Chapitre II

De l'autre côté du "trou noir" se trouvait une jolie petite maison en bois. L'elfe y pénétra, "son paquet" dans les bras. Il déposa lentement Gabriel sur le petit lit et remonta une couverture sur son corps gela. Enelyo s'assied doucement à côté de lui et lui frictionna les bras afin que la chaleur arrive plus vite. Le blond commençait à reprendre connaissance. Il ouvrit difficilement les yeux. Sa bouche était pâteuse, il se sentait tout étourdi.

- Tu veux un verre d'eau ? demanda l'elfe

- Hum... oui marmonna Gabriel.

 

Le blond bu son verra d'une seule traite, assoiffée. Il reposa le verre sur la petit table de chevet à côté du lit et reporta son attention sur le visage de son "sauveur". Soudain l'air vînt à lui manquer, une chaleur envahit sa gorge et il suffoqua. Lentement, Enelyo se pencha vers son visage. Gabriel prit de peur tenta de se recula mais l'elfe lui empoigna le bras et le força à revenir vers lui. Le visage de Gabriel passait du rouge au violet, sa gorge le faisait souffrir. Enelyo déposa alors sa bouche sur celle du jeune homme. Il y insuffla un peu d'air puis descendit la bouche le long de son cou. Il se mit à sucer avec vigueur la peau du cou de Gabriel à l'endroit où l'ombre l'avait précédemment  mordu. Il aspira le venin et le recracha dans le verre. Gabriel, recouvrant sa respiration, resta figé sur le lit, les yeux vitreux.

- Tu t'es fait mordre par un vampire...

- Et donc ? demanda Gabriel, vaseux.

- Et bien il t'as injecté un venin mortel, lui expliqua Enelyo.

- QUOIII ?? hurla le blond en se relevant brusquement, ce qui eut pour effet de lui faire tourner la tête.

 

L'elfe le repoussa gentiment dans le lit et ajusta son oreiller. Il posa un gant de toilette mouillé sur son front afin qu'il se rafraîchisse un peu.

- Ne t'inquiètes pas. Ne t'énerves pas et surtout reste calme.

- Mais je ...veux.. pas mourir, balbutia Gabiel , visiblement aux bords des larmes.

- Tu ne mourras pas, lui répondit Enelyo en contenant son fou rire. J'ai aspiré le poison tout alors, en t'embrassant et en aspirant ta morsure.

 

Gabriel devînt rouge brique à cette pensée, machinalement il repassa ses doigts fins sur ses propres lèvres. Il pouvait encore sentir cette douceur, cette présence furtive, ce souffle. Enelyo regarda son invité se remémorer la scène du baiser, un sourire aux lèvres. Décidément, cet humain était trop mignon. Il ne pu contenir un petit rire sonore qui fit sortir Gabriel de ses pensées. Il ramena la couverture à lui et mit l'oreiller sur son visage, honteux.

Enelyo se rapprocha de son " malade " , un peu trop près au goût de Gabriel qui se recula à se coller au mur. Un sourire arbora le visage pâle de l'efle.

- Je te fais peur ? demanda-t-il sournoisement.

-Je.. N..on, pourquoi... ? Je devrais ? s'enquit le blond.

Enelyo sourit et s'éloigna du lit. Il disparu de la pièce, sans un regard pour le pauvre Gabriel qui ne savait plus comment réagir. Enelyo revînt une demi-heure plus tard avec un petit repas. Gabriel fut touché par cette attention, aussi infime soit-elle.

- Mange, il va te falloir des forces.

- Pourquoi faire ? articula le blond en engouffrant un morceau de pain dans sa bouche, un sourcil arqué.

L'elfe n'eut pas le temps de répondre à la question que la maisonnette trembla de tout son être. Enelyo se leva d'un bond tandis que Gabriel se réfugiait sous sa couette. L'elfe s'approcha tant bien que mal du blond et lui murmura de ne pas s'inquiéter. Il disparut presque aussitôt. La maison tremblait toujours et Gabriel avec. Il avait l'impression de vivre un mauvais rêve et il espérait se réveiller très bientôt. A son grand étonnement, la maison cessa tous mouvements. Gabriel se risqua à ouvrir ses yeux, auparavant crispés à l'extrême.

Il n'y avait personne, la maison était vide, le silence plombait la pièce. Le blond fit un effort surhumain et sortit de son lit. Il se dirigea dans la pièce dans ta côté pour y trouver une petite cuisine en bois. Gabriel avait l'impression d'être retourné au Moyen Age. Il regarda autour de lui, aucune trace de l'elfe. Pourquoi avait-il disparu de la sorte ? Et surtout pourquoi cette maison s'était mise à tremblait de la sorte ?

L'elfe revînt quelques minutes plus tard, le souffle court et la joue écorchée. Il se tenait le bras gauche, visiblement lui aussi blessé. Gabriel, inconsciemment, se dirigea vers son hôte, paniqué.

- Oh mon dieu !! Qu'est-ce qui s'est passé? Tu t'es fais agressé ? Oh je sais on devrait appelé la police ! Oui c'est la po....

 

L'elfe avait posé un doigt délicat sur la bouche de son protégé. Il plongea ses yeux améthystes  dans ceux du blond. Ce dernier se sentit défaillir, une douce chaleur se propagea dans son corps lorsqu'il vit l'elfe se rapprocher de son visage. Ils n'étaient qu'à deux centimètres l'un de l'autre et cette promiscuité semblait troubler le plus jeune. Enelyo leva ses mains et la dirigea vers le visage hâlé de Gabriel. Ce dernier ferma les yeux. Il sentit une main sur son front et rouvrit ses pupilles.

- Pourtant tu n'a pas de fièvre, déclara l'elfe.

 

QUOIIIIIIIIIII o_O' Gabriel afficha une moue désappointée. Enelyo éclata de rire face à la bouille du plus jeune.

- Qu'est ce que j'ai dis, grommela le blond.

- Juste une énorme idiotie, articula Enelyo en pouffant de rire sous les regards menaçants de Gabriel.

Le blond s'écarta de l'elfe qui était resté très près de lui et se dirigea vers la chambre, très vexé par l'attitude d'Enelyo. L'elfe le rattrapa et se colla à son dos. Il encercla la taille de l'humain de ses bras et approcha sa bouche de son oreille.

- Tu comptait quand même pas t'en tirer comme ça, susurra-t-il.

- De qu..quoi tu parles ? bredouilla Gabriel

- De ma compensation...

Joignant les geste à la parole, il commença à caresser tendrement le corps du beau blond. Déjà les gémissements de Gabriel se faisaient entendre et Enelyo fut satisfait de son pouvoir sur le jeune homme. Il commença par parsemer quelques baiser dans le cou de sn futur amant, mordillant la peau en passant.

Alors qu'il allait retourner Gabriel afin de prendre sa bouche, une douleur lui lancina l'épaule. Il hurla sous la douleur et s'effondra, laissant un Gabriel surpris et désarmé... Que devait-il faire ? Enelyo devenait encore plus transparent qu'il ne l'était déjà. Des filets de sang s'échappèrent de sa bouche. Son souffle devînt court... L'elfe se tenait la gorge, la respiration lui manquait. Les yeux de Gabreil s'embuèrent, il était totalement dépassé par la situation mais il fallait qu'il trouve une solution et rapidement...