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Chapitre X

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Les jours passèrent lentement. J'étais rentré chez moi depuis bientôt deux semaines. Je n'avais donné aucune explication à Nathalia, disant vaguement que Djina lui manquai et qu'elle ne voulait pas rester là haut. Ma bonne humeur était au stade zéro, je ruminait cette soirée toute la journée, enfermée dans ma chambre. Nathalia venait de temps à autre voir si je ne m'étais pas suicidé entre sa visite d'avant et celle-ci, soit toutes les trente minutes. J'étais mal, Juan me manquait terriblement. Nous n'étions plus en contact, je me refusais à appeler chez Alonso, de peur de tomber sur Erika.

J'étais partit si précipitamment... Je revois encore son visage... en larmes, reflétant la tristesse et le désespoir. Ces deux semaines qui ont suivit mon départ, je m'en suis voulu. de l'avoir lui aussi abandonné. Sa mère était morte et moi je m'en allais sans aucune explication. Mais je n'avais pu faire autrement. Comment aurais-je pu rester dans cette villa alors qu'une menace planait sur Djina. Je me doutais bien évidemment qu'Erika n'avait rien contre Djina. Elle avait réagit comme ça à cause de ce qui était arrivé à Théo. Je lui vouait une haine immense quant à son acte mais il était évident qu'elle était malheureuse de voir Djina en vie et en si bonne santé alors que son propre bébé était mort six mois après sa naissance.

 

- Miguel ? Estas bien ?

- Mama... Pourquoi tu parles espagnol tout à coup ?

- Il y a une telle complicité entre toi et Djina que je me sens un peu à l'écart des fois...

- Mama ?

- Si ?

- Tu comptes me parler à travers la porte toute la journée.

Je l'entendis rire , elle entrouvrit la porte passa sa tête joyeuse.

- C'est vrai ? je peux entrer ?

- Mais oui mama... ven.

 

Elle courut vers moi telle une enfant et sauta sur mon lit. Nathalia a toujours était plus une amie qu'une mère vu son attitude. mais elle sait très bien exercer son autorité. elle aime juste la complicité avec ses enfants. J'ai toujours su que Nathalia serait une maman fabuleuse. Et je ne m'étais pas trompé. Je me blottissais dans ses bras tandis qu'elle me caressais les cheveux. je savais qu'elle allait me poser des questions. Elle était si curieuse...

- Miguel .

- Si ?

- Pourquoi tu n'appelles pas Alonso pour savoir comment ça se passe ? S'il n'est pas trop déçu ?

- Mama, je n'ai pas envie de les appeler...

- Et Juan ?

Je tressaillit à l'entente de son prénom. Comment ? Qui ? Elle me regarda en souriant.

- Djina a parfois la langue trop pendue..

- Oh...

- Alors ? Pourquoi tu ne prends pas de ses nouvelles ? Vous vous entendiez bien non ?

- Même plus que bien...

Oops ! Et voilà, elle me lançait ce regard oblique, ce regard bizarre puis ses yeux s'agrandirent.

- Tu te fou de moi là ?

- Quoi ? J'ai rien dit...

- Tes yeux te trahissent...

- Oh dans ce cas....

Je fermais les yeux et souriais comme un imbécile heureux. Mais mon sourire s'effaça bien vite lorsque l'image de Juan se posa dans ma mère. Notre baiser... Notre séparation. Des larmes coulèrent sans que je ne puisse les retenir... Mes yeux étaient toujours fermés.

- Oh non Miguel... Pourquoi tu te fourre toujours dans des pétrins pas possible...

- C'est pas moi ! j'avais rien demandé, je lui ai rien dis, je l'ai as allumé... ni rien.

- Je sais que tu n'es pas comme ça. Mais bon quand même... Ton cousin...

- Hmm... Perdoname mama...

Elle m'observa un moment, tendrement.

- Tant que tu as aimé c'est le principale ...

- Pardon ?!

Tout à coup elle devint totalement hystérique.

- Allez raconte !!!!!!!!!!!!!!!!! C'était comment !!!!!!!!

- maman t'es malade ! Ca te regarde pas !

Elle me fit une mine boudeuse et me tira la langue. Elle était si délirante parfois ! Elle sortit un petit papier de la poche arrière de son jean et me le tendit.

- C'est quoi ?

- Le numéro de téléphone de la villa.

- et donc ?

- Appelle-le Miguel... Ça fait deux semaines qui doit se morfondre lui aussi.

- Je ne sais pas mama... Tu peux me laisser seul ?

- Oui bien sûr...

Elle déposa un léger baiser sur mon front et sortit de ma chambre en prenant soin de laisser le numéro de téléphone sur mon bureau. Je fixais ce satané papier depuis bientôt une demi-heure. Je pris mon courage à deux mains et composais le numéro sur mon portable.

Respire... Respire... La tonalité... La sonnerie... Une sonnerie... Deux sonne...

- Allo ?

Je restais pétrifié... je n'osais plus parler ni bouger...

- Allo ? Quien es ??

Je respirais bruyamment et dis dans un souffle....

- Juan...

Par Pepitooo - Publié dans : Nadie como tu
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