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Nadie como tu

Chapitre IX

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Le soirée se passa lentement, j'étais niché dans les bras de Juan. Son regard était protecteur et à la fois possessif. Je voyait bien que Juan l'était attentif à chacun de mes mouvements, avait-il peur que je m'en aille ? j'étais si bien ainsi, qui voudrait quitter cette étreinte si agréable ? Personne...Surtout pas moi.. Juan fut aux petits soins pour moi toute la soirée. Il  me parsemait la bouche de petits baisers de temps à autres et ne me laissait jamais seul. lorsque je voulus faire le tour du tas de ruines, il tenait fermement à m'accompagner. J'étais ravis, un homme aussi à l'écoute et le plus attentionné qu'il soit était rare dans ce monde. Mais pourquoi fallait-il que cela tombe sur mon cousin...MON COUSIN PUTIN !!!

Je jetais un coup d'oeil au petit couple à côté de nous. Bianca et Carlos semblait les plus heureux du monde. Ils se chamaillaient tout les deux pour un chewing-gum. Je n'avais pas suivis toute l'histoire mais je crois que Bianca en a eu un plus gros bout de Carlos et celui-ci réclamait  sa part. C'était hilarant. On aurait dit deux gosses qui se battent pour un hochet. Cette image me fit penser à Djina. C'était la première fois que je la laissais seule. Juan dû remarquer mon inquiétude car il se pencha vers mon oreille et me chuchota.

- Tu veux qu'on rentre mon coeur ?

Mon coeur ? Houla... J'ai des chaleurs ! oui je sais, il me faut pas grand chose. J'écarquillais les yeux sous l'effet de la surprise. Il me sourit.

- Quoi ? Tu n'aimes pas ??

- Si si j'adore...dis-je précipitament, ce qui le fit rire un peu plus.

- Alors ? Tu veux qu'on rentre ? Djina te manque hein ?

Je baissais la tête. J'avais l'air d'une vraie mère poule qui s'inquiétait pour rien. Je n'y pouvais rien. Djina c'est mon petit rayon de soleil, c'est ma merveille, ma fierté. Certes ce n'est pas ma fille, mais le même sang coule dans nos veines et de savoir que ce n'est pas moi qui m'occupe d'elle ce soir me fait un peu peur. Elle est assez difficile. Je me rappelle qu'à part maman et moi, personne en peut réellement s'occuper d'elle, elle hurlait et criait lorsqu'elle était encore un bébé. J'essayais d'avoir l'air le plus décontracté possible.

- Pfff, non ça va, c'est juste que c'est une enfant difficile, elle ne se laisse pas facilement faire quand d'autres que moi ou maman s'occupent d'elle.

- Allez, viens Honey, on rentre !

Juan m'aida à me relever. J'avais les membres engourdies. Carlos et Bianca s'embrassaient tendrement lorsque nous les quittâmes sans faire trop de bruit.. Un peu d'intimité ne fait jamais de mal... Juan s'engouffra dans la voiture. Je vis que ses joues se colorèrent à la vue de la voiture. Il devait se rappeler ce que nous avions fait contre elle quelques heures auparavant. Je souriais tandis qu'il essayait de masquer sa gêne. Juan roulait en silence, il se concentrait sur la route déserte.

Il faisait très noir et ses yeux s'adaptèrent assez vite à la nuit. Il fit attention dans chaque virage, chaque petit chemin sinueux. Lorsqu'une secousses était un peu trop violente à son goût, il posait sa main sur mon genoux et la pressait. Décidément, Juan était tout le contraire du garçon que j'avais imaginé. Au début je n'arrivais pas à le cerner, il était trop secret, trop manipulateur, surtout le soir avec Bianca... Je jetais un regard vers lui, ses sourcils étaient froncés. cela lui donnait un petit air adorable. je ne saurais comment el définir, c'était LE truc craquant ! On arrivait à la villa. Il se gara et nous descendirent de la voiture en silence. La maison était silencieuse...

 

Soudain j'entendis un hurlement, des pleurs... Mon sang ne fit qu'un tour : Djina... Je courrais à l'étage sans écouter les cris de Juan derrière moi qui me demandait ce que j'avais. N'avait-il pas entendu ?? Je montais l'escalier quatre à quatre et pénétrer dans ma chambre en trombe. ce que je vis me donna des envies de meurtre. Je me ruais sur Erika qui était en train d'étouffer Djina avec un oreiller. Alonso était poster dans un coin, se balançant, pleurant. Des sanglots s'échappaient de sa gorge.

- Miguiel ! Fais quelque chose, elle en veut pas la lâcher !

Juan arriva à son tour. Je poussais violemment Erika et dégageait Djina de dessous l'oreiller. Des larmes coulaient de ses petits yeux et elle eu beaucoup de mal à reprendre son souffle.

- Guel ! Dondé esta Mama ! Quiero ver Mama ! guel!!

(Miguel, où est maman, je veux voir maman)

Je lui caressais ses cheveux bouclés tout en pleurant. Quelle horreur, j'avais faillit perdre ma soeur. Mon cerveau en était tout retourné. Je n'en revenais pas du geste d'Erika. Je la regardais haineusement. Tous furent apeurés par mon regard, même Juan. ils e recula, puis avança vers moi. Je reculais tout en hurlant

.

- Ne t'approche pas de moi !

- Miguel calme-toi ! C'est moi, ne t'inquiète pas...

Il me tendit une main... Je ne la pris pas. Je vis Erika, un sourire ignoble sur el visage, un sourire de folle.

- Tu, No te acerca de mi hermanita o de yo si no te mato, entiendo ? Ahora, salgais de mi habtacion ...

( Toi, ne t'approches plus de ma petite soeur ou de moi sinon je te tue, compris ? Maintenant, sortez de ma chambre)

Erika et Alonso sortirent. Alonso s'arrêta au pas de la porte pour me regarder.

- Perdonela por favor... ( pardonne-la s'il te plait)

- Salga ! ( Sors!)

Lorsqu'ils furent tous les deux sortirent, Juan me regarda , les larmes aux yeux. Trop apeuré parce qui s'était passé, ma seule réaction fut de fuir ce monde de fou. Je restais figé, le visage impassible mes les yeux haineux.

- Appelle-moi un taxi...

- Mais, Mig...

- Tout de suite !

Il s'exécuta. Je savais qu'à ce moment-là, j'étais horrible avec lui. Il avait était si doux toute la soirée. mais le souvenir d'Erika en train d'étouffer Djina prit le dessus sur mes sentiments. je me détestais d'avoir abandonné Djina, ne serait-ce qu'une soirée. En une soirée tout pouvait arriver. Et ce tout s'était produit. J'étais anéantis, je ne voulais qu'une chose, éloigner Djina de cette dingue. Quitte à m'éloigner de Juan alors que je venais à peine de le retrouver. La vie de Djina importais bien plus à mes yeux que mon amour pour lui.

 

Le taxi arriva. j'avais rangés nos affaires et nous étions partis sans un seul regard pour Erika et Alonso. Seul Juan m'accompagna jusque dehors. Ce soir là, rien ne sortit de ma bouche. de la sienne non plus d'ailleurs. Je l'embrassais une dernière fois avant de lui souffler un adieu pitoyable. Je m'engouffrais dans le taxi et regardais derrière-moi à travers le pare-brise. Je vis Juan s'effondrer sur le seuil de la porte, son visage enfouie dans ses mains. mon coeur se serra. Alors, pour me consoler, Djina m'enlaça le cou.

Elle n'avait pas du comprendre ce qui s'était produit. elle avait été la principale victime, mais n'avait pas était vraiment là. Elle avait eu peur et avait crié instinctivement sans savoir ce qu'il se passait réellement. Je la serrais aussi fort que je pouvais. Elle allait bien... C'était ce qu'il comptait.

Par Pepitooo - Publié dans : Nadie como tu
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