Chapitre IV

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Leurs corps roulèrent lentement sur le matelas. Bientôt leurs vêtements jonchèrent le sol. Enelyo se trouvait allongés sur le corps de son futur amant. Le blond jouait machinalement avec la chaîne qui pendait autour de son cou. Il semblait absorbé dans sa contemplation, tel un petit chaton taquinant une pelote de laine.

- Tu es si désirable quand tu es concentré... murmura-t-il en plongeant son visage dans le cou de Gabriel.

- D'où viens cette chaîne ? elle est jolie...

- Mère Nature nous en offre une lorsque l'on quitte le domaine.

- Quel domaine ?

- Celui dans lequel ma communauté est censée vivre. déclara-t-il d'un ton morne.

- Pourquoi tu n'y vis plus ?

 

L'elfe soupira, il se décala sur le côté et plongea ses beaux yeux dans les iris verts de Gabriel. Pourquoi le jeune homme voulait-il savoir ces choses sur lui ?

- Car ce mode de vie ne me convenait pas.

- Mais encore ?

- Gabriel... Ca ne te regarde pas... dit alors Enelyo avec le plus de douceur possible

- Tu t'apprêtes à me sauter, je peux en savoir un minimum non ? ajouta Gabriel avec sarcasmes.

 

Enelyo reprit le dessus. Ils e remit allongé sur son bel humain et fit glisser ses mains sur les hanches du jeune homme. Il effleura tendrement ses côtes, son bassin...

- J'allais te faire l'amour, nuança-t-il.

 

La bouche charnue d'Enelyo parcourut le cou de Gabriel , tel une plume qui effleurerai une main. tel le vent qui s'engouffrerait dans la forêt. Il souffla de l'air frais dans le creux de sa gorge, sus ses tétons qui se durcissent petit à petit. La visage de Gabriel dévoilait le bien être qui le submergeait. Une main vînt se perdre dans la longue chevelure blanche de l'elfe. Ce dernier prit le bout de chair entre ses dents et le chatouilla du bout de la langue. Doucement. Tendrement. Il remonta vers le visage de son humain.

- Ca va ? lui demanda-t-il.

- Très bien, murmura Gabriel.

- Je peux continuer ?

- La question ne se pose même pas, ajouta Gabriel d'une voix à la fois chaude et sensuelle.

 

Enelyo esquissa un sourie avant de reprendre le parcours qui le mènerait à l'objet qu'il convoitait tant. Son souffle se fit à nouveau sentir sur la peau hâlé de Gabriel. Celle-ci ne manqua pas de réagir, ses poils se hérissèrent sur ses bras et un frisson parcourut sa colonne vertébrale. Il continua un moment à souffler sur le torse de Gabriel afin de le préparer à ce qui allait suivre. Sa langue humide se posa délicatement sur son nombril et en taquina l'intérieur. il descendit lentement, laissant une fine traînée de salive sur le bas ventre du blond.

Le membrane de Gabriel était caché par de fin draps verts pâle. Enelyo le retira doucement, dévoilant le sexe dressé. A cet instant, sans posé un seul regard sur Gabriel, il savait déjà que celui-ci rougissait jusqu'à la racine des cheveux. La pudeur de l'humain était vraiment attendrissante. Enelyo souffla sur toute la longueur de son amant. Il continua jusqu'à entendre de ravissants gémissements de la part de Gabriel. Il remonta du bout de la langue toute la longueur de la verge et déposa un baiser sur le bout de son gland rosé. Enelyo se remit à souffler sur l'extrémité  du pénis de Gabriel. Un petit liquide blanc commença à couler doucement. Enelyo su que Gabriel ne pourrait pas longtemps résister.

- Ah... Je....

- Chut... détends-toi petit ange...

Gabriel se détendit, et il se détendit si bien que lorsque Enelyo prit son sexe en bouche, il ne pu pas se retenir une seconde de plus. Il remonta et le long du corps de son amant et s'allongea à ses côtés. Ses bras encerclèrent la taille du blond et il colla son corps contre son torse. Tendrement, Enelyo commença à caresser les cheveux blonds comme les blés.

- Qu'est-ce que tu m'a fais, souffla Gabriel en fouissant sa tête dans la masse de cheveux blancs. pourquoi je suis venu si vite ?

- Tout ce qui vient de moi est très excitant, mon corps tout entier n'est qu'aphrodisiaque, murmura l'elfe.

- Oh... Tu veux que je m'occupe de toi ? demanda timidement Gabriel en glissant un doigt sur les abdos saillants de l'elfe.

 

L'elfe sourit en se retenant d'éclater de rire. Il l'allumait ? Enelyo déposa un baiser sur le commet du crâne de son ange et remonta les couvertures sur eux. Il s'emmitouflèrent, leurs corps collés l'un contre l'autre.

- Je pense que tu as assez eu d'émotions pour la journée...

- Ne parle pas comme si je n'étais qu'un gosse...

- Mais tu en es un , gamin.... répliqua Enelyo sur le ton de la provocation.

- J'ai déjà vingt-deux ans ! lança Gabriel fièrement, ignorant les rires de son elfe.

- Et moi j'en ai exactement 264.

Gabriel ne souriait plus. Gabriel ne parlait plus. Ses yeux s'agrandirent et faillirent sortir de son orbite.

- Tu te payes ma tête c'est ça ? demanda-t-il, méfiant.

- Je suis un être de la nature, j'ai pas l'espérance de vie d'un humain.

- J'en viens carrément à douter de ton existence, je dois rêver.

 

Une main se posa sur son entrejambe et sa réaction fut immédiate. Il banda d'un seul coup. Sa verge se dressa subitement au risque de lui faire mal.

- Et ça , tu crois que c'est qui qui te fait bander de cette façon ?

- Ahh ... Mais arrêtes... répondit Gabriel d'une voix peu assurée.

Enelyo entama un mouvement régulier sur un la tige dressé du blond. Son ange entra en trans. Il continua , de plus en plus vite, de plus en plus fort.

- Et ce que tu ressens là ? C'est toujours un rêve ? demanda-t-il sournoisement.

- Enelyo... j't'en prie...

- Tu va jouir, oui je sais... Fais -toi plaisir.

Gabriel laissa libre cours à la vague de jouissance qui le submergeait. Son corps tressauta au rythme des jais de sperme qui allèrent s'étaler dans la main de l'elfe. Enelyo prit une serviette et s'essuya la main. Il se rallongea aux côtés de son ange tandis que celui tentait de reprendre une respiration régulière.

 

- Endors-toi... murmura Enelyo en déposant un chaste baiser sur sa bouche.

Gabriel voulu approfondir cet échange, mes il sentit ses muscles  de fondre. Sa motricité s'estomper et sa vue se flouter. Morphée l'accueillit les bras grands ouverts. Gabriel sombra dans un sommeil sans rêves. Tout ce dont il avait toujours rêvé se trouvant à ses côtés, il ne pu rêver de mieux.