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Toi ou ma Foi

Chapitre VII

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-         Je croyais qu’il ne fallait pas m’approcher ? Je suis une paria dans ce lycée, alors pourquoi tu m’embrasses ? demanda Enya, suspicieuse.

-         Il doit y avoir une raison ?

-         Oui !

-         J’en sais rien, ria Abigail en reposant ses lèvres sur celles de la jeune fille.

 

 

 

Cette dernière ne semblait pas satisfaite de la réponse. Elle voulait savoir pourquoi, lui qui avait été si froid avec lui à leur rencontre se comportait maintenant comme un parfait gentleman.

 

 

 

-         Si tu veux coucher avec moi, tu rêves, je ne suis pas ce genre de fille.

-         Tu fais allusion à Chréa ?

-         Je fais allusion à personne ! D’ailleurs qui est Chréa pour toi ?

-         C’est une crise jalousie ?

-         Arrête de répondre à mes questions par d’autres questions ! s’énerva Enya.

-         Hé ! Tu t’es levée du pied gauche ou quoi ?

-         Non… Je veux seulement comprendre…

 

 

 

Abigail sembla surpris par le ton triste qu’avait employé la jeune fille. Elle paraissait perdue, son cœur se serra. Il ne voulait pas la voir comme ça. Sans le savoir, il était attiré comme un aimant vers cette jeune fille radieuse qui tenait tête à tout le monde… Bien que énormément de gens la rejètent, elle ne se laissait pas abattre et venait tout de même au lycée. Beaucoup de gens auraient déjà déménagé rien qu’à l’idée d’être le souffre-douleur de tout un lycée.

 

 

 

-         C’est mon ex-copine.

-         Tu l’aimes encore ?

-         J’ai dit EX !

-         Ca ne répond pas à ma question. Elle semble encore très attachée à toi.

-         Elle m’a trompée.

-         Oh… désolée.

-         Ca ne fait rien, ce n’était probablement pas une fille pour moi, déclara Abigail en s’adossant au mur.

-         Si c’est vraiment fini, pourquoi elle ne te lâche jamais d’une semelle ?

-         Elle espère qu’on se remette ensemble. Elle n’a pas digéré le fait que je l’ai quitté.

-         Mais c’est sa faute, s’indigna Enya.

-         Hmm… je n’étais peut-être pas assez satisfaisant, déclara-t-il malicieux.

-         De… qu…oi ? rougit Enya en imaginant de quoi il pouvait bien parler.

 

 

 

Abigail s’approcha d’elle et enlaça sa taille. Il fut attendrie pas les rougeurs qui apparaissaient sur ses joues. Elle était si mignonne dans son beau manteau blanc. De plus, la neige ne cessait de tombait et quelques flocons s’étaient réfugiés dans ses beaux cheveux blonds. Il souffla sur sa tête et posa son front sur le sien.

 

 

 

-         Tu es si mignonne quand tu es gênée.

 

 

 

Enya maudît son frère. C’était à cause de lui qu’elle ne connaissait rien à la sexualité et tout ce qui s’y rattachait. Elle était navrée de savoir qu’Abigail était apparemment plus que qualifié dans ce domaine. Il devait la trouver gamine et bête. Le jeune homme sembla lire dans les pensées de la jeune fille car il resserra son étreinte. La cloche sonna, ce qui eut pour effet de faire sursauter les deux adolescents.

-         Tu veux sortir avec moi ? demanda Abigail en plongeant son regard dans celui d’Enya.

-         Je… ne sais pas…

-         Okay, je te laisse réfléchir, ria le jeune homme en déposant un baiser sur le front de la jeune fille.

 

 

 

Puis il s’éloigna, rejoignant sa bande de copains. Enya resta un instant encore derrière le bâtiment à repenser à cette proposition. Devait-elle accepter ? Ses pensées furent interrompues par la venue de quelqu’un qu’elle aurait espéré ne pas voir en cet instant. Chréa se tenait adossée au mur, une clope à la bouche et son expression ne présageait rien qui vaille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tandis que sa petite sœur se mettait dans de beaux draps, Soa se dirigeait, le pas léger vers son église adorée. Il ouvra la grande porte a la volée et se précipita derrière l’orgue imposante afin d’enfiler ses vêtements. Aujourd’hui, peut-être allait-il revoir le garçon qui l’intriguait tant. Il aimait sa façon de penser, sa façon de parler. Il voulait en savoir d’avantage sur cet étrange adolescent. Il en était totalement fasciné. Il voulait connaître toute son histoire. Pourquoi était-il parti de chez lui ? Pour fuir qui ? Il interrompit ses réflexions et se dirigea vers le confessionnal. Il prit place sur le petit banc de bois, à l’abri des regards.

 

 

 

Il entendit la porte grincer, le cliquetis des talons sur le sol de l’église indiquait que la personne qui venait était une femme. Il attendit patiemment, mais la jeune femme ne vînt pas. Le plus discrètement possible, il jeta un coup d’œil à l’extérieur. La demoiselle était de dos, assis sur l’un des grands bancs, face à l’orgue. Elle regardait autour d’elle, s’attardant sur diverses statues de saints… Puis elle se leva et alla allumer un cierge.

 

 

 

Soa referma la petite porte. Il était si surpris de voir une femme aussi silencieuse. Dans ce village, la plupart des bonnes femmes n’étaient que des commères et ne prenaient pas au sérieux la religion, la foi qui avait autrefois habité cette imposante église. Il reprit place sur son siège. L’autre côté du parloir grinça, la femme venait de prendre place.

 

 

 

-         Bonjour mon père…

 

 

 

La voix était douce mais ferme. Cela devait être une femme d’un âgé déjà avancé.

 

 

 

-         Bonjour mon enfant.

-         Je viens d’arriver en ville… Et je ne me sens pas à ma place.

-         Pourquoi cela ?

-         Je recherche quelqu’un… Mais je ne suis pas sûr qu’il veuille que je le retrouve.

-         Vous l’a-t-il dit ?

-         Non mais tout dans son attitude le prouve… déclara tristement la jeune femme.

 

 

 

Soa repensa au jeune garçon, il s’était enfuit de chez lui. Peut-être était-ce cette personne qu’il voulait fuir ? Pourtant il se rappelait qu’il avait dit « lui » et non pas « elle ». Il se tu, attendant la suite de la confession de la jeune femme.

 

 

 

-         C’est mon fils… et je l’aime… la jeune femme fondit en larmes, ne pouvant faire cesser ses sanglots.

-         Ne pleurez pas mon enfant… Soa était alarmé par la détresse que dégageait le femme.

 

 

 

Depuis qu’il était arrivé ici, il n’avait jamais été confronté à ce genre de situation.

 

 

 

-         Je voudrais tellement qu’il revienne à la maison, sanglota-t-elle…

-         Ne vous inquiétez pas, c’est votre chair et votre sang, il reviendra.

-         Vous en êtes sûr ? demanda la jeune femme, la voix chargée d’espoir.

-         J’en suis sûr.

 

 

 

Du moins, je l’espère pour vous, songea-t-il.

 

 

 

-         Mon père, puis-je revenir demain ?

-         Cette église est tout aussi la vôtre que la mienne.

-         Bien… Alors à demain mon père.

-         A demain mon enfant.

 

 

 

La porte grinça de nouveau. Elle était partit. Soa souffla. Hier le garçon et aujourd’hui cette femme. Il se passait des choses étranges dans sa vie depuis quelques temps… Il repensa à Jamie. Il l’avait recueilli sans trop savoir pourquoi. Lui pourtant si prévenant, n’avait pas songé aux ennuis que cela pourrait lui apporter. La porte grinça de nouveau. Une personne prit place sur le banc du parloir qu’avait occupé dix minutes plus tôt la jeune femme.

 

 

 

-         Mon père… dit une voix chaude et sensuelle.

 

 

 

Le cœur de Soa ne fit qu’un tour. Il était là.

 

 

 


 

 

Chapitre pas très intéressant, mais je suis faitguée, j'ia aps le moral et il fallait que j'écrive quelque chose car j'ai rien mis depuis vendredi... Désolée. Un Demi Enfer arrivera dans la semaine.

Par Pepitooo - Publié dans : Toi ou ma Foi
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