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Nadie como tu

Chapitre VIII 

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Les jours passèrent bien lentement. Plus aucun échange ne se faisait entre moi et Juan. La jeune femme blonde qui l’avait accompagné ce soir là était revenue presque tous les soirs. Une semaine était passée. Je lavais Djina, nous sortions tous les deux toutes la journées. Je l’emmenais au bord du lac, elle regardait les poissons dans l’eau. Cet espace vert dégageait une atmosphère saine et apaisante. Djina semblait heureuse, loin de la ville, loin des voitures et du bruit. Ce style de vie semblait lui plaire.  Nous rentrions le soir, aux alentours de dix neuf heures afin de dîner tout de même en « famille ». J’appris que la jolie blonde s’appelait Bianca. Elle était vraiment gentille, agréable, souriante et polie. Elle respirait la joie de vivre et une fraîcheur imprégnait chaque passage de son corps.

 

 

-        Alors ?? Miguel ??

 

 

 

Oh, oh… On me parlait ?? Quatre paires d’yeux me fixaient. Ma fourchette stagnait devant ma bouche ouverte. J’avais l’air sacrément con.

 

-        Hum… Pardon ?

-        Tu viens avec nous, au château ??

 

 

C’était Bianca qui me parlait, ses yeux brillaient. Elle veut réellement que je vienne ??

 

 

-        Je… heu.. c’est-à-dire que … Djina, elle…

 

 

Juan intervint dans mon excuse pitoyable.

  

 

-        Erika s’occupera d’elle, ce n’est pas parce que tu vas la lasser un soir seule qu’elle va se sentir abandonné.

-        Oui, mais…

-        Il n’y a pas de mais, tu viens et c’est tout.

-        Bon … ben puisque j’ai le choix.

 

 

Bianca semblait ravie, elle sautillait de joie et se pendait au cou de Juan, souriant de toutes ses dents. Je ne la jalousais pas, je l’enviais simplement. Elle avait ce que je ne pourrais jamais avoir, ce qui m’étais à jamais interdit : mon cousin. Alonso ne me laissa pas débarrasser la table, il me pressa afin que j’aille me changer. Je laissais Djina aux mains d’Erika, un eu anxieux tout de même. Je montais dans ma chambre et me regardais dans la glace. J’échangeais mon short contre un jean délavé troué assez près du corps. Je me passais un débardeur blanc sur le torse et me fixait d’un œil critique dans le miroir. Mes cheveux s’étaient éclaircis avec le soleil, ils avaient virés en un blond sauvage. Le résultat était satisfaisant. Je descendis l’escalier en colimaçon et arrivé en bas. Juan faillit tourner de l’œil en m’apercevant. Le sourire de Bianca s’étira un peu plus sur son visage. En silence, nous prîmes la voiture bleue nacrée de Juan. Il s’aventura sur un petit chemin cabossé bordé de fleurs sauvages violettes. J’étais à l’arrière de la voiture, j’observais le paysage. Juan me fixait dans le rétroviseur, je soutins son regard. Il mit un coup de frein à main et s’arrêta devant un château en ruine. Je sortis de la voiture et suivis les deux autres qui ne me calculaient même pas. Bianca courut à l’intérieur et sauta dans les bras d’un beau jeune homme. Elle l’embrassa avec fougue. Je tournais subitement la tête et cherchais les yeux de Juan.

 

 

     -        Ce n’est pas ta copine ?

-        Pourquoi ? Ca devrait l’être ?

-        Je t’ai vu l’embrasser.

-        Tu joues les voyeurs maintenant ???

-        Arrête de te foutre de moi ! C’est ta copine oui ou non !

 

 

J’avais haussé le ton malgré moi. Bianca et son compagnon nous regardèrent un mot, elle lui chuchota un mot à l’oreille, il acquiesça et pénétra à l’intérieur. Bianca s’approcha de mot et se  baissa pour atteindre mon visage. Ses cheveux blonds me frôlèrent.

 

-        Ne sois pas trop dur avec lui, c’est la première fois que ça lui arrive.

 

 

Elle repartie, toute légère comme une plume. Je me retournais à nouveau vers mon cousin. Mon expression était dure, je n’avais pas changé d’avis. Ma voix se radoucit tout de même.

 

 

-        Alors ?

-        Alors quoi ? me répondit-il, visiblement excédé par mes caprices.

-        C’est qui pour toi ?

 

Il soupira.

 

 

      -        Ma meilleure amie, elle sort avec Carlos depuis 1an, il sont en froid depuis 1semaine, elle est venue à la maison pour un peu de réconfort, elle fait partie de la famille.

-        Mais tu l’as embrassé.

-        Un baiser amical, ni plus, ni moins.

-        Donc, ce n’est pas ta copine…

-        Ben c’est pourtant clair non ?

-        Parfait.

 

 

Il me regard étonné par ce que je venais de dire. Ayant marre d’attendre plus longtemps que mon cher cousin ne se décide, je scellais mes lèvres aux siennes, accrochant mes bras autour de son cou. J’étais sur la pointe des pieds, il resta les bras ballants, il ne répondit pas à mon baiser. J’en fus déçu au départ, énormément. Je détachais mes lèvres, mais gardais mes bras noués à lui. Son souffle était court et chaud et rapide.

 

 

-        On ne peut pas…

 

 

Je restais silencieux… Je réfléchissais puis relevais la tête. Je plantais mes yeux dans les siens. Une détermination se lisait dans les miens et une hésitation dans les siens. Je le poussais sans douceur contre sa voiture, j’étais plus musclé que lui bien que plus petit. Je me rapprochais dangereusement de son visage. Il ne tenta rien pour se défaire son emprisonnement. Il attendait patiemment. Je prononçais une dernière chose avant de me lui prendre avidement la bouche.

 

 

-        Les règles sont faites pour être transgressées.

 

 

Je faisais glisser le bout de ma langue sur sa lèvre inférieur, puis dessinais le contour de sa bouche. Il resta quelques secondes inactif et à ma plus grande surprise, il prit enfin les devants. Il entoura mon torse de ses bras et me fit rouler sur le côté. Il reprit notre baiser avec fouge, laissant ses mains vagabonder sur mon torse. Il prenait son temps, sûrement ne voulant pas me brusquer. Ca me faisait rire qu’il soit aussi doux, je n’avais jamais réussis à le cerner jusqu’à aujourd’hui... Il passa sa langue dans mon cou, prenant soin deme mordiller le lobe de l’oreille au passage. Il colla son bassin au mien et fut apparemment surpris de sentir mon érection puisqu’il se recula presque instantanément. Je voulus reprendre notre étreinte mais il ne bougea pas d’un pouce.

 

 

 

-        Nous devrions les rejoindre

  

 

Il ne m’attendis pas et commença à marcher en direction de l’entrée. Je décidais de rester quelques secondes dehors afin de me calmer. Je ne tenais pas à voir les autres, mon soldat au garde à vous… J’aurais l’air fin… Mais putin c’est quoi son problème ! Il me chauffe et il se casse … Je le regardais, il était de dos, il semblait m’attendre… Je ne te laisserais pas filer, ça tu peux en être sûr.


 

 

 

chapitre à chier désolé...<3

 

 

 

 

 

Par Pepitooo - Publié dans : Nadie como tu
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