusement.
Mme Kano se retint de gifler son fils et hocha la tête vers son mari. Ce dernier enlaça son fils sous l'oeil désapprobateur de la mère et s'en alla. Sunao attendit que la voiture démarre et se précipita à l'étage. Il alla s'allonger aux côtés de Torin.
- Tu es pardonné.
- Bien...
- Tu reviens ici...
- Ok...
- Ne t'inquiètes pas, je ne te demanderais plus ce genre de choses.
- Ok...
- Je vais appeler les autres et leur demander de revenir aussi.
Torin hocha la tête et lui tourna le dos. Sunao ne le lui avait pas demandé. Il l'avait embrassé de son plein gré. Il ne se reconnaissait plus. Pourquoi avait-il eu subitement envie de goûter ses lèvres ? De toucher sa peau pâle... De caresser sa langue et parsemer son corps de baisers ardents. Torin bandait rien qu'en y repensant. Il se gifla mentalement et s'intima lui-même de garder ses distances avec le beau blond.
Oh arretez d'insulter mon pauvre Nollan ! Vous savez ce que c'est d'avoir sa fierté remise en cause du jour au lendemain et de se trouver des sensations homosexuelles ? Ben il a péter les plombs. je vous ai dit qu'il se rattraperai, vous inquiétez pas. Et Daï survivra à son "viol" ! Enfin je crois xD A moins que je lui prépare une fin à la Miguel ! MOUAHAHAHA !!!
Love U
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