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Un Demi Enfer

Chapitre VIII

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Le lendemain matin, la villa, qui , hier était bien agitée, était plongé dans un silence apaisant. Aucune trace de la petite fête n'était perceptible, Torin et Sunao ayant récuré la maison avant d'allait se coucher. Les deux aînés dormaient encore, tout deux dans leur chambres respectives. Sunao avait longuement hésité pendant la nuit à le rejoindre mais il se fit violence pour ne pas céder à ses pulsions.

 

Du côté de Daï et Nollan, c'était silence radio également. Mais les agissements de Dai montrèrent un réveil proche. Il ouvrit un oeil et fut frappé par la vision de Nollan à quelques centimètres de son visage. Lentement, il déplaça une mèche de cheveux égaré sur le visage de l'étranger. Ce dernier ouvrit peu à peu les yeux sous les douces caresses du pouce de Daï. Il lui fit un sourire timide.

- Bonjour toi, murmura-t-il en approchant un peu plus son visage.

- Bonjour, répondit Daï en rougissant de plus belle.

 

Nollan continua de s'approcher jusqu'à ce que ses lèvres se collent malicieusement sur la bouche du japonais. Ce dernier, prit de plaisir, passa un bras autour de son cou afin d'accentuer le baiser. il caressa doucement les lèvres légèrement rosées de son partenaire du bout de sa langue, lorsque...

 

- Toriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!!!!!!!!!! Au secours !!!!!!!!!!!!!! Dégages de là t'es malade !!!!

 

Daï ouvrit les yeux et se rendit compte de la détresse de Nollan. Il essayait tant bien que mal de repousser le garçon à califourchon sur lui. Daï se releva subitement, son visage virant au cramoisi. Nollan était furieux. Sunao et Torin débarquèrent dans la chambre alarmé par les cris de Nollan.

 

- Qu'est-ce que t'as à hurler comme un malade !

- QUOIIIIIIIIIIII !!! Ce taré veut me violer !!!! hurla Nollan tout en poussant violemment Daï du lit.

 

Ce dernier faillit s'étaler sur la moquette blanche si Sunao ne l'avait pas rattrapé à temps. Le japonais, qui avait son eptit protégé dans les bras, le poussa doucereusement afin d'avoir sa version de l'histoire.

 

- Daï , c'est vrai ? Tu fais vraiment des avances à notre invité ? demanda-t-il empêchant un fou rire.

 

Le plus jeune ne parut pas relevé l'humour de sa question car il leva des humides et emplies de larmes envers son protecteur. Il n'arrivait pas retenir ses émotions. Il ne supportait pas que Nollan lui crie dessus et encore moi qu'il le jette comme il venait de le faire. Tout en retenant ses larmes, il bafouilla.

 

- Je.. non.. J'ai pas fais exprès, je rêvais... et je.... pardon..., il s'arrêta, prêt à éclater en sanglot mais Sunao déposa de légers petit bisous sur sa joue.

- T'inquiètes pas, il s'en remettra.

- Il n'a plus intérêt à m'approc... ! Il s'arrêta net en voyant el regard menaçant que Torin lui jeta.

 

Il baissa la tête, soupira bruyamment et enfouit sa tête dans les oreillers. Torin se retourna vers son hôte , toujours en train de consoler Daï. Il fronça les sourcils. Sunao maternait trop Daï, il devait le laisser régler ses problèmes tout seul sinon le plus jeune ne s'en sortirais jamais !

 

Quelques minutes plus tard, les quatre adolescents se retrouvèrent sur la terrasse , chacun avec une tasse de café. Sunao préparait des tartines au nutella et d'autres à la confiture tandis que les trois autres prenaient place. Daï était gêné vis à vis de Nollan et ses yeux étaient encore rougis par les pleurs. Le cadet des japonais gardait la tête baissé, évitant tout contact avec quiconque. Au bout de quelques minutes, il la releva et engagea une conversation avec Torin.

 

- Si tu es son esclave, pourquoi ce n'est pas toi qui prépare le petit dej'.

- Il ne m'a rien demandé, lança Torin en haussant les épaules.

- Tu devrais pas le faire de toi-même ?

- Et toi t'es pas censé travailler ? répliqua-t-il sèchement .

 

Nollan regarda l'horloge en bois accroché au mur et écarquilla les yeux. Il jura silencieusement tout en se passant une main lasse sur le visage. Daï l'observa totalement subjugué par la beauté de l'adolescent.

 

- Tu vas te faire virer, déclara Torin.

- Je sais, grogna le cadet.

- Tu travailles où ? Demanda Sunao en arrivant, chargé de deux plateaux bien garnis.

 

Torin se leva précipitamment afin de l'aider et qu'il ne fasse rien tomber. Sunao fut surpris par cet élan d'attention. Depuis le baiser qu'ils avaient courtement échangés la veille, les deux garçons s'étaient très peu parlés. Ils posèrent chacun un plateau et Sunao invita tout le monde à se servir.

 

- Au café qui est au coin de la rue du lycée.

- Tu y travailles souvent ?

- Je vais bosser là-bas pendant les vacances qui arrivent, déclara Nollan d'un ton morne.

- Oui et tu vas te taper la caractère de merde ton patron pendant deux semaines surtout ! renchérit Torin.

- Tu es payé beaucoup ? s'informa Sunao.

 

Daï et Nollan le regardèrent suspicieusement. Pourquoi Sunao s'intéressait-il autant à un étranger alors qu'il les avaient ignorés jusqu'à présent. Il ne comprit pas la raison de son meilleur ami et attendit sagement al suite de la conversatoin tout en dégustant son chocolat au lait.

 

- Au lance pierre. Environ 2500 yen la semaine, lâcha Nollan méfiant.

 

Les yeux de Sunao s'agrandirent tant le salaire était maigre. Il se reprit en se rappelant que tout le monde en vivait pas dans une baraque de bourges et qu'ils ne roulaient pas sur l'or.

 

- Je vous payes le triple, toi et Daï, si vous travaillaient ici.

- Je n'ai pas besoin d'argent, s'affola Daï !

- Quel genre de boulot ?

- Vous me tiendrez compagnie durant toutes les vacances.

 

Daï et Nollan restèrent bouche bée. Payer des gens pour leur simple présence relevait de l'iréel. Torin, pour changer, resta silencieux. Il bu une gorgée de son café. Nollan se tourna vers lui tout en parlant à Sunao.

 

- Pourquoi tu ne payerais pas non plus Torin ?

- Torin a perdu un pari, je le payerai d'une autre manière.

 

Personne de Daï ou de Nollan ne releva la perversité de cette phrase. Sunao vit Torin esquisser un sourire et cela lui donna du baume au coeur. Il n'avait pas protesté...

 

- J'accepte ! Déclara Nollan.

- Je refuse ! lança Daï.

- Pourquoi ? demanda Sunao surpris.

- Je... je n'peux..pas, bredouilla--t-il.

- L'offre ne tient que si Daï accepte aussi.

 

Pour la première fois, Daï se sentit coupable, si il refusait , Nollan en pourrai pas bénéficier de l'argent dont il avait besoin. Mais coment pourrait-il vivre pendant quinze jours avec l'homme qu'il aime mais qui le hais ? Il vit le regard implorant de Nollan et se renfonça dans sa chaise.

 

- Bien, se résigna le cadet, j'accepte.

- C'est bien honey ! T'inquiètes tout se passera bien, susurra l'aîné à l'oreille de son protégé. Il se râcla la gorge et parla plus fort. Une dernière chose, Daï et Nollan devront cohabiter dans la même chambre, j'en ai pas trente-six ! Déclara-t-il tout en débarassant la table !

- QUOI !!!!!! hurlèrent les deux concernés.

 


 

Elle est looooooooooooongue cette suite :$ C'est parce que je vous aimes <3 Brindillle t'es passée ouuuuuuuuuuuu ! Je m'inquiètes bordel de merde :'(:'( Quelqu'un a de ses nouvelles ?? Si oui qu'il le dise HAUT et FORT !

Par Pepitooo - Publié dans : Un Demi Enfer
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