Que calor !

Désolé tout le monde , je suis un peut lente à écrire et le peu de commentaire me motive pas des masses mais bon je fais ça pour mon plaisir personnel au départ alors bonne lecture :)

Chapitre II

Un jeune garçon blond était allongé sur le lit en train de lire un livre. Tellement absorbé par celui-ci, il ne remarqua même la venue de Nando dans "leur" chambre. Le jeune espagnol toussota légèrement pour se faire remarquer et le petit blond sauta au plafond et jura.

- Putin, fais chier, quel con ! Bordel tu m'as fait peur !

- ahem >_<', je suis désolé mais tu m'avais pas entendu entrer, il s'avança vers lui et lui tendit la main, je m'appelle Nando et je suis ton nouveau coloc'.

- Sérieux ? Putin on m'avait même pas prévenu ! Je suis là que depuis une semaine et je m'ennui à mourir tu peux pas savoir ! Les activités sont cool, Maria a du t'en parler, et les gens assez sympa dans l'ensemble mais vu que toutes les personnes ici sont en quelques sortes "des délinquants" il est assez difficile de se faire des amis !

- Heu ?? Ca veut dire quoi ça ?? C'est pas non + des rebus de la société, faut pas exagéré... Hum, a part ça , tu t'appelle ?

- Moi c'est Lino. Nando souris à l'entente de ce prénom et Lino le regarda d'un air mauvais.

- Oui c'est bon, je sais que ça fait plutôt parquet d'intérieur mais j'y peut rien , j'ai pas choisi ! Et toi, vu comment tu t'appelle tu dois pas être français je me trompe ?

- No, soy español ! lui répondit Nando, découvrant toutes ses belles dents blanches dans un énorme sourire.

- Très joli en tout cas !

- Merci du compliment. Bon c'est pas tout ç mais faut que je déballe mes affaires et en plus je meurs de faim !

Lino le regarda un instant avant de reprendre la parole.

- On a un peu de temps devant nous avant d'aller manger, tu as environ une demi heure pour prendre ta douche et commencer à ranger tes affaires, t'arriveras à tenir jusque là ?

- Oui je pense que je survivrais merci.

Lino lui tira la langue et reprit sa lecture. Nando, quant à lui, déposa sa valise sur el sac et l'ouvrit, une vague de nostalgie le submergea un instant, à l'idée d'être aussi loin de cher loin mais il chassa ses idées noires bien vite. Ici, je m'amuserais sûrement mieux que n'importe où, malgré les règles... et puis, les interdictions sont faites pour être transgressées non ?

Il commença à ranger ses affaires dans l'armoire qui se trouvait entre les deux lits, chacun d'un côté du mur. L'espagnol prit le temps d'inspecter sa nouvelle chambre : les murs était blanc et bleu ciel, cette pièce respirait une certaine liberté et Nando se trouva bien léger tout d'un coup. Les seuls meubles qui ornaient cette chambre étaient les deux lits, la grande armoire et deux petits bureaux. Quelques minutes plus tard, Nando avait enfin rangé ses vêtements.

- Dis Lino, les douches, elles sont communes ?

- Oui, le camp n'a pas assez d'argent pour en mettre des individuelles dans chaque chambre, ca demande une grosse somme et ils n'en ont pas les moyens.

- Il n'y a pas d'horaires pour les prendre ?

- Maintenant que tu m'y fais penser si, normalement, on se douche tous après les activités, c'est plus logique. je te l'ai proposé tout à l'heure car tu viens d'arriver et je pensais que tu aurais envie de te détendre.

- Non ça va aller, je me laverai ce soir, pas envie d'être exclu dès les première journée.

- Très bien , il va être l'heure, tu veux aller manger maintenant ?

- Oui , s'il te plaît, mon ventre ne fait que gargouiller depuis que je suis arrivé !

Lino rit à sa remarque et se leva de son lit.

- Allez viens, par la même occasion je vais te présenter une ou deux personnes plus sociables que les autres "pensionnaires".

- Ok, j'te suis.

Ils sortirent tout deux de la chambre et redescendirent les escaliers. Nando reconnut la salle de récéption, puis Lino l'entraîna en dehors du bâtiment, ils empruntèrent une longue allée bordées de toutes sortes de fleurs colorées. C'est agréable cette ambiance, on se croirait dans un hôtel. Ils arrivèrent bientôt devant un autre bâtiment un peu plus moderne que celui du dortoir. Lino ne lui laissa pas le temps d'admirer la belle façade et le tira vers l'intérieur. Lorsqu'il franchit les portes, il fut énormément surpris. malgré la quarantaine de jeunes qui s'y trouvaient, il régnait dans la pièce, un ..

silence de mort..

Lino éclata de rire. Il posa une main sur l'épaule de son nouvel ami et approcha sa bouche de son oreille.