Chapitre VI

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Marine m’observa, sa tête penché sur le côté, comme si j’avais dit une connerie. Elle essaya d’enlever mes bas qui maintenait fermement son cou mais je fus plus résistante qu’elle.

- Déconne pas, lâche-moi ! Grogna-t-elle.

- C’est toi qui a commencé à me chauffer la dernière fois, alors assume.

- je t’ai juste embrassé.

- Tu fourres toujours ta langue dans la bouche d’une inconnue ?

- Et toi tu te laisses toujours embrasser par une inconnue ? Me lança-t-elle du tac au tac.

One point… Touché coulé ! Je la regardais avec énervement et lâchais son cou. Elle soupira de soulagement mais je vis passer une ombre de déception sur son visage. Elle aimait ce petit jeu, ça se voyait, amis puisqu’elle voulait se la jouer bonne conscience, tant pis pour elle.

Je reprenais place à l’avant de la voiture et sortit une clope de mon paquet de cigarette. Je portais lentement la tige à ma bouche et la coinçais entre mes lèvres. Pendant plus de cinq minutes, je m’efforçais à trouver mon putin de feu qui ne daignait pas se montrer. Et bien sûr, Marine se foutait de ma gueule, se délectant de cette scène. Je soufflais d’agacement et lorsque je trouvais ce foutu feu, Marin enleva la tige de ma bouche… Remplacée par ses douces lèvres. Je fus surprise, vu le vent que je m’étais pris en pleine poire à peine dix minutes avant. Cependant, elle laissa sa bouche sur la mienne, sans rien tenter.

Voulant pousser ce baisser une peu plus loin, j’allais poser ma main droite sur sa nuque mais elle me coupa dans ma course, se reculant rapidement. Les yeux ronds et bouche bée, je me demandais ce qu’elle foutait. Elle essayait de …

- C’est tout ce que tu auras ce soir.

… Me frustrer ! Argh, elle voulait que je l’étrangle ou quoi? C’est là qu’on se rendait compte qu’elle n’avait que dix sept ans ! Réaction puérile de ma part ? Peut-être, je détestais me faire prendre à mon propre jeu et je n’imaginer pas à quel point cette petite allait me mener par le bout du nez…

Priscilla revînt dans la voiture quelques minutes plus tard. Il était déjà 21h30. Je la regardais, elle avait l’air bizarre, un peu triste.

- Tu t’es prise la tête avec Clarisse ?

- Ouai.. Elle me pompe à cause d’Angel…

- Quel intérêt de tromper sa copine ! Lançais-je à l’intention des deux filles.

Marine m’envoya un regard empli de reproches mais aucune de mes amies ne purent me contredire… J’avais raison et je le savais, elles n’étaient pas honnêtes et encore moins fidèles.

- Tu me ramènes ?

- Attends, Stéphanie va arriver et elle veut te voir.

- Pourquoi elle veut la voir ? S’énerva Marine.

- Ben tu lui demanderas, ajouta Pris’ en riant sans retenues.

Ces deux-là… Je n’arrivais pas à les comprendre. Priscilla sortait avec une fille très jolie et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher d’aller voir ailleurs. Quant à Marine, malgré qu’elle soit fidèle, comme elle le prônait, cela ne l’empêchait pas de m’embrasser et d’être un minimum jalouse. Je voulais profiter de cette jalousie naissante pour pousser notre un jeu un peu plus loin…

Lorsque Stéphanie arriva, Marine commença à faire la tronche, j’étais heureuse à l’intérieur de moi de lui montrer ce que ça faisait d’être prise pour une conne.

- Marine tu peux passer devant ?

- Pourquoi ?

- J’ai envie d’être à côté de Stéph’, déclarais je en content un fou rire.

C’est la que je compris la chanson «  Elle avait les yeux révolver » de Marc Lavoine. Si Marine avait eu des flingues à la place des yeux, je serais morte sans préavis. Néanmoins, elle me laissa la place, prenant bien soin de claquer la porte.

Avec un sourire victorieux, je m’installais aux côtés de la blonde*, tout en lui collant une bise sur chaque joue. Elle fus surprise que je sois aussi attentionnée envers elle mais ça n’avait pas l’air de lui déplaire.

Elle tira sur mon écharpe marron afin de rapprocher sa tête de la mienne et me présenta son avant-bras. Je sus immédiatement ce qu’elle voulait et commençait donc à passer mon doigt, d’haut en bas sur sa douce peau blanche.

Marine nous observait du coin de l’œil, les sourcils froncés. Je jubilais de l’intérieur de la voir dans cet état. Même si j’utilisais ouvertement Stéphanie, je ne pouvais m’empêchais d’être contente que ma manipulation marche à la perfection.

Une heure plus tard et toujours dans la même position, Priscilla prit le chemin de chez moi afin de me ramener. J’avais les paupières qui se fermaient peu à peu, la fatiguant envahissement lentement mon corps. Ce fut deux lèvres qui frôlèrent les miennes qui me réveillèrent en sursaut. Je vis Stéphanie un sourire aux lèvre, proche de mon visage.

Je m’étirais tel un chat, sur les genoux de ma « partenaire » et commençais à me relever.

- Bon on se revoit quoi chérie ? Me lança Pris’.

- Quand tu veux…

- Vendredi on va à l’appart tu viens ?

- Je verrais, j’ai cours le lendemain donc pas sûr.

- Okay, ben à dans la semaine, sur msn.

J’hochais la tête, lui fit la bise et me retournais vers Marine, qui n’avait toujours pas prononcé un mot depuis que j’avais rejoint Stéphanie. Voyant qu’elle ne s’avançais pas pour me dire au revoir, je lui donnais une petite tape sur la tête et sortit de la voiture tout en ignorant les jurons qu’elle lançait à mon intention.

En rentrant, j’étais exténuée, plus que d’habitude. Une sensation que je connaissais bien s’empara de mon être une fois de plus : le froid, le chaud… de la fièvre, comme chaque fois que quelque chose me contrariait. Lentement je me déshabillais, pris ma douche et me glissais dans les draps chaud. Ma chienne ne tarda pas à arriver et à ce blottir dans mes bras, me donnant un peu de chaleur.

Alors que mes paupière se fermaient lourdement, mon téléphone vibra. A tâtons je recherchais l’objet qui osait m’importuner. J’ouvris le petit clapet et le nom de Marine apparut sur le cadran. Elle me veut quoi encore ? Comme si cette soirée n’avait pas suffit, peut-être voulait-elle en rajouter une couche ?

« Dors bien, penses à moi »

UH ? Pardon ? J’arrivais pas à croire en ce que je lisais. Cette fille était complètement jeté. J’observais le message d’un mauvais œil. Qu’essayait-elle de faire ? De jouer ? Elle n’avait pas besoin d’aller aussi loin…

«  Sans façon, Steph à l’air plus disposée à me satisfaire »

«  Steph a 15 ans ! »

«  Et elle est plus mature que toi ! »

Sur ces quelques phrases échangées, j’éteignais mon téléphone. J’avais cours demain et à force de m’endormir en philosophie, tout ce que je gagnerais serait de louper mon BAC… Malgré moi, mes pensées se dirigèrent vers Marine… J’imaginais facilement ses lèvres se baladant sur chaque parcelle de mon corps… Nos deux êtres endiablés, suant de plaisir…

Bon je voulais pas vous mettre la suite de cette histoire mais vu le nombre de com qu'il y a pour Toi ou ma Foi, ça me décourage... Passer de 20 a 7 commentaire, j'avoue que ça fais bizarre.. Bref bonne lecture...