Chapitre VIII

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Le soir même, tous durent prendre l'avion, destination la grèce. Ils devaient tourner une scène importante aux bords d'une falaise et ce pays était le plus bel endroit que la réalisatrice avait déniché. Du côté des deux acteurs, ils ne s’étaient pas adressés la parole du voyage. Hisoka avait demandé une chambre à part mais Tsukushi avait catégoriquement refusé.

-        Tu dois apprendre à te contrôler

-        Tu te rends compte de ce que tu me demandes ?

-        Oui, et tu feras ce que je dis. Sinon...

-        Sinon quoi....

-        Ça en est fini de ta carrière.

Hisoka renonça à lui tenir tête. Ils arrivèrent à l'hôtel à deux heures du matin passé. Un orage grondait. Hisoka jeta un oeil à son partenaire qui menaçait déjà de tourner de l'oeil. L'adolescent, en entendant les coups de tonnerre, se rua à la réception, demanda sa clé de chambre et disparut sous les regards ébahis de tout le monde. Toute l'équipe fixa Hisoka dans l’incompréhension totale. Il marcha droit devant lui et suivit la trajectoire de Ritsuka sans se retourner vers l'équipe.

-        Il a peur de l'orage.

Hisoka entra dans l'ascenseur de justesse avant que celui-ci ne se referme. Ritsuka était à l'intérieur, tout tremblant. Il l'observa pendant que l'ascenseur montait au quatrième étage. Il demanda par pure politesse :

-        Ça va aller ?

-        J'ai pas vraiment le choix...

Il avait grommelé et Hisoka avait eu du mal à entendre. Ce qui était sûr, c'est que Ritsuka n'était vraiment pas d'humeur. Ils entrèrent dans la chambre sans attendre le reste de l'équipe. Ritsuka se dirigea immédiatement vers la salle de bain et s'enferma. Hisoka tendit l'oreille et par le bruit de l'eau qui coule, il comprit que Ritsuka prenait une douche. Il en profita pour se mettre en caleçon et se glisser dans les draps. Il était bien trop fatigué pour prendre une douche.

Lorsque Ritsuka fut sous l'eau, il laissa ses larmes couler de nouveau. Il en avait marre de se retrouver à chaque fois fourré avec lui alors qu'il ne pouvait pas le toucher, ni l'embrasser ou encore le frôler. Seul le film comptait. C'était les rares fois où il pouvait avoir un contact son partenaire. Ses larmes se multiplièrent aux gouttes d'eau sur son corps. Il sortit de la cabine et se sécha. Pour finir, il enveloppa la serviette autour de ses hanches et sortit de la petite salle de bain. Là il vit Hisoka, déjà endormit. Il ouvrit sa valise et en sortit un boxer. Il était en train de faire le moins de bruit possible pour l'enfiler quant le tonnerre retentit. Ritsuka sursauta et émit un petit cri qu'il ne put retenir. Dans sa surprise, il s'emmêla dans sa tâche et tomba au sol. Hisoka se réveilla à ce moment même.

-        Putin Qu'est-ce qu...

Il se tut lorsqu'il vit Ritsuka, étendu sur le ventre, le postérieur relevé et le boxer à mi-cuisses. Ses yeux s'écarquillèrent. Ses joues se colorèrent. Ritsuka ferma les yeux et pria le ciel pour qu'il ne se rende pas encore plus ridicule que ne l'était déjà cette posture. Il se releva et fini de mettre son boxer. Il avança la tête baissée vers le lit. Il était rouge de honte, de gêne et il ne voulait pas que son aîné le voit ainsi, aussi faible, aussi maniable et vulnérable face à lui.

Ritsuka rabattit les couvertures afin de se mettre à son tour au lit mais ce qu'il vit le figea. Hisoka, dans la précipitation tenta tant bien que mal de cacher... son sexe... apparemment en érection. Et quelle érection !! Le gland dépassé légèrement du boxer. Ritsuka déglutit péniblement face à cette vision. Il avala sa salive qui eut énormément de mal à faire son trajet quotidien. Il regarda le visage d'Hisoka... cramoisi.

-        Hisoka tu...

-        Tu peux te mettre au lit et ne faire aucun commentaire s'il te plaît !

-        Mais enfin ! Pourquoi tu bandes ?!

-        Je pensais à une de mes ex quand t'es arrivée alors forcément...

-        Tu mens, t'es tout gêné et tout rouge. C'est moi qui t'ai fait cet effet ?!

Ritsuka jubilait, il n'en revenait pas ! Lui qui pensait que c'était peine perdue, il avait peut être une chance de conquérir son partenaire. Mais il déchanta bien vite lorsqu’il se rendit compte qu’Hisoka n’avait pas vraiment l’air de plaisanter.

-        Tu verras par toi-même.

-        Comment ça ??

-        Oh, c’est une surprise.

-        Bizarrement je pense qu’elle ne me fera pas plaisir…

Hisoka observa Ritsuka, ses yeux plongés dans les siens. Le tonnerre retentit à nouveau et l’adolescent eut le réflexe de se nicher dans le cou de son partenaire. Peu importe s’il le repousserait, peu importe s’il bandait ou s’il le détester. Peu importe… Il n’y avait que dans ses bras qu’il n’avait peur de rien.

Hisoka ne bougea pas. Il ne le réconforta pas mais ne le repoussa pas non plus. Il aurait du lui hurler de s’enlever, de détacher ses lèvres de son cou. Oui, il aurait du… Mais il était faible face à ce jeune garçon, face à ses caprices d’enfant pourri gâté. Il s’y était attaché à ce gosse, plus qu’il ne l’aurait voulu. Il regarda le visage de Ritsuka tout crispé, les yeux fermé au maximum formaient des plis aux coins de ses yeux. Hisoka déposa un léger baiser sur son front.

      -     Ne tente rien cette nuit ou tu finiras en carpette c’est clair ?

Ritsuka acquiesça, l’acteur ne l’avait pas repoussé. Il lui avait clairement permis de dormir dans ses bras. Mais combien de temps durerait la tendresse d’Hisoka à son égard ? Il savait que le lendemain, ce ne serait que partie remise, il redeviendrait indifférent.

Je reviens de quatre jours magnifique avec mon fiancée et je suis ... déprimé...Il me manque terriblement, c'est ignoble surtout en sachant que je ne le verrais pas avant mi septembre... Tout ça parce que j'ai un père qui a une mentalité minable, y' a pas d'autre mot... Bref j'ai écrit cette suite et une de Nadie como tu que je posterais dimanche ou lundi pour le reste... Espérons que mon moral revienne...<3