Présentation

Commentaires

Nadie como tu

Chapitre IV

-

-

 

Mon oncle conduisit une petite demi-heure. La route défilé devant mes yeux, Djina toujours dans mes bras. Celle-ci s'était rendormit.. Une vraie marmotte, pire que sa mère... Mon oncle ne me parla pas durant le trajet, ou très peu... Nous arrivâmes ensuite devant un portail en bois brun. Il s'ouvrit automatiquement et la voiture s'engagea dans la propriété. Quelques secondes plus tard. Le bolide se gara devant une luxueuse villa. J'étais scotché devant tant de magnificence. Quelle merveille. La demeure était simplement peinte d'une couleur beige claire qui se mariait à merveille avec la blancheur du carrelage du hall d'entrée. Je n'osais pas bouger de mon statut d'observateur mais je sentis de grosses mains m'empoigner les épaules.

- Allez mon grrrand ne fais pa toun timide, ta tante t'attend avec oumpatience !

Il me poussa à travers les chemins bordés de fleurs et nous passâmes devant... une piscine creusée o_O' !! Nan mais c'est quoi ici ? La baie d'Ajaccio ?! Je sortis de ma contemplation de entendant le petit monstre criait d'extase !

- Quiero quedar aqui !!! (je veux rester ici)

- Solamente dos mes mi querida ! (juste deux mois ma chérie)

Djina afficha une adorable moue boudeuse, je sourie. Nous arrivâmes devant la salle qui semblait être la salle de séjour... Tiens je vais vivre dans un château.... Souaind, une grosse voix de femem se fit entendre. UN son grave mais chaleureux.

- Aloso ! Ven ! Ayudame ! (Alonso ! Viens ! Aide-moi !)

Alonso ?? Cela semblait être mon oncle puisque celui-ci laissa tomber mes bagages à terre et accourut vers l'endroit d'où provenait la voix. Des fenêtres s'ouvrirent et un épais nuage noir s'échappa de l'intérieur. De la fumée ?? MOn oncle ressortit quelques secondes plus tard avec une femme d'une quarantaine d'années. Son visage était noircit mais l'on pouvait discerner un visage bienveillant, chaleureux. Alonso semblait consterné.

- Lo siento para tus bagages ! Erica a voulu vous fairre la couisine... Solamente elle n'a jamis outilisé lé fours ! Nous avons oune cousinière por céla !

- Ce n'est pas grave, ne vous en faites pas !

Je tournais la tête vers ce qui était apparemment ma tante et lui sourit mais celle-ci me fixa de ses gros yeux ronds. JE réprimais un sourire. Ben quoi qu'est-ce qu'elle à elle ?

- Vous ?? Porque il té dis vous ??

Erica semblait vexée, navrée... Avait-elle sentit que je ne les considérer pas comme faisant partie de ma famille ? Je voulu m'excuser mais elle me prit dans ses bras et pleura à chaudes larmes !

- OH yé souis tellement contente dé té voirrrr enfin !! Si tou savais à quel pouint nous attendions ce moment.

Je n'eut pas le temps de répondre que Djina hurlait ! Erica se recula aussitôt et ses yeux s'émerveillèrent !!

- A mi me duele Guel !! ( J'ai mal Miguel)

- Tu m'étonnes que t'as mal, elle a faillit t"étouffer...

Ma chère tante ne comprit pas ce que je venais de dire, apparemment , le français était une langue qu'ils maîtrisaient mal dans la famille. Elle voulut prendre Djina dans ses bras mais celle-ci redoubla ses larmes ! Quelle comédienne ! Je commençais alors à la bercer et m'excuser auprès de ma famille à temps partielle xD quel conard que je suis tout de même :p...

- Excusez-moi, le voyage l'a épuisée. Vous pouvez me montrer notre chambre afin que je la couche avant le dîner ??

- Bien sûr Miguel, yé vé té montrer tou nouveau chez toua !

Il reprit les bagages et nous fit pénétrer dans la salle de séjour, toujours sous le regard bienveillant d'Erica. Alonso nous fit monter les escaliers et m'indiqua la troisième porte à gauche. Je suivais donc ses indications et entrer calmement, non sans mal avec Djina dans mes bras et les bagages dans l'une de mes mains. La pièce était assez spacieuse, comme le reste de la maison. Les murs étaient peints en un dégradé orange. Un lit deux places dans le coin de la pièce, un bureau, un ordinateur, un écran plat et une armoire ainsi qu'un petit lit pour Djina. Les meubles portaient des couleurs chaudes tels que le rouge, le jaune... la pièce était certe agréable mais je me sentis soudain bien misérable à côté de toute cette splendeur. Je posais doucement Djina dans son nouveau lit et tirait un fin drap sur elle afin qu'elle n'ait pas trop chaud. Elle ne mit pas bien longtemps à s'endormir, son pouce dans la bouche. Je m'approchais alors de mon bureau, tirais une chaise et m'y affalais en un énorme soupir. Soudain, une série de photo attira mon regard. Je reconnu Alonso, apparemment adolescent assis sur les épaules de...de qui ?? Je regardais attentivement la photo, puis le miroir de l'armoire, la photo, le miroir... mon père.. Cela me fit bizarre, je sentis une boule se former dans mon ventre et une irrépressible envie de pleurer à chaudes larmes. A la maison, il n'y avait pas de photos de famille, enfin aucune où mon père y figurait. Le voir ainsi, souriant, s'occuper de son petit frère, il avait l'air aimant, heureux. Je lançais rageusement le cadre à travers la pièce et criait.

- Pourquoi pas nous !

Le cadre se brisa , ce qui fit sursauter Djina. elel se redressa et me fixa nostalgiquement. Malgré son jeune âge, son père lui manquait. LE regard nostalgique qu'elle arborait se dissipa bien vite en un visage d'inquiétude lorsqu'elle m'entendit parler français. C'était tellement rare que je ne parle pas espagnol, une fois seule avec elle. Je m'approchais doucement d'elle et lui fit un bisous sur le front. Elle dirigea ses petites mains vers mon visage, les posa sur mes joues et colla sa bouche à la mienne.

- No llorre... (ne pleure pas)

 

Aucune larme ne coulait sur mes joues... mes mon coeur, lui versait des torrents. Et ça, Djina le sentait bien.

 


 

 

Si vous mettez des comentaires, je met les suite de In love with my brother ce soir (a)

Par Pepitooo - Publié dans : Nadie como tu
Voir les 8 commentaires - Ecrire un commentaire

LeYAOI est un ART

LE YURI

AUSSI
nous2a2.jpg

 

 Un mot, une histoire, des écrits...

4 lettres irremplaçables.

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés